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23/05/2011

Destin somnolent

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- Bacchante endormie - Pierre-Philippe Mignot -

 

 

Ma douce dort sur le futon,

Ronde, rose et pleine de rêves.

 

Sa beauté balsamique fleurant l'innocence,

La pulpe des lèvres au goût d'amande fraîche

Et les cascades rousses éployées sur le drap

Me figent dans l'adoration tranquille.

 

Harnachant mon souffle, j'épargne l'instant fragile,

Je liquéfie ma fièvre en sueur acide

Tandis que la mouche bourdonne une ellipse

Troublant le repos de ma douce assoupie;

 

Et je broie l'insecte entre mes pouces,

Gardien du destin somnolent.

 

- Christian Mistral -

 

 

Commentaires

On est toujours saisi par la beauté que dégage une femme dans toute sa splendeur quand elle est endormie! Notre regard est fixé éperdument , l'émotion nous transporte dans un tel émerveillement pour ce corps inerte mais plein de secrets et de rêves!
Ce poème de Christian est un enchantement et un hymne à la beauté pour ce corps, affalé sur ce futon, dans toute sa plenitude, avec un repos mérité aprés avoir été abreuvé d'amour, de poésie et de vin.

Écrit par : bizak | 23/05/2011

c'est pas évident d'illustrer pareil poème, C'est trés réussi cela lui donne que plus de force pour notre imaginaire. merci

Écrit par : alex | 23/05/2011

futon bisé. Ugh!!
Bzzz...

Écrit par : le bourdon masqué | 23/05/2011

Magnificence de l'instant
"Destin somnolent", quel titre...!

Écrit par : laure K. | 23/05/2011

Oh, j'aime ce poème ! moins la Bacchante, par contre. Voyons, Mignot....je vais gougouler ça, tiens.....:)

Écrit par : anne des ocreries | 23/05/2011

Joli poème Christian

Écrit par : laurence | 24/05/2011

C'est de moi, ça? Dieu du Ciel, il y a des baux.

D'ouske t'as exhumé ces vers, t'es la seule à le savouère, mais je suis bien forcé de reconnaître ici l'accent de mes jeunes poésies, et concéder que je redoutais pire en m'y retrouvant confronté.

Écrit par : Christian Mistral | 24/05/2011

Suis-je le seul à détester ce poème ? Je le trouve vraiment très beau, donc je le déteste.

Écrit par : Guillaume L. | 24/05/2011

seul dans la 210 je suis délicieusement cafeiné face à l´ océan.

Écrit par : le bourdon masqué | 24/05/2011

Ah, fortiche et fulgurant.

Espérons malgré tout que la frousse de la brousse, s'il trousse la frimousse assoupie de sa rousse, pousse notre ours à doucher à grand'mousse ses pouces
et ses paluches farouches des dépouilles de cette mouche.

Écrit par : TopFloorMan | 24/05/2011

famous mousse haillon.

Écrit par : le bourdon masqué | 24/05/2011

Le poème est d'une vie intense ,à contrario l'image gisante qui l'illustre d'une froideur de ...marbre.Saisissant.

Écrit par : Manouche | 24/05/2011

Les commentaires sont fermés.