07/03/2012
Journée de la femme... dans 23 minutes!
23:37 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : journée de la femme, pensée du moment, réflexion, réaction, partage, humain
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23:37 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : journée de la femme, pensée du moment, réflexion, réaction, partage, humain
Commentaires
Avant j'aurais dit ouin ça sert à rien... et puis, le fait est que ça ne dessert pas étant donné que ça n'évolue pas dans les sphères. Mais toi qui en côtoie tant, tu en dis quoi de la journée de la femme ?
Écrit par : Laure K. | 08/03/2012
journée de "la" femme....depuis 35 minutes ; M'amour chéri est allé me rentrer mon bois pour la nuit, c'est bien gentil. A part ça, si on ne me le disait pas, je ne m'en rendrait même pas compte, et puis, la journée de "la" femme, ça m'intéresse moins qu'une journée "des" femmes, qui m'intéresse encore moins que la prise en compte des femmes au quotidien, toute l'année. Voilà, on va "en" causer une journée, on va causer tout court, et après ? quand on a dépensé de la salive, on est bien satisfait et "politically correct" pour l'année, on a fait ça B.A.? Hum. c'est rien de dire que mes sentiments vis-à-vis des "journées de...." sont très ambivalents. :)
Écrit par : anne des ocreries | 08/03/2012
Liberté, Égalité...Sororité!
Écrit par : MakesmewonderHum! | 08/03/2012
Joli MmwH!
Écrit par : helenablue | 08/03/2012
A dire vrai, Laure, j'étais plutôt comme Anne et toi, je trouvais plutôt ça déplacé une journée de la femme, puisqu'au fond ça devrait tous les jours être la journée des femmes comme celle des hommes!
Je reste attristée qu'il faille cette journée pour qu'on parle un peu plus que de coutume des problèmes spécifiques qu'ont les femmes pour être respectées et entendues et valorisées et encouragées, en même temps je me dis que si cette journée existe, si elle a lieu d'être c'est qu'il le faut. Nous sommes toutes les trois des privilégiées, n'est-ce-pas, nous faisons ce qu'il nous plaît de faire, nous pouvons exprimer nos opinions et vivre notre vie comme on l'entend dans ses méandres les plus intimes. Evidemment nous aimerions plus de plus encore dans nos vies parce que nous tirons toutes le diable par la queue et parce que nos idéaux sont parfois mis à mal et puis parce qu'il est dans la nature de beaucoup d'entre nous d'espérer une vie meilleure et plus en conformité avec ses aspirations mais ce n'est pas le cas de toutes les femmes, loin de là, pas la peine de faire la liste de toutes les inégalités, et les humiliations, et les manques de considération dont elles sont pour beaucoup trop d'entre elles victimes.
Cette journée des femmes, je pense qu'il faut la voir comme un petit grain dans un système encore bourré d'entropie, d'idées préconçues et de peurs de l'autre. Si cela peut permettre de donner de l'espoir à quelques unes, d'éduquer et d'ouvrir la voie à quelques autres, d'éveiller quelques consciences et de donner la parole à certaines qui ne peuvent jamais la prendre alors, cette journée est importante.
J'aimerais, pour ma part qu'elle n'est pas lieu d'être parce que cela ne serait plus nécessaire...
Je côtoie beaucoup de femmes, c'est vrai, des femmes plutôt privilégiées socialement, des femmes qui ont reçues une éducation, un grand nombre de femmes qui travaillent, qui mangent à leur faim, qui pour la plupart pensent par elles-mêmes, qui pour le plus grand nombre se sentent libres dans leurs vies sexuelles, intellectuelles et sentimentales. Pourtant beaucoup d'entre elles souffrent, ne se sentent pas valorisées, ne s'aiment pas, n'arrivent pas à profiter de leur état, du contexte dans lequel elles évoluent, de leur chance de pouvoir dire et faire à leur guise. Un certain nombre d'entre elles sont encore dépendantes de leur mère, de leur mari, d'archétypes obsolètes mais tenaces. Aucune d'elles aujourd'hui ne m'a parlé de cette journée et quand je l'ai évoqué deux ou trois fois aujourd'hui, elles m'ont ou dit " foutaises", ou dit " je n'y pense jamais", ou encore " à qui ça sert?".
Alors, voyons cette journée de la femme comme une piqûre de rappel! Etre fière d'être une femme, fière de ce que cela nous donne comme possibilités et revendiquer la singularité de notre sensibilité. Et puis que les femmes plus libres et plus autonomes prêtent ainsi leurs voix à toutes celles qui ne peuvent pas le faire, que les femmes plus libres et autonomes mettent leur coeur à l'ouvrage pour plus de libertés et d'autonomie pour leurs consoeurs, et que les femmes plus libres et plus autonomes montrent l'exemple... Les hommes, les femmes, on doit tous vivre ensemble et on peut tellement faire encore mieux...
Au fond cette journée de la femme, puisqu'elle amène chacun à penser, réfléchir et s'arrêter sur le sujet n'est probablement pas si inutile, faut l'espérer...
Écrit par : helenablue | 08/03/2012
Solide main gauche. Dis-donc, il y en avait pas mal de logé dans l'hémisphère droit qui ne demandait qu'un peu de… plâtre pour sortir à gauche.
Ride on sister!
Écrit par : MakesmewonderHum! | 09/03/2012
Ah! La Femme, d'une seule main et de la gauche être capable d'un tel billet !
Écrit par : manouche | 09/03/2012
Bien répondu ! :)
Écrit par : anne des ocreries | 09/03/2012
Je te rejoins entièrement dans ta pensée, et j'ai trouve très touchant les témoignages de ces micro-trottoirs, profonds et inspirés avec de sincères doléances.
Beaucoup s'accordent à dire que nous serions plus fortes que les hommes, plus fortes à supporter, à porter tout cours, parce que de fait le corps de la femme est née pour porter, et cueillir et accueillir en son sein, en son sexe, bref... je m'égare et je me méfie des généralités. Ce qui est certain c'est que l'espace dans lequel nous évoluons a été taillé par des hommes, et qu'au gré des aléas politiques et économiques, les premiers à subir restent les femmes, enfants, handicapes et tous ceux qui n'ont droit d'être cités que comme des boucliers à telle ou telle politique dominante mais qui ont rarement le droit de siéger. Je parle des minorités, là où la femme n'en n'est pas une, de minorité. C'est cette sorte de condescendance qui est insupportable.
Combien de fois j''ai maudit les architectes urbains qui ont construit toutes les villes dans lesquelles poussettes, vélos, ou aux fauteuils roulants sont bien mal pris en compte. Les villes n'ont pas été conçus par des femmes, sinon il en serait j'espère bien autrement. Soulever 25 fois par jour une poussette de 15 kg sur les trottoirs, et vous comprendrez...
Rappel sur ce sujet: "L' Assemblée des femmes" d'Aristophane, écrite vers 396 avant J.C, une vision toute bien calquée sur l'envers d'un décor peu reluisant, ou comment les femmes s'empareraient du pouvoir pour assouvir leur désir les plus pervers: Les jeunes gens seraient obligés de coucher avec une "vieille" avant de conquérir une jeune fille... Bref elles prendraient les hommes de force..."Pour les baiser !"... voilà, c'était écrit avant que Jésus cri... et avant la libération des femmes dans les années 70 et avant que la femme possède son chéquier (comme me le rappelait un psy barbu derrière son bureau et ses fauteuils en cuir). Autant dire que la distance temporelle est encore fragile avec les omertas d'hier, et que donc oui, ma foi, rien n'est acquis, ça vaut bien une journée médiatique là-dessus.
Écrit par : Laure K. | 10/03/2012
Certaines choses me semblent quand même acquises même s'il est bon de les rappeler. Je ne crois pas possible un retour en arrière, notre génération a déjà beaucoup profité des avancées acquises de haute lutte par d'autres femmes avant nous, et la génération à venir ne se pose même pas la question de cette égalité. Certains milieux, certaines cultures retardent la mise en place de cette considération de la femme à part entière et de l'intérêt que peut avoir une voix différente, une expérience de la vie différente, une sensibilité différente mais elle est irrémédiable.
C'est en grande partie aussi aux femmes de prendre leur place et ne pas attendre qu'on la leur donne, je sais bien que c'est facile à dire pourtant j'en suis intimement persuadée. On gagne sa propre liberté. Evidemment il y a toujours des individus pour vous mettre des bâtons dans les roues et pour ne pas vouloir comprendre.
Beaucoup de choses se jouent en amont, je pense, sur ces fâcheuses pensées si difficiles à extirper de l'inconscient de tous.
Les mères ont ce rôle. Si les mères permettent à leurs filles de se vivre en femme libre, en femme responsable, en femme, si ces mêmes mères permettent à leurs fils de comprendre et de s'enrichir à leur contact de tout l'intérêt du monde féminin par une attitude créative, sensible, respectueuse et engagée. Si ces mêmes enfants reçoivent de leur père le même stimuli et le même exemple. Si cette même mère et ce même père montrent à leurs enfants toute l'ampleur et la richesse d'une vie de couple basé sur cette confiance réciproque et cet intérêt pour l'autre dans toute sa différence et dans toutes ses similitudes en tant qu'être humain, une grande partie de ces dysfonctionnements et de ces victimisations devraient être amenés à disparaître.
Crois-tu vraiment, si les femmes avaient le pouvoir qu'elles prendraient les hommes de force pour les baiser? Pour ma part, je ne ferais pas partie de celles-là, ce genre de pensées restent au stade de fantasmes disparaissant doucement avec le temps et la prise de confiance en moi.
Peut-être même que les femmes ont un pouvoir qu'elles ignorent, dont elles ne se servent pas suffisamment? Peut-être qu'une plus grande sororité leur donnerait les moyens d'agir dans le bon sens pour elles. En cela cette journée de la femme a sa place, faire comprendre au plus démunies qu'elles ne sont pas seules, qu'elles ont droit d'exister et de vivre comme elles le souhaitent. Que d'autres se battent pour encore plus de possibilités et de libertés d'expression et d'action, que beaucoup d'hommes comprennent et valident, qu'ils ne sont pas tous des brutes épaisses assoiffés de pouvoir et de sexe, que sur cette planète un certain nombre d'humains ont une vision d'une vie plus juste et plus harmonieuse et une envie de faire bouger les choses dans le bon sens, que beaucoup d'individus veulent oeuvrer pour laisser une terre plus généreuse et plus ouverte à leurs enfants, que toute vie a son importance et vaut la peine d'être vécue.
La femme, l'avenir de l'homme et réciproquement pour peu que l'un et l'autre puissent être eux-mêmes ensemble. En cela, il est bon de rappeler que la femme existe et à quel point elle compte dans une société, à quel point la respecter c'est avancer, à quel point lui permettre c'est grandir, à quel point l'échange ne peut alors que faire progresser l'humanité. La journée de la femme, c'est la journée de l'être, au fond, non?
Écrit par : helenablue | 11/03/2012
J'ai pris le temps avant que de te répondre, parce que ce flibustier d'Aristophane me demandait quelques enquêtes pour saisir le fond de sa pensée. Je n'ai pas poussé l'analyse et la critique assez loin mais il écrivait ses pièces avec un goût certain pour la satire amère, la comédie et condamnait de ce fait en la dénonçant une certaine perversion des moeurs... "ce conservateur d'instinct, et, n'ayons pas peur des mots, réactionnaire viscéral, attaché au parti aristocratique, dissimulant à peine son admiration pour le régime politique de Sparte, cet auteur se raccrocha à la nostalgie du « bon vieux temps » en accumulant les préjugés les plus éculés et en usant avec force de l'arme de l'indignation pour dénoncer les nouveautés sous toutes leurs formes."
Voilà pour Aristophane et son Assemblée des Femmes, que j'avais découvert au mois d'août à Arles, dans la mise en scène signé par la compagnie Actéon. J'ajouterai qu' à cette occasion nous avions eut une vive discussion entre le metteur en scène, Eric Mc Comber et moi-même au sujet de la femme et de sa prise de parole. Citant Catherine Breillat et sa fameuse scène finale de son film Romance X... bref, ce serait long de développer, mais je n'étais pas du tout d'accord avec eux deux.
Si Les femmes, je dis bien "les" et non pas "une femme" arrivaient à dépasser numériquement les hommes dans une assemblée, je n'ose imaginer qu'elles abuseraient ainsi de leur supériorité numérique pour faire passer de telles lois, avilissantes et vengeresses contre la gente masculine. Simplement parce que la notion du Pouvoir est à mon avis, différemment perçue et différemment actée par les femmes. J'essayais de trouver un exemple de société "organisée" principalement par des femmes, et j'ai retrouvé la piste de la tribu des Naxis (ou Mosso) en Chine, comme un exemple rare d'une organisation sociale principalement régie par les femmes.
Je vous laisse le loisir de lire ici ce qu'on en dit:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Moso
C'est un exemple d'organisation social intéressant... je n'ai pas les réponses quant à savoir comment les hommes le vivent, mais il apparaît un certain respect de vivre ensemble sans les contraintes de la possession.
N'est ce pas là, le sentiment intrinsèque à tout pouvoir que celui de "posséder", en fait ? je me demande... et quelle que soit la nature du sexe, le pouvoir assimilé à la possession demeure une question philosophique intemporel à l'être humain.
Quant à cette notion de sororité, elle hériterait aussi peut-être des bienfaits d'un tel respect, qui est de ne pas vouloir posséder l'autre ( mari et enfants) ou de considérer une autre femme comme une rivale, mais bien comme une égale, avec qui le partage serait facile, évident et constructif.
Reste le sujet des enfants, et là pour ma part, je dois reconnaître que je n'ai en exemple qu' une sorte d'homme absent, je serais bien mal placé pour dire ce qu'il en est de leur "pouvoir" sur l'éducation des enfants, et du coup sur leur place dans l' organisation sociale intrinsèque à une famille. Je ne sais pas. je n'en sais rien, il y a cas d'impuissance dans ma propre famille. Je me méfie autant des mères castratrices mais respectent néanmoins leur soif de liberté, et celle-ci doit se conquérir non "contre" l'autre mais avec lui. Encore une fois, je n'ai pas eu d'exemples très flatteur du masculin,ce qui a sans doute jouer beaucoup dans ce que je puis lui accorder. L' égalité des sexes demeurent assez mystérieuse pour moi, en fait... L'homme serait plutôt de l'ordre de l'étrangeté. Je ne le comprends pas bien, et suis toujours étonnée de trouver une sensibilité que je connais plus évidemment avec des femmes. C'est tout l'inverse de toi.
En cela, il nous faut d'abord reconstruire nos propres schémas humains et oublier son propre terreau familial pour pouvoir accueillir intelligemment l'autre.
Se positionner en tant que mère, que père, femme et homme hors des schémas est un combat tout aussi prégnant que français ou étranger, en fait. Oui. Il s'agit de savoir accueillir et non pas condamner.
Peut-être que les générations suivantes sauront faire la part des choses, mais à l'heure où les familles se recomposent à loisir, que les familles monoparentales sont légions, il est difficile d'imaginer la nature des rôles au sein des futures familles et de savoir si par exemple en France, le pouvoir politique accueillera les femmes comme une vitalité nécessaire pour gouverner la cité, plutôt qu'un combat sans fin sur l'égalité. Et il est encore plus difficile en tant que maman solo d'éduquer son enfant à cette "parité".
Écrit par : Laure K. | 12/03/2012
@Laure
Et bin, au moment précis où l'on croyait qu'il n'y avait que lumière sur l'objet du sujet, voilà que tu nous arrives avec l'idée qu'il faille jongler, aussi, avec toutes ses ombres, de la plus claire à la plus sombre. Décidément, sont casse-pied les gens du cinéma...(smile!) Ajouté aux Naxis, il y a chez plusieurs peuples ou Premières Nations amérindiennes une organisation sociale beaucoup plus matriarcale où les femmes détiennent beaucoup de "pouvoir" c.à.d l'exercice de la parole et l'expression de ses vues sur les structures fondamentales de leurs modes de vie. Rien de trop commun avec les sociétés qui ont participé à leur presqu'anéantissement.
Un des aspect les plus remarquables de leur façon de vivre concerne justement les enfants et leur éducation. Cette notion de parentalité, dans toutes ses déclinaisons qui sont le lot de nos vies, et bien elle est bien différente. Leurs enfants appartiennent à tous et sont l'entière responsabilité de tous et chacun. Ils s'épannouissent déjà avec un très haut degré de liberté sans distinction de filles et garçons. La réprimande ainsi que toutes violences corporelles à des fins "d'éducation" n'existe pas, on ne touche pas aux enfants, point! Encore une fois , sommes loin de nos méthodes...
Suis pas trop certain que le pouvoir relève du genre plutôt que de l'individu lui-même.
Forcé d'admettre que les hommes s'y retrouvent majoritairement à l'exercer ne fait aucun doute. Qu'il découle de l'usage primitif de la force pour s'installer et se répercuter, jusqu'à aujourd'hui, plus subtilement dans tous les éléments qui contrôlent nos sociétés, ce même pouvoir il est bien masculin, celui des femmes beaucoup moins.
Il n'y a pas non plus d'exemples probants qui nous indiquent que l'exercice du pouvoir par des femmes soit ou est été plus intéressant non plus. On le dira calqué sur le modèle établi historiquement par les hommes, c'est toujours un peu mince. J'y reconnait la même soif et la même mise à profit du travail des uns et des autres pour soi, pas avec le même langage bien sûr mais bien la même finalité, l'appropriation individualiste, le gain personnel.
Les hommes usaient de la force et de l'intelligence pour lever les armées et conquérirent leurs nouveaux royaumes et ainsi transmettre que la fin justifie presque toujours les moyens. Aujourd'hui nous avons bien malheureusement que cette résultante, un fractionnement social où l'on divise, non plus hommes et femmes mais bien individus entre eux dans le pire des aveuglements et détournement de ce qui devait, à priori, nous séparer des bêtes, l'usage de l'intelligence pour croire cumuler plutôt que de savoir partager ensemble. Et puisqu'il s'agissait, en filigrane, de nos rapports entre hommes et femmes faudrait peut-être voter pour une Journée Androgyne, genre tous les 29 février puisque qu'on les retrouvent à toutes les années bissextilles!
Écrit par : MakesmewonderHum! | 12/03/2012
Ca me plait bien la journée androgyne...une sans genre...simplement le sourire...
Écrit par : laurence | 12/03/2012
Ca me plait bien la journée androgyne...une sans genre...simplement le sourire...
Écrit par : laurence | 12/03/2012
:-)
Faire de la lumière et faire de l'espace au sujet féminin est la moindre des choses, mais l'éclairer verbalement demande un peu de temps.
En y réfléchissant je trouve effectivement que la question du pouvoir homme/femme ne tient que parce qu'on les dissocie économiquement et donc socialement. Je suis d'accord avec toi sur l'individualisme prégnant qui fait que nos société ont la fâcheuse tendance à vouloir toujours diviser le monde en deux: moi et les autres, les hommes et les femmes, les noirs les blancs, ceux qui écoutent la télévision et ceux qui regardent la radio, ceux qui épluchent leurs patates et pis ceux qui font de la mousseline. Bref, le monde se divise et le pouvoir de la purée industrielle finit par dominer le goût des choses. Nan ?
"Il n'y a pas non plus d'exemples probants qui nous indiquent que l'exercice du pouvoir par des femmes soit ou est été plus intéressant non plus." ah, et c'est là que le bas blesse puisque aucune société n'a été mise en place par des femmes.
On devrait tenter une émission télé avec que des femmes à bord pour construire trois bout de bois de radeau, on y verrai peut être un peu plus claire... non, je plaisante, quelle horreur ! Enfin, voilà , il n'y a pas d'exemples à part peut être dans certaines tribus. Et là, les femmes ne sont pas idiotes au point de se lier nuit et jour avec leur conjoint et de perdre ainsi une certaine liberté, c'est ce que je vois. Il faudrait en lire un peu plus sur le sujet.
Et sinon, je vote Oui pour une journée bissextile, androgyne, hermaphrodite , ou "la journée asexuée", elle s'intitulerait
L'ADMG: Annulation de la division du monde par le genre.
C'est un bon programme pour se présenter aux élections, ça ?
Écrit par : Laure K. | 12/03/2012
J’embarque sur ce radeau , l’AMDG. Peut pas être pire que le Titanic ou le Costa Concordia, tous les deux de mains d’hommes, hé, hé!
Écrit par : MakesmewonderHum! | 13/03/2012
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