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05/02/2012

la tuile!

Une neige blanche et drue a recouvert en moins d'un heure la cité. La froidure intense et soudaine pour la saison a figé et glacé le tout. Les routes son devenues en moins de deux un immense karting et les trottoirs pavés, une brillante patinoire. Vendredi soir en sortant de la boutique dans cette ambiance ouatée et gelée pour prendre le métro qui me ramène chez moi, j'ai chuté et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, je me suis brisée l'os du poignet droit, me suis pas loupée! Ai passé une soirée affreuse à hurler et subir une douleur nouvelle, je ne m'étais jamais cassé d'os jusqu'ici. Devant l'expression de ma souffarnce, mon cadet a fait un malaise, je crois que ça l'a ramené à une vieille expérience pour lui quand il s'était broyé l'os du bras gauche le jour de la rentrée, la veille de l'enterrement de Lady Di, je me souviens l'avoir visionné avec lui en larmes... Je sors de l'hôpital, sont tous gentils et empathiques à SOS Mains, ils avaient du travail en perspective, nous étions déja cinq à attendre grimaçants et la main pendante enroulée dans des bandages de fortune. J'avais encore un petit espoir que ça soit moins grave que je ne l'imaginais, même si la nature et la perfidie de ma douleur ne m'en avait guère laissé. Après une radio, le verdict est tombé. Ils m'ont gardée, m'ont mise au chaud dans une chambre, m'ayant au préalable annoncé que je serais opérée vers quatre heures, une petite heure pour m'embrocher quatre fois le poignet, vais être métalisée! Plus le moment de prendre l'avion sans sonner aux barrières de sécurité! En attendant le bloc, j'ai pu cogiter à loisir et là en plus d'une peur incontrolable, j'ai eu l'espace de faire la liste de ce que cette nouvelle expérience allait changer à ma vie pendant plus de deux mois. Je ne suis pas ambidextre, vais peut-être le devenir! En attendant, plus question de signer un chèque, d'habiller une de mes clientes, de couper ma viande toute seule, de danser le sirtaki, de presser ma purée, de me laver les pieds dans mon coin, de pétrir la matière, de caresser la vie, et pire d'écrire! Les doigts de ma main gauche ne sont pas aussi agiles et ne suivent pas mon esprit comme le font ceux de la droite, je sens bien que je bute davantage, c'est frustrant et puis l'inspiration coule à la main droite, quand elle coule, et beaucoup moins de la gauche. Merde alors, quelle tuile! Comme école de lâcher prise, c'est bonbon! Moi qui n'ai pas l'ombre de l'habitude de demander de l'aide ou de me faire servir, là, je n'ai pas le choix, ça ne va pas être facile cette perte d'autonomie. J'ai beau tenté de positiver et de me dire que c'est une occasion unique pour moi de formuler mes besoins, de déléguer, de faire faire ce qu'habituellement je fais sans limite, j'appréhende et je m'inquiète. Dans ma vie personnelle d'abord même si tous les gars qui m'entourent tentent du mieux qu'ils peuvent de me rassurer, je me connais, vais avoir du mal à quémander. Et dans ma vie professionnelle ensuite je suis une véritable tuerie, j'abats à moi toute seule un boulot infernal et puis j'y suis très personelle malgré tout, je le mesure chaque jour depuis que je me suis associée avec de nouveaux partenaires: comment vais-je arriver à subtilement faire de mes collaboratrices mes bras droits? Comment vais-je réussir à verbaliser toute ma vision du monde et avoir la patience et l'humilité d'accepter qu'elle soit autrement interprétée? Je vais avoir à puiser dans d'autres ressources qui me sont inconnues et que j'espère posséder. En attendant, j'ai le bras attelé en écharpe qui me fait souffrir et me fait réfléchir, le cerveau est un organe stupéfiant, il n'attend pas pour s'adapter et trouver des extra-solutions! Je risque d'êre moins prolixe les jours à venir à moins que du côté de ma gauchitude ça s'épanouisse au clavier, j'ai l'impression de regresser. Pour quelqu'un qui se targue d'aimer apprendre et expérimenter, j'ai du pain sur la planche, mais quand même quelle engeance!

 

Commentaires

Allez voir " sur la planche ! "

Écrit par : cactus | 05/02/2012

ça ira mieux dès demain (pardon). Comme tu le souligne tu t'adapteras, tes hommes aussi. Un lot de consolation...
http://video.eurosport.fr/patinage-artistique/pechalat-bourzat-en-or_vid216077/video.shtml

Bzzz...

Écrit par : le bourdon masqué | 05/02/2012

Ah, merde ! bin y manquait plus que ça ! évidemment, tu sauras rebondir, évidemment, ça va t'apporter plein de trucs, mais en attendant que tu en fasses ton miel, ça va pas rigoler. Grosses bises de consolation, et surtout, plein, plein de courage, Blue ! t'es vaillante, tu sauras trouver ton chemin dans cette panade, je le sais. Bon courage tout de même, et je souhaite que la douleur te lâche au plus vite. Bises !

Écrit par : anne des ocreries | 05/02/2012

Bon courage Blue,certes c'est une expérience dont on se prive aisément, souffrir, perdre une part de son autonomie. Tu es bien entourée, laisse toi gâter.
Bizzzzzzzzzzz

Écrit par : manouche | 05/02/2012

J'aurais pas cru que tu pourrais sortir un si long texte le même jour! Et ton point de vue: ché pas si tu te rends compte à quel point il est unique et constructif. Je tente de m'en inspirer...

Écrit par : Christian Mistral | 05/02/2012

@ Christian:

D'avoir pu pouvoir échanger avec toi par mail de ma chambre d'hôpital m'a donné de la force et du coeur à l'ouvrage, j'ai été brave comme tu me l'as suggéré et tes pensées m'ont accompagnées. Ce texte, je l'ai construit pendant la nuit, inutile de te dire que j'ai mal dormi, l'idée de pouvoir mettre en mots m'a permise de moins souffrir et de ne pas sombrer dans le désespoir. J'ai lutté ainsi. Je n'étais pas bien sûre à mon retour de bon matin de pouvoir le retranscrire de la main gauche, mais ça s'est fait. Je ne sais pas comment ! C'est là que je mesure qu'on a des ressources et qu'elles ne demandent qu'à être activées. Et puis, tu sais tu es un moteur pour moi, bien plus que peut-être tu ne veux le croire. La puissance de l'amour est sans limite, m'en voudrais de te décevoir! c'est là sans doute le pourquoi du comment!
Quant à mon point de vue, non, je ne mesure pas à quel point il est unique et constructif mais suis heureuse qu'il puisse t'inspirer, même que ça m'énergise!

Écrit par : helenablue | 05/02/2012

@ Manouche:

Je vais tenter, oui, de me laisser faire ...

Écrit par : helenablue | 05/02/2012

@ Anne:

Ouep, c'est la douleur qui sabre le plus le moral!

Écrit par : helenablue | 05/02/2012

@ le bourdon masqué:

Plus jeune j'adorais le patinage artistique... Une telle fluidité dans les gestes... J'aurais du m'y mettre et en faire peut-être, à la place d'une chute j'aurais produit une arabesque...

Écrit par : helenablue | 05/02/2012

@ Cactus:

OK!

Écrit par : helenablue | 05/02/2012

gamin j'étais équipé de crampons métalliques de marque "LULU" avec un saillant élastique noir qui en assurait le maintien... Quel chic et quel boucan.
Bzzz... (faut que je me civilise je sais) guéris vite.

Écrit par : le bourdon masqué | 05/02/2012

Tu vas découvrir que tu sais faire plein de choses de la main gauche, tu vas voir ! Courage belle Blue, imagine que tu te sois cassé la jambe, tu serais immobilisée, là, non, tu peux marcher, travailler presque normalement, être présente à la boutique, même si tu n'es pas au top, tu restes active, et ça, c'est déjà beaucoup. Et puis, ça va te paraître futile, mais tu vas surement apprécier que ceux qui t'aiment se mettent en quatre pour confectionner à ta place les bons petits plats que tu ne pourras momentanément pas préparer... Profites en pour te faire dorloter un peu, ça fait du bien ! Bises, plein....

Écrit par : piedssurterre | 05/02/2012

@Héléna:Avec ta rage de vivre, tu trouveras toujours suffisamment d'energie et de ressort pour relever le défi. En parler à tes amis est déjà en soi, une victoire! Tu as déjà capitalisé une unité de force en toi, avec tous tes combats de femme dans ta vie professionnelle, dans ta vie de famille. Tu es une battante et ce n'est pas cette tuile qui aura raison de toi. Ta famille et tes amis ont besoin de toi. Mille bises

Écrit par : bizak | 05/02/2012

J'en ai les yeux pleins d'eau tellement tu m'impressionnes par ton désir ardent de communiquer par le mot.

Quelle force tu as, helenablue ! Maintenant que cette douleur cesse, je te le souhaite de tout mon être.

Écrit par : Venise | 05/02/2012

Je veux bien écrire pour vous...

Écrit par : J.Earthwood | 05/02/2012

J'ai toujours admiré ceux comme mon père qui sont ambidextres, une ambiguïté dans l'âme qui gouverne les mains. Malheureusement, ceux comme nous qui n'ont pas cet état de mains inné doivent apprendre à composer tant bien que mal.

L'occasion pour toi de centrer ton point de gravité, de redéfinir ta droite avec ta gauche. Qui sait bien ce qui peut sortir de ce genre de folies manuelles !

Avec les broches métalliques, tu pourrais jouer de façon surprenante de cet instrument étrange dont j'oublie le nom, celui qui se joue par imposition des mains...

Bon rétablissement !

Écrit par : Vincent | 05/02/2012

Je m'associe à tous ces commentaires réconfortants. Mais suis étonné, qu'ici, auteure et commentateurs éveillés, ne relèvent pas un sens plus profond, une interprétation différente.
Restons-en au questionnement : Si la main droite, celle qui écrit, lâche, est-ce à dire qu'il faut la remplacer par la gauche ? Ou qu'elle n'en peut plus de tout porter, d'être au centre ? Peut-être demande-t-elle une pause ? Une pause d'écriture, de pouvoir, de maîtrise ? Bon, vous m'avez compris. Dans la psy à deux balles, y'a parfois aussi du sens ;)

Écrit par : Claudio | 06/02/2012

La légende dit, que lorsque l'on se casse le poignet le 3 Février il fera beau et chaud le 27 Juin, va savoir pourquoi? Allez puisque presque tous s’affligent, votre triste Sir aussi, de ta mésaventure je te raconte celle-ci qui aura effet, je l’espère, de te dérider un peu.

Bien qu’aujourd’hui je considère avoir le doux et béat caractère d’une bonne sœur qui vient d’être enfilée par le Christ en personne, jeune, c’était une autre histoire .
À plus ou moins, quatorze ans, dans un accès de colère je me recule trois jointures jusqu’au poignet , accompagnant le geste d’un « Sacrament d’tabarnak » approprié. Malgré « l’orage » j’me rendais bien compte, et par la très vive douleur, que ma main avait une vilaine forme qui se gonflait comme une montgolfière. Je me rends à l’hôpital, où à l’acceuil de l’urgence, après les premiers constats on me demande d’avertir mes parents, raisons d’âge et tout le tralala, et, et qu’on devait m’endormir et opérer pour réparer les dégâts.
-Ça c’est produit comment?
La plus belle vérité à lui raconter à c’t’ortho, sera puisé à même les crédits du mensonge , nombreux dans de telles situations. Je te fais grâce, des parents, des explications, de l’anesthésie, du réveil, et, oh! oh! surprise, du plâtre, belle amanchure d’ostie de bébelle en gypse. Après une nuit à faire connaissance avec mon nouvel ourson…dur et blanc, au matin s’ajoutait une nouvelle difficulté, mon piano, visiblement mal préparé, dans un premier temps au bouillant élève mais surtout au poids de sa nouvelle main droite.
-Hum! Si seulement j’arrivais à dégager un peu mon p’tit doigt?
De cette gaine se dit-il. Erreur d’y avoir pensé, fatale, de l’avoir essayer…
Je descends au sous-sol dans l’atelier du père, contemple mes nouveaux instruments de chirurgie orthopédique, prends une petite scie passe-partout et commence les grands œuvres, jusqu’au dégagement confortable du plus chétif de mes cinq doigts, voilà c’est bon. Pour le piano, les extensions s’amélioraient, pour ma seconde nuit, avec mon nouveau compagnon, ça n’allait pas être le « Le voyage érotique de Simbad » qui meuble normalement les nuits des jeunes ados, ce fut plutôt « Voyage au bout de l’enfer » avec en trame comment contenir une main qui enfle quand Paris se plâtre de lui faire gant. Branle-bas, re-les parents, l’hôpital, et son urgence et, et, surprise encore, le même modèle d’ortho que la veille, identique en tous points.
-On se connaît toi et moi, est-ce qu’il y a un problème?
Demande t’il avant de constater le crime de lèse- majesté infligé à son œuvre. Je croyais les médecins limités à soigner les patients, mais capables, aussi de les engueuler aussi vertement, chapeau, lui, il réussissait les deux, à merveilles. On m’enlève toute la « réguine » et hop! les anti-inflammatoire jusqu’au lendemain avant qu’on m’afflige de mon nouveau toutou, plus costaud, celui-là, pour bien veiller au grain. Quarante-sept ans plus tard le froid et l’humidité me rappellent toujours l’époque où se côtoyaient les moments de violence et la musique pour un peu les apaiser.

Écrit par : MakesmewonderHum! | 06/02/2012

Oh Makes il m'est arrivée à peu près la même histoire...

Écrit par : laurence | 06/02/2012

Drole de dimanche... pour le Tai Chi...dans le parc de Choisy ...lumière blanche...et flocons vendangeurs... de quoi faire quelques photos sans couleur... je suis saluée par deux damoiselles qui choient de leur monture à mes pieds...
la vitesse en une courbe filée ...quelques égratignures et la monture un peu contipée... je monte sur mes grands chevaux n'écoutant que mon coeur de mère et si elles sont pressées éviter les chemins verglacés...

Écrit par : laurence | 06/02/2012

Eh ben dis-donc ! Prompt rétablissement, chère Blue. En tout cas, ta main gauche semble avoir déjà l'envie de prendre toute la couverture que lui laisse la droite pendant ses vacances !

Écrit par : TopFloorMan | 06/02/2012

@ Claudio:

:-), j'en attendais pas moins de toi! Tentant de faire de la psychologie à deux balles pour tenter de donner un sens à un accident aussi stupide! Le trottoir était une vrai patinoire, devant et derrière moi ça se cassait la gueule à tout va! Je n'avais pas les chaussures adéquates,semelles lisses, mais n'avais pas prévu cette tombée de neige intempestive en fin de journée ni ce regain soudain d'un froid polaire juste après. Je faisais pourtant attention, c'est dire, j'ai été prise de court et en bonne droitière par réflexe j'ai mis la main, pas eu le temps de voir venir la chose! Bon... De là à penser que inconsciemment ma main droite a saisi l'occasion de se mettre en repos! Quelle sotte, elle me l'aurait signalé par quelques courbatures, j'aurais compris!! J'écoute mon corps depuis un certain nombre d'années, il est on ami, là je crains que ton explication soit fantaisiste!
Néanmoins, a posteriori, c'est ce que je vais devoir faire! Lâcher prise, me reposer, me laisser faire, je n'ai jamais rien eu contre ça, c'est plus l'obligation de le faire à un moment pas véritablement propice qui est source d'inquiétude pour moi et puis l'handicap!
Je découvre pourtant que j'en ai le mental et que je commence déjà à me débrouiller . Evidemment je sollicite la main gauche mais pas seulement, les dents aussi!!
Pause! Pourquoi faudrait-il que je me pose? La détente de l'esprit et du corps fait partie de mon quotidien, je ne suis pas workaholic, malgré les apparences !!

Écrit par : helenablue | 06/02/2012

Une fracture c'est une fracture, ça arrête net, mais toi ça ne t'arrêtera sans doute pas là où tu te sens immobile, dépendante, fracturée.
Je me souviens que quand l'on doit au corps ce repos, la tête est pleine, et pas que du bon, faut faire le tri, s'accrocher à des demi-mesures vaguement passables, et à des passe-temps vraiment nourrissants.
Bref, ça demande réparation de bien "panser" sa blessure, évidemment. Nul doute que tu y arriveras mieux que quiconque. Mais c'est la liberté de ses mouvements qui reste difficile à vivre.
Cocoon, et dormir une heure de plus en hiver, ça le fait.
Penser que la rééducation sera douloureuse aussi, musculaire, élasticité, pour que cette poigne reprenne de la vigueur. Je te donnerai l'adresse d"un osthéo qui répare aussi les cicatrices au niveau "fuite énergétique", I mean, si tu le souhaites. Moi ça a formidablement fonctionné sur ma jambe après trente ans de douleurs sourdes à chaque changement de temps - Pas question de faire dans la demi mesure avec cet axe-là, celui qui tient la barre itou... ;-)
Tu viens déjà d'étirer un texte bien dense !! diantre!
Kiss Blue

Écrit par : Laure K. | 06/02/2012

Ah la neige, la vilaine! Rétablis toi vite Blue. D'ici là tu deviendras certainement ambidextre, à te voir écrire!

Écrit par : Maxime | 06/02/2012

@ Vincent:

Redéfinir ma droite avec ma gauche, sacré challenge!
Tu penses à la guimbarde quand tu parles d'un instrument étrange?

Écrit par : helenablue | 06/02/2012

@ MmwH!:

Tu as l'art de raconter les histoires... Je vais être raisonnable et pas trafiqué tout mon bardas, même si je dois bien dire que ça me démange un tantinet!!

Écrit par : helenablue | 06/02/2012

@ Bizak:

Non, elle n'aura pas raison de moi, cette tuile, juste elle m'entame un peu!

Écrit par : helenablue | 06/02/2012

Toute la compassion, l'empathie et les encouragement du grand échalas le plus instable sur ses jambes de l'humanité ! Bienvenue au club. Soit, tu n'en sera pas encore la présidente. Avec 2 x le poignet gauche, 2 x deux côtes, une fois le crâne et une fois l'épaule, toujours gauche, fracassés, le PDG, c'est moi. Alors, je te parle d'expérience : profites-en pour décompresser ; mets en veilleuse ton syndrome d'indispensabilité et encourage ton entourage à se rendre un peu indispensable et fais-toi gâter à ton tour, pardi !

Écrit par : giulio | 06/02/2012

@ Helena
j'avais prévenu, c'était à deux balles.
Depuis mon commentaire précédent, je me demande pourquoi je me suis étalé (sans me blesser vraiment - j'ai mal c'est tout) à plat dos sur la mousse du port, dans l'un des rares endroits où il n'y a ni neige ni verglas en ce moment. Je cherche encore.

Écrit par : Claudio | 06/02/2012

Outche...
Prompt rétablissement Blue.
À te voir aller comme ça de la gauche tu vas te prendre
une tendinite si ça continue!

Tu es sacrément forte et inspirante, essaie de prendre
ça mollo et relax en attendant du mieux.C'est l'occasion
de déléguer et penser à toi.
Bises et pensées.

Écrit par : Yvan L. | 07/02/2012

@ laurence:

Ton coeur de mère est énorme ...

Écrit par : helenablue | 07/02/2012

@ Claudio:

Peut-être ta façon à toi d'être solidaire ??

Écrit par : helenablue | 07/02/2012

@ Guilio:

Ah! Mon syndrome d'indispensabilité! Va pas être facile à mettre en veilleuse celui-là puisqu'il me nourrit presque autant que l'air que je respire! Et ce n'est pas par orgueil que je pêche, non, c'est un vieux système lointain mis en place par une petite fille qui n'avait trouvé que ce moyen pour exister! Vais devoir apprendre à recevoir, et à demander! Hé,hé, c'est pas gagné, mais je m'y mets!

Ben dis-donc, c'est clair que tu a la palme! étais-tu kamikaze?

Écrit par : helenablue | 07/02/2012

@ Venise:

Ce désir est de plus en plus ardent, il devient un besoin, je ne peux plus ne pas écrire!

Écrit par : helenablue | 07/02/2012

@ TopFloorMan:

épatante cette main gauche au clavier, elle m'en bouche un coin, mes nombreuses années de pratique du piano peut-être? Par contre à la mainlevée, j'écrivais mieux de la droite en maternelle, j'ai des progrès à faire!
t'as déjà essayé d'écrire de la main gauche?

Écrit par : helenablue | 07/02/2012

@ Laure:

Pour le moment, le plus difficile à gérer pour moi, c'est la douleur! Même l'humour ne suffit pas!

Écrit par : helenablue | 07/02/2012

@ Yvanl:

:-)
Une fracture à droite, une tendinite à gauche, et je me retrouve manchot!
Sans doute n'est pas encore arrivé chez vous le film qui a fait un tabac ici, mieux que bienvenue chez les cht'is, " les intouchables". Si tu as l'occasion de le voir,vas-y, il est rafraichissant et énergisant, tout en faisant réfléchir sur le regard qu'on peut avoir sur l'handicap!
Vais ménager ma monture,t'inquiète!

Écrit par : helenablue | 07/02/2012

Tout le temps.
:0)

Écrit par : TopFloorMan | 07/02/2012

:-)

Écrit par : helenablue | 07/02/2012

Aaaah. C'est donc ça, "se prendre une tuile". C'est une belle crisse de badluck. Une malchance, une infortune. Une adversité. Une belle grosse marde, quoi! Mais tu passeras au travers, of course.

Je pense à toi bien fort, belle Bleue. Rétablis-toi tranquillement. Ça prendra le temps que ça prendra.

gros becs

Écrit par : Gordon | 07/02/2012

Pour la douleur ya sûrement un doc qui peut t'arranger ça
avec une bonne prescription, non?

Vaguement entendu parlé du film "Les Intouchables".
Noté.
Vois "Mammuth" si t'as pas vu et si tu peux,
avec Depardieu dans un contre-emploi(?)
réjouissant en même temps que désespéré,
parfois même miteux.
Acteur en grande forme de jeu
mais assez lourd physiquement... :)

Take care, repose-toi bien.

Écrit par : Yvan L. | 08/02/2012

@ Sandy:

Ouep, c'est ça, et celle là elle est belle! Une crisse de badluck, comme tu dis! Je vais pas passer au travers, que nenni, chu en plein dedans mais j'espère en sortir indemne et grandie de quelque chose!
Merci pour tes pensées, belle amie, elle me font chaud au coeur!
Gros becs itou.

Écrit par : helenablue | 08/02/2012

@ Yvan :

Je suis shootée aux antalgiques mas dès que leurs effets s'amenuisent, ça me reprend! Faut que j'encaisse!

Mammuth, si, je l'ai vu, étonnant Depardieu!

Je take, care...
Toi aussi, j'espère!

Écrit par : helenablue | 08/02/2012

"Comme école de lâcher prise, c'est bonbon!" :))

Encore une fois ébahi par l’insoupçonnable richesse que tu extirpes de toute expérience, si douloureuse soit-elle par ailleurs...

Ah et puis tiens!, j’y vais de mon petit mysticomachin à deux balles: au-delà de la concrétude manifeste de conditions climatiques impromptues, étant plongée dans un maelstrom énergétique au cœur duquel tu déploies les plus subtils fluides pour canaliser les ruades du changement, inconsciente de ton pouvoir, tu as sans doute déstabilisé le Destin et ce control freak, qui n’aime pas trop jouer les seconds violons comme on sait, s’est naïvement imaginer te modérer l’ascendant par un croc-en-jambe bien vicelard, sans penser qu’avec ton légendaire ressort tu allais fatalement rebondir illico et lui bousiller par la même occasion la traîtresse patte, sans même t’en rendre compte d’ailleurs, laissant ce triste boiteux loin derrière.

Y a plein de petits marioles qui se gargarisent du "ce qui ne me tue pas me rend plus fort" nietzschéen en s’imaginant candidement qu’il suffit d’encaisser. Ben non les mecs, vous y êtes pas du tout, oubliez la volonté de puissance, le Grand Truc pour pulvériser l’adversité c’est le Blue Spring!

Écrit par : Le Plumitif | 09/02/2012

Plumi, ton commentaire est ravigotant!

Écrit par : Helenablue | 10/02/2012

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