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08/05/2011

Julien Puzenat

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 J’ai rencontré Julien au pied du lit d’une amie chère à mon cœur. Je sais. C’est pas très bien de fureter et de jeter un œil quand on est invité mais la porte était ouverte et je ne peux résister à une pile de livres où qu’elle soit. Je suis irrémédiablement attirée, c’est plus fort que moi ! Là, chez elle, chez Christian au Bunker ou chez Laurence dans l’île, je ne peux m’empêcher d’y jeter un cil. C’est le tire qui m’a fait tilt, il paraît que c’est ce qui fait un livre, en tout cas ce qui fait qu’on s’y arrête, c’est vrai. Mon amie étant partie avec mon homme cueillir des herbes fraîches en décapotable pour la salade je ne sais où sur le domaine, je me suis installée, tranquille, au soleil, au milieu d’une verdure accueillante et des gazouillis du genre rossignols avec en main l’épine du désir de Julien Puzenat. L’effet fut immédiat, et la piqûre intense. Les mots de Julien m’ont tout de suite percutée. J’ai bondi comme un cabri hors de ma chaise, pas tout à fait longue, vers mon sac de vie, c’est comme cela que j’appelle mon sac à main, toujours plus que plein de tout ce qui me touche et m’importe dans l’existence. Il est particulièrement pantagruélique, plein, de carnets, clefs, photos, bouts de papier, crayons, rouges, parfum, et toujours un livre, en plus, si ce n’est, deux ! J’en extirpe le petit moleskine noir qui ne me quitte jamais pour relever à la hâte quelques phrases ainsi que les références de l’ouvrage palpitant tout chaud entre mes mains. Ni vu, ni connu, je le remets en place, j’ai parfaitement conscience que je transgresse,  je sais que mon amie le sais, je suis une curieuse insatiable mais tout autant respectueuse des choses telles qu’elles sont agencées et de l’ordre de tout à chacun. J’oublie de lui en parler parce qu’on part sur autre chose et surtout présente à ce que je vis, un repas délicieux; entre amis.


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En rentrant dans mon Nord natal, je fais un come back remarqué et glamour avec deux vers du dit Julien, j’apprends alors par mon ami Hervé, le mari de mon amie, un peu plus et même davantage sur ce poète qui m’était jusque là inconnu. Il me met en contact avec sa mère, Carole et là, la magie opère ; nous échangeons quelques mails, et elle m’envoie le recueil tant désiré de son fils mort trop jeune. L’épine continuait ainsi à faire son chemin. Peut-être est-ce là un signe du destin ou un signe de Julien ? Il a toujours, depuis son plus jeune âge écrit des poèmes, pourtant après son décès, on ne retrouvera que cette somme de 36 d’entre eux. Les mots parlent d’eux-mêmes et perdurent au-delà de la mort, c’est là toute leurs forces. L’histoire d’une épine du désir, devenu désir et puis plaisir à partager, à découvrir, à lire et relire.

 

Quelques poèmes tracés de nuit,

Le temps d’un souffle. 

- Julien Puzenat - 

 

Pour rester encore vivant de part ce monde.

 

 

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" Jette les étreintes de crainte

Lorsqu'elles veulent te posséder."

- Julien Puzenat -

 

 

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Pénombre et peur,

Les bas quartiers s'habillent de nuit

Non loin de la fenêtre.

Les réverbères jouent la rareté de leurs lueurs,

La lumière aplatie d'un manque d'intensité,

Se perd en halos.

La cité de la pénombre peut se nourrir des étincelles du jour,

Cependant demeure la solitude des ghettos.

Les âmes de chaînes et de haines se déversent

Sur les surfaces glacées par un froid aveugle.

Sexe, violence et rêve d'une nuit trop courte les tiennent,

Au bord de l'éveil d'une force illusoire.

Les cris se perdent, dans les dédales

Et la mémoire des ruelles,

De la cruauté de l'instantané.

 

- Julien Puzenat  -

 


Commentaires

Dear Blue,
merci de revenir à Julien Puzenat et faire entendre sa voix !On dirait qu'il t'a appelée pour le rendre à la lumière, à toute sa part de lumière et d'amour qu'il mérite, lui que la mort physique nous a ravi si jeune mais dont la leçon du désir affranchi et d'amour libéré sans culpabilité demeurera à travers les siècles et les sublimes élans des amoureux qui n'ont rien à perdre que les chaînes de leurs inutiles craintes et réticences. Que resterait-il d'un jardin si toutes les fleurs se mettaient à le fuir ?

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 08/05/2011

je découvre ; c'est pas beau de fureter (☺), mais ça nous rend drôlement service, dis donc....:)

Écrit par : anne des ocreries | 08/05/2011

@ Mokhtar:

Une belle rencontre en effet!
Si toutes les fleurs d'un jardin se mettaient à fuir, ce serait bien triste et bien monochrome ( quoique j'aime pas mal les jardins de verdure!) mais,surtout, ça manquerait de parfums...

Écrit par : helenablue | 08/05/2011

@ anne:

Finalement la curiosité n'est pas un vilain défaut!
:-)

Écrit par : helenablue | 08/05/2011

Chère Helenablue,
Ces quelques poèmes de mon fils Julien, édités après son départ comme une bouteille à la mer, sont arrivés sur la plus belle plage qui soit.
Vous venez de réaliser le rêve de Julien : ses poèmes découverts, appréciés, partagés.
Et pour sa maman, tant de baume au cœur et de fierté.
Merci!

Écrit par : carole gayet | 08/05/2011

@Carole Gayet
Je suis heureux que notre hélénablue nous fasse découvrir de grands poètes dont Julien Puzenat, votre fils, que je ne connais, certes pas, mais dont je ne doute pas de sa grandeur. Carole, vous pouvez être sûr qu'il est déjà dans notre coeur. Tout ce que touche Héléna, avec son regard, sa main, son coeur, est comme béni, je peux en témoigner. Les fleurs ne fuiront pas du jardin, la fée héléna y veille!

Écrit par : bizak | 08/05/2011

@Carole Gayet
Je rejoins Bizak dans ses propos si justes et, nous saurons accueillir les mots de Julien comme Blue sait si bien les transmettre et les faire résonner dans la vivance de cet espace libre.

Écrit par : laure K. | 09/05/2011

@Carole Gayet
Merci mère courage, fidélité et ténacité d'avoir sauvé ces émeraudes de Julien!
Moi-même, dans mon recueil, je rends hommage à ma mère qui, grâce à ses contes, a déclenché en moi, toute cette belle aventure poétique!

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 09/05/2011

Ce poème m'a été inspiré par l'amour de Carole pour son fils,le poète Julien Puzenat



Fleurs de présence

Julien sans liens autres que ceux
D’amour cousus qui ouvrent
Les mains des jours aux appels répétés
D’un envol de désir
Qui, ange, sourit même à ses enfers,
Aux feux des ruisseaux pleins parfois
D’un roucoulement plaintif
Lacéré d'épines
Disant la consonance nécessaire de l'épi
D’une présence multiple jamais feinte,
Jusque dans la tierce des photos
Qu’une Carole corolles embrasse toujours
De toutes ses veines, de toutes ses peines
De génitrice qui, inlassable, en amène
Saura toujours retisser, sereine
Sous soleil, sous lunes,
L’arc-en-ciel ombilical
Des premiers jours, du dernier jour
Toujours aimés, toujours ailés
A la matrice criée en horizons
De feux et d’extinctions éclairées
De fleurs recueillies en absorption
De l’envol refusé, nié, crié
Puis accepté, béni, protégé
Par les essaims tournoyants si berceurs
De toutes ces peuplades d’étoiles
Habitant la galaxie des cœurs
De ces deux étincelantes fleurs
Carole Julien
Julien Carole !

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 09/05/2011

En songeant à Julien, à Carole, et à la vibration vivante de la poésie

Mon vivant poème
(Chanson de Barbara)

Va. Ce monde, je te le donne.
Va. Jamais n'abandonne.
C'est vrai qu'il n'est pas à l'image
De rêves d'un enfant de ton âge,
Je sais.
Le monde a des accents.
Souvent, il nous montre les dents
Mais je l'aime comme je t'aime.
Je voudrais tant.
Tu en es le vivant poème.
Pars. Le monde est un espoir.
L'espoir, jamais ne l'abandonne.
Oui, le monde est notre histoire
De matins clairs et de nuits noires,
Je sais.
Je sais que le monde a des armes.
Le monde parfois nous désarme
Mais il t'aimera comme tu l'aimes.
Il t'aimera.
La vie est un poème
Que tu vas écrire toi-même.
Pars. Ce monde, va le voir.
Jamais ne perds l'espoir.
Va. Dans ce monde, va te voir.
Traverse les miroirs.
Je sais,
Je sais que tout le monde a des dents.
Comme nous, le monde se défend
Mais il t'aimera comme tu l'aimes.
La vie est un long je t'aime,
Un long je t'aime.
Pars. Ce monde, va le voir.
Traverse les miroirs
Et jamais n'abandonne.
Va, va.
Va, traverse les miroirs
Où se reflète ton regard.
Tu es un vivant poème.
La vie est un long je t'aime
Dont tu es le vivant poème,
Le vivant poème,
Le vivant poème,
Mon vivant poème

http://youtu.be/OCisSxPwXIs

Écrit par : laure K. | 09/05/2011

Mokhtar m'a conseillé de m'interesser à la poésie de Julien en m'assurant que je trouverai en elle toutes les caractéristiques des poèmes que je préfère : la liberté d'écriture, l'aventure de la recherche du discours et des mots, leur justesse et leur force, la connivence à laquelle ils invitent... j'y ai effectivement trouvé tout cela, tout ce en quoi je me reconnais et je me sens en fraternité avec Julien... j'anime un blog ouvert à tous les poètes qui se sentent de cete fraternité là, il s'appelle voxpoesi... j'aimerai y publier Julien, qu'il deviennent comme nous et parmi nous un "voxpoète"... mais je souhaite le faire avec l'assentiment de Mme Carole Gayet (svp Mme donnez-moi votre accord dans un commentaire suivant ici ou carrement en m'adressant un mail voxpoesi@hotmail.fr )... hélas, (mais c'est déjà beaucoup) je ne dispose pour le moment pour publier Julien que des quelques poèmes accessibles de Wobook, pourrait-on m'aider à acceder à plus (d'une manière ou d'une autre) j'aurai beaucoup de plaisir j'en suis sûr à cette ouverture et à ce partage (PS: je vis 0bastia mais je suis Carcassonnais et si je ne m'abuse j'ai recemment pu voir une expo photo de P. F Sloan à la Cité de Carcassonne...vraiment bien...) Merci à tous et surtout à Julien et par avance à Carole....h.e.d...

Écrit par : Henri Etienne Dayssol | 09/05/2011

Merci Julien , même si je regrette de ne pas avoir pris le temps de faire plus de balades avec toi ! c’était plus facile avec Grégoire !

Julien nous balade dans son jardin et nous permet de nous rencontrer et d’échanger! Incroyable ! des amitiés de plus de trente ans, a la croisée des chemins d’autres rencontres.

Toute cette histoire par le biais d’une bibliothèque dans laquelle tu auras ta place et grâce a laquelle tu voyageras dans les esprits !
Ce n’est pas la longueur du temps qui compte mais l’intensité du moment !

Écrit par : rv | 10/05/2011

@ Carole:

C'est un grand plaisir pour moi et un grand hommeur de pouvoir partager les mots de Julien et les faire découvrir.
Et je suis très touchée que cela vous touche et vous mette du baume au coeur.
Avec toute mon amitié.
Blue

Écrit par : helenablue | 10/05/2011

@ rv:

La vie est étonnante parfois! Tout commence par une bibliothèque et finit par un livre... Je crois surtout que c'est l'amour en fond le maître mot de cette histoire. L'amour du travail bien fait, l'amour des mots et l'amour entre êtres dans le temps et dans chacun des moments qui se présentent à nous!

Baisers à ta douce.
Kiss
Blue

Écrit par : helenablue | 10/05/2011

chers tous et toutes
je vous avais répondu avant hier et hier mais il y a eu un bug et mes messages ne sont pas passés.
aujourd'hui est une journée où je serai loin de l'ordi. Je reviens vers vous demain mais je voulais d'ores et déjà que vous sachiez à quel point je suis touchée par vos commentaires, poèmes, et tendres manifestations.
a demain
Carole Gayet

Écrit par : carole gayet | 11/05/2011

@ Mokhtar
cher Mokhtar, je lis et relis votre poème dont je ne me lasse pas.
Sans rien savoir du départ de Julien vous savez déjà tout. Chaque mot est juste.
C'est tout simplement magnifique.
j'ai reçu votre livre que je n'ai pas encore pu savourer mais je reviendrai vers vous très vite.
J'habite à l'Isle sur la sorgue, petit village plein de charme, patrie de René Char, à quelques pas de Fontaine de Vaucluse et des vers de Pétrarque.
Bel endroit pour apprécier la poésie, mais il semble que Bizerte ne soit pas mal non plus en termes d'inspiration!
merci merci
Carole

Écrit par : carole gayet | 12/05/2011

@ Laure K
Grâce à vous j'ai découvert cette chanson de Barbara que je ne connaissais pas... et pourtant si poignante !
merci merci de m'avoir fait partager cette poignante interprétation sur you tube.
@ RV
sans qui rien de tout celà ne serait arrivé!
Tu as raison on est partis d'une bibliothèque et on y revient, mais avant tout cela il y eu les jardins, les fleurs, les parfums, l'amitié.
et vive le blog de blue!
Carole

Écrit par : carole gayet | 12/05/2011

Une émotion
croissante
à vous lire...
C'est cela
savoir écrire

Écrit par : galibert | 13/05/2011

@Carole
Merci de nous avoir offert Julien!
Mon poème , je l'ai vraiment vécu comme réponse à son appel poétique. On s'est bien entendu, lui et moi , vous y avez été pour tout!
Ah! L'Isle sur la sorgue, si généreuse en poètes!
C'est vrai, Bizerte m'inspire beaucoup ainsi que ma ville natale,Mateur.

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 13/05/2011

@ galibert
quel chaud réconfort ces messages d'amis inconnus.
Quand j'ai perdu mon fils, j'ai réalisé qu'on peut être orpheline ou veuve mais qu'il n'existe pas de mot lorsqu'on perd un enfant.
j'ai demandé à une amie écrivain américaine et ça n'existe pas non plus en anglais.
sans doute est-ce trop contre nature?
Il me semble que si j'arrivais à trouver un mot juste, ce serait un peu de baume au coeur pour tous ceux qui vivent ce drame. J'ai cherché à inventer un mot. J'ai trouvé puerpheline mais est ce que quelqu'un aurait mieux à proposer ?
je vous embrasse
Carole

Écrit par : carole gayet | 13/05/2011

@Carole
Je proposerai peut-être "orfanline", pour mettre en évidence cet or qu'est l'enfant qui est parti, en gardant la syllabe "fan" coeur de l'enfant qui bat dans celui de sa mère.
En arabe, il y a le mot "thakla" pour parler de la mère qui a perdu son enfant;il faut prononcer th comme dans three en anglais.
Mais l'enfant reste toujours en sa chère maman , ce vaste jardin qui saura toujours rallumer sa fleur de présence!

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 14/05/2011

bonjour Mme Gayet, j ai bien connu julien nou etion ensemble a Djibouti, je suis venue a son mariage, j aimerai si cela ne vous offences pas me receuillir sur sa stele si il y en a une est ce a saint paul ou a paris. Je vous presente mes sinceres condoleances meme tardives( veuillez men excuser) mais je narrive toujours pas a y croire. Jhabite a cote e nancy julien est deja venu a la maison, mon fils age de 19 ans maintenant lappele tonton jule. Amicalement Manue

Écrit par : perreira emmanuelle | 17/01/2012

J ai besoin de savoir pourquoi comment et qui m'a enlevé
mon ami julien cela fait 2 ans que j ai appris cette tragedie et depuis j essais de trouver quelqu un qui voudrait m en dire plus. Je viens d acheter le livre de julien qui m a tres tres emue

Écrit par : perreira emmanuelle | 17/01/2012

bonjour Emmanuelle,
je suis à votre disposition pour répondre à vos questions.
Les cendres de Julien sont dans le cimetière familial des Puzenat près de Bourbon Lancy en saone et Loire.
Envoyez moi votre numero de tel par mail et je vous rappelle quand vous voulez.
amicalement
Carole.

Écrit par : carole gayet | 17/01/2012

Bonjour et merci de me repondre vous etes mon seul lien avec julien mon numero est le 06 87 92 45 05 vous pouvez mappeler toutes les apres midi ou le mieux serai le 26 27 et 28 janvier je serai en repos donc je suis disponible toute la journee encore merci amicalement

Écrit par : perreira emmanuelle | 18/01/2012

Bonjour Mme Gayet,
nous avons connu Julien, mon mari et moi, au début des années 90 lorsqu'il avait ce visage magnifiquement romantique. Nous l'avons vu se détruire tout le long de sa dépression et nous ne savions pas comment faire pour l'aider, car cela nous touchait comme si c'était notre propre fils (nos enfants sont de la même génération). Nous l'avons vu pour la dernière fois au printemps 2009 et il était mieux, plein de projets, lui-même transformé, enfin.
N'ayant plus de nouvelles depuis, nous pensions que tout allait pour le mieux pour lui et qu'il réalisait ses projets à côté de vous, à l'Isle sur la Sorgue, comme il nous l'avait dit. Et puis voila, ma curiosité a été la plus forte. Je suis allée sur google en tapant son nom et nous avons été anéantis en découvrant la réalité.
Si vous pouviez me mettre juste un petit mot court par mail pour pouvoir comprendre, savoir.
Comme vous le dites, il n'y a pas de mot qui a été créé pour l'absence définitive d'un enfant pour une mère. Ce mot aurait été indécent, car contre nature.

Écrit par : claude clerc | 28/07/2012

chère Claude,
Grace à helena blue, je continue de découvrir les amis de Julien et je suis très touchée par votre message.
Oui c'est vrai qu'au printemps 2009 nous avons tous cru que Julien était enfin sur le chemin de la guérison. C'était sans compter sur le destin... qui l'a fait habiter dans un immeuble où résidait aussi un certain Laurent Calamita (de son vrai nom)... qui dans la nuit du 7 au 8 juillet 2009, imbibé d'alcool et de drogue est monté l'assassiner...dans son appartement dans des conditions si insoutenables que le médecin légiste m'a interdit de l'embrasser une dernière fois...
Un premier procès a condamné l'assassin à 25 ans de prison... mais il a fait appel. un second procès doit avoir lieu.. en juillet 2013... à Evry.
Vous pouvez me contacter directement par mail carole.gayet@free.fr et si vous le souhaitez je vous appellerai.

Écrit par : Carole Gayet | 28/07/2012

merci à tous ceux qui à la recherche de nouvelles de Julien, se retrouvent sur ce merveilleux blog de l'amitié.
Le meurtrier de Julien qui avait fait appel, a été rejugé aux assises d'Evry la semaine dernière.
Il a été de nouveau condamné à 25 ans de prison et en prime 2/3 incompressibles.
Nous espérons pouvoir enfin tourner la page.
Ne retenez plus que les poèmes de Julien...
Je vous remercie tous pour vos témoignages de compassion et d'amitié.
Sa maman
Carole Gayet

Écrit par : carole Gayet | 25/06/2014

Un jour mon pére m a offert un recueil sur les plus beaux poemes de la langue française je pensais que rien ne pouvais plus me toucher apres ça j avais tord les poèmes de juliens sont magnifiques .

Écrit par : Corticchiato Johannes | 10/05/2015

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