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04/03/2013

Fashion-week again

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- Collection Ilaria Nistri -



La Fashion-week, c'est récurent, deux fois par an. Stimulant, étourdissant, fatiguant, stressant et magique en même temps.

Beaucoup pense que la mode est un art mineur. Beaucoup n'imagine même pas à quel point la mode est loin d'être futile et inutile. La mode révèle, la mode instruit sur l'état du monde, la mode fait rêver, la mode s'aventure, la mode est une sorte de miroir, la mode parle du futur en tenant compte du passé, elle est présence, elle est réalité tout en étant evanescence et subtilité. Elle fait partie de ma vie, c'est mon métier et chaque jour qui passe j'apprends d'elle. La mode c'est la manière d'être, le mode de vie, l'expression corporelle, le social, le paraître et la difficulté d'être, le temps, la géographie, c'est un langage, une poésie, une thérapie et un business aussi. Immergée en pleine euphorie créative et concentrée pour tendre au parfait dans ce que je tente de transmettre, je suis épuisée mais satisfaite, j'ai bien oeuvrée et ça n'est pas une tâche aisée.

" La mode se démode, le style jamais " disait Gabrielle, quelle femme tout de même! C'est un des autres intérêts de cette matière qu'il faut toujours faire évoluer, on ne peut s'endormir sur ses lauriers ni vivre dans le passé, c'est avancer qui compte et avoir une vision, un goût, et, une façon d'être femme, à défendre. C'est ça qui me remue et qui me donne l'énergie de plus de vingt fois sur le métier remettre l'ouvrage!

En attendant, de toujours et encore polir et façonner, vais remettre mon grand corps entre les bras ailés de Morphée. Bonne nuitée!



Commentaires

Tu vas passer une semaine fabuleuse, comme un poisson dans l'eau ! faudra nous raconter !

Écrit par : anne des ocreries | 05/03/2013

@ anne:

Oui, promis, je vais vous raconter... Pour le moment je suis complètement immergée dedans...

Écrit par : helenablue | 05/03/2013

lla "haute couture" est une façon de mettre en avant non seulement le travail du créateur mais de toutes ces "petites mains" qui dans l'ombre réalisent des prouesses de couturières. Quand j'étais tout minot j'allais jouer avec la petite voisine dans le magasin de son père , un tailleur vietnamien,. J'adorais cette ambiance formidable au milieu de tous un tas de rouleaux de tissus, il travaillait sur une vieille machine à coudre noire avec une pédale. d'autre fois je le regarder tracer avec sa craie bleu le modèle à découper avec ses énormes ciseaux. Il y avait dans ce magasin une senteur particulière que je n'oublierai jamais. On s'amusait avec la copine à faire des habits pour sa poupée avec les coupons de tissus qui avait servi aux clients pour choisir le tissu de leur commande. Une fois par an mon père lui commandait un habit du dimanche pour chacun de nous. J'avais ainsi une chance extraordinaire de voir mon costume se faire de AàZ
Je crois que c'est cette expérience qui ma donné le goût et le respect pour le mêtier de "Tailleur" qui était aussi de la "haute couture artisanale.

Écrit par : alex | 05/03/2013

@ Alex:

Oh! Alex! merci pour ton histoire...
C'est un vrai métier, tu as raison, et il ne faut pas l'oublier. par chance dans le mien, je rencontre des gens qui ont ce respect du travail bien fait et la passion chevillée au corps.

Pour ce qui est de mon enfance. Là, je me suis disons, désolidarisée des valeurs familiales, pas de livres, pas de films, pas de fringues, pas de plaisirs (!!) et pas de désirs (!!!!!!), le diable pourrait venir! Je ris...
Toujours est-il que ma maman ne s'est plus autorisée ce genre de douceurs féminines et m'a empêchée longtemps par l'exemple d'y accéder. Sauf que pour moi l'eau bénite, c'était pas vraiment le pied! J'ai été contenue et tel un bonsaï me suis adaptée pour finalement sauter des étapes. C'est étonnant. J'étais la plus "bouseuse" de mon internat, sans rire, et j'ai maintenant en clientes qui me demandent conseils les mêmes qui me montraient du doigt dans la cours de récré!

J'ai un grand respect pour tous ces gens qui oeuvrent, qui créent, qui coupent, fabriquent, inventent. C'est dingue tu sais. J'ai été invitée l'année dernière à participer à un audit organisé par le ministère de l'industrie sur les métiers de la mode. J'étais la seule personne à avoir accepté de venir en tant que bout de la chaîne! Les commerçants ont toujours un peu de mal à sortir de leurs tiroirs caisse. Mais là, Alex, j'ai découvert un monde! Un tel fabriquant de fil, un autre de tissu,le troisième façonnier et le dernier fournissant le vêtement dans son entièreté, les bureaux de style, les créateurs, la chaîne au grand complet! j'ai été fascinée par l'ardeur que chacun mettait dans son métier et la conscience de l'importance du travail bien fait, de l'amour de la chose!
Tant qu'on approche pas le coeur, on ne comprend pas le geste.
Tous ces gens qui fabriquent, pensent, créent, innovent, avancent, m'ont demandé mon avis, m'ont écoutée, et j'ai dit, expliqué mon ressenti, fait remonter les informations que je glanent sur le terrain au jour le jour, et ils ont été formidables! J'ai reçu des gestes d'amour, c'est peut-être con de dire ça, dingues. Parce que tout le monde a besoin de sens dans ce qu'il fait, ce qu'il produit, ce qu'il crée, de sens et d'interférence, de consistance, de répondant, d'interactivité.
Alors, la mode, comme je l'appréhende, m'apporte ça. j'aide les femmes à être plus belles et surtout à être mieux dans leur peau, je les aide à s'aimer. Et à se défaire de vieux oripeaux, leur éducation, les idées préconçues, les images véhiculées, et le regard des autres souvent tellement assassins.
:-)
Pardon Alex...
Je suis tellement passionnée que je me suis lâchée!

Écrit par : helenablue | 05/03/2013

Les commentaires sont fermés.