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16/11/2015

Vendredi 13

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C’est horrible, c’est triste, et c’est particulièrement violent ce qui s’est passé à Paris ce Vendredi 13 Novembre. On savait ça possible mais on ne voulait pas le croire, on le craignait sans vouloir le voir et puis on a tellement envie de penser que ça ne peut pas exister une barbarie pareille, un non sens de vie, une si grande perte d’humanité essentielle. Pourtant il s’avère que si, la réalité dépasse l’entendement. Je ressens une profonde tristesse pour ces gens fauchés dans leurs vies, dans leurs jeunesses, dans leurs désirs, je ressens aussi une profonde solidarité entre nous tous qui ne voulons pas de cette manière de faire, de voir, et d’exprimer la vie, la vie et ses complexités, ses richesses, ses paradoxes, ses cheminements. Cet extrémisme tueur, vengeur, aveugle et sans fondement si ce n’est la haine de tout, nous oblige à nous mobiliser, à réagir, à dire ce que nous faisons chaque jour de notre vie, ce que nous espérons, ce à quoi nous aspirons, ce qui nous anime, cette foi dans la liberté de pouvoir être, différent et pourtant si semblable, notre diversité, notre volonté d’aimer et de partager, notre liberté. Au –delà des religions, des traditions, des cultures et des façons d'envisager la vie, il y a ce tronc commun d’ouverture et de tolérance, ce tronc commun d’envie de bien vivre ensemble, de pouvoir s’aimer, de pouvoir fonder une famille, de pouvoir créer, de pouvoir se dire et, je crois en ce tronc commun. Oui, je crois à cette volonté commune de vouloir bien vivre ensemble, chacun pouvant être soi. Cette volonté de transmettre à nos enfants un monde meilleur, et cette volonté d’en découdre aussi avec cette ombre mortifère et méchante, cette ombre tueuse, cette ombre déshumanisante. Ensemble, nous pouvons bien plus que seul en partageant d’un même cœur, notre humanité et notre volonté de la voir exister. N'ayons pas peur, nous sommes bien plus forts encore avec l'amour de la vie et de l'amour qui nous porte, tous !

 

 

11/12/2013

Erwin Blumenfeld

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Principalement connu pour ses photos de mannequins en une des magazines américains Vogue et Harper Bazar dans les années 40 et 50, le juif allemand Erwin Blumenfeld (1897-1969) a avant tout commencé sa carrière en Europe et loin du monde de la mode. Ce sont ces heures noires d'une Europe en guerre que le Jeu de Paume a voulu mettre en lumière. Le spectateur suit ses premiers pas dans le monde de l'art qui prennent la forme de dessins et collages en tout genre et dans lesquels la guerre et Charlie Chaplin ("Charlie", 1920) sont des thèmes récurrents. Puis, après cette période dada, arrive la photo. Des portraits en studios, majoritairement de femmes, des nus, du noir et blanc... C'est la naissance d'Erwin Blumenfeld le surréaliste. On y comprend qu'il aime transformer la réalité et jouer tantôt avec le sujet, en insérant des objets déformants dans le cadre (comme un miroir dans ce nu déroutant "M's torso in mirror"), tantôt avec les négatifs en chambre noire. La solarisation, la distorsion des visages, la superposition, surexposition et multiplication des négatifs deviennent sa marque de fabrique. On les retrouve tout au long de sa vie non seulement dans ses travaux de mode mais aussi dans ses œuvres plus personnelles et engagées ("Hitler, Graunfresses, Hollande", 1933, superposition de négatifs d'un portrait d'Hitler avec des radiologies d'un crâne). De salle en salle, on ne perd jamais ce fil conducteur qu'est l'art de la vraisemblance et on ne fait qu'apprécier de plus en plus cette parfaite technique photographique qui semble lui être innée. 

- Caroline Pomes -


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La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu
C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu.

Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs,

Parfums éclos d’une couvée d’aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l’innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.

- Paul Eluard -


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" Tant de mains pour transformer le monde, et si peu de regards pour le contempler."

- Julien Gracq -


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07/09/2013

D'un pont à l'autre

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Ca m'a prise d'un coup. Il faisait beau, très beau, chaud, très chaud ce jour là à Paris. Tout invitait au voyage et à la rêverie. J'étais bien, heureuse, légère. Quand j'ai vu le Seine, j'ai été transportée. Plus qu'à l'ordinaire. Je me suis souvenue que j'avais toujours voulu et que je n'avais jamais fait. Alors je me suis lancée, j'ai pris mon billet, pour une heure de croisière, sous les ponts de la grande cité. Pont de la Concorde, pont Alexandre III, pont de l'Alma, pont des Arts, pont de Bir-Hakeim, autre réalisation de Gustave Eiffel, pont de l'Archevêché, le plus bas de Paris, pont de Sully, pont Neuf, pont Marie qui passe pour être le plus romantique. Est-ce sous celui-ci qu'il est de tradition de faire un voeu dans un baiser pour que la chose se réalise ? En tout cas, pour moi, le voeu de couler quelques moments paisibles sur la Seine en bateau est bel et bien réalisé. Beauté.

 

08/07/2013

Toujours à Paris

Il fait chaud, très chaud dans les salons de la mode. Il y a des gens, beaucoup de gens qui arpentent les allées, de longues allées débordantes de vêtements de toute sorte, de chiffons, de foufs, de ce qui sera l'année prochaine le costume de chacune. C'est éprouvant de croiser toute cette matière, d'être assomée par des buits incessants de soi-disant musique de maintenant, on se croirait dans une "rave" qui est bien loin de faire rêver. J'ai hâte de retrouver mon chez moi, mon univers, je me sens un peu décalée dans cette jungle, dans ce fatras de tissus bariolés, dans cet amas d'individus pas si beaux, dans cette masse, cette transe obligée. Déjà deux jours que je m'immerge dans tout ça, que je marche, regarde, tente de trouver l'inspiration et parfois la trouve au croisement de nulle part comme hier, ce jeune créateur italien au physique envoûtant qui avec son épouse crée une maille femme sensible et sensuelle aux couleurs délicates et qui me redonne foi dans mon travail. Je passe alors après des heures de néant ma première commande et imagine le plaisir que je vais avoir à partager cette découverte avec les femmes qui viennent s'habiller chez moi.

 

04/07/2013

Fashion Week

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- Photos Melvin Sokolsky -

 

22/06/2013

Standing Woman

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Sculpture de Gaston Lachaise


 

« Tu es la déesse que je cherche à exprimer en toutes choses »  écrit Gaston à sa femme Isabelle qui sera toute sa vie son inspiratrice en ne posant jamais pour lui comme modèle, Gaston préférant travailler de mémoire.

Créée en 1932 et installée en 2000 dans les jardins des Tuileries, "Standing Woman" est caratéristique de l'oeuvre de Lachaise par ses formes voluptueuses, ses longues jambes et son torse puissant, à l'image des déesses antiques de la fécondité.

Impressionnante.

  

05/06/2013

Tamara de Lempicka

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Tamara est contemporaine de l'Art déco. Elle crée ses plus belles œuvres de 1925 à 1935. Sa carrière et sa vie sont plus que liées à ce mouvement dont elle est la plus célèbre représentante. Illustration des Années folles, d'un mode de vie, d'une forme de mondanité et de liberté de création et de pensée, elle adopte un style très particulier qui lui donne une place tout à fait à part dans l'art moderne. Inclassable, elle signe pourtant les plus beaux chefs-d'œuvre de l'Art déco.

La Pinacothèque de Paris choisit aujourd'hui de montrer l'œuvre de Tamara et d'illustrer la manière dont cette artiste, par ses travaux mais aussi par sa personnalité inclassable et ambiguë, va coller parfaitement à la période qu'elle incarne. Sa vie très mondaine et théâtrale est une succession de mises en scène donnant le premier rôle à la modernité et au luxe. Ce rapport à la transgression et aux idées progressistes en fait sans doute le personnage le plus troublant du début du xxe siècle. Jouant sans état d'âme sur les attitudes érotiques des femmes, ou tout au moins leur sensualité, elle les place néanmoins dans un univers néo-cubiste et profondément Art déco.

 

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Tamara de Lempicka, femme mondaine, libertine et audacieuse est le genre de personnage qui me séduit et m'inspire. Elle met en scène sa propre vie et n'hésite pas à affirmer sa personnalité belle, forte, inclassable. Celle qui fut nommée la reine de l'art déco est pleine de mystères...

 

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- À la Pinacothèque de Paris, du 18 avril 2013 au 08 septembre 2013 -

 

04/03/2013

Fashion-week again

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- Collection Ilaria Nistri -



La Fashion-week, c'est récurent, deux fois par an. Stimulant, étourdissant, fatiguant, stressant et magique en même temps.

Beaucoup pense que la mode est un art mineur. Beaucoup n'imagine même pas à quel point la mode est loin d'être futile et inutile. La mode révèle, la mode instruit sur l'état du monde, la mode fait rêver, la mode s'aventure, la mode est une sorte de miroir, la mode parle du futur en tenant compte du passé, elle est présence, elle est réalité tout en étant evanescence et subtilité. Elle fait partie de ma vie, c'est mon métier et chaque jour qui passe j'apprends d'elle. La mode c'est la manière d'être, le mode de vie, l'expression corporelle, le social, le paraître et la difficulté d'être, le temps, la géographie, c'est un langage, une poésie, une thérapie et un business aussi. Immergée en pleine euphorie créative et concentrée pour tendre au parfait dans ce que je tente de transmettre, je suis épuisée mais satisfaite, j'ai bien oeuvrée et ça n'est pas une tâche aisée.

" La mode se démode, le style jamais " disait Gabrielle, quelle femme tout de même! C'est un des autres intérêts de cette matière qu'il faut toujours faire évoluer, on ne peut s'endormir sur ses lauriers ni vivre dans le passé, c'est avancer qui compte et avoir une vision, un goût, et, une façon d'être femme, à défendre. C'est ça qui me remue et qui me donne l'énergie de plus de vingt fois sur le métier remettre l'ouvrage!

En attendant, de toujours et encore polir et façonner, vais remettre mon grand corps entre les bras ailés de Morphée. Bonne nuitée!



26/01/2013

Soir Bleu

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- Edward Hopper -

 

18/01/2013

Manu Katche

Tout à l'heure, au café de la danse, Bastille, Paris... Vais découvrir... Vous emmène avec moi!

 

 

22/11/2012

I am free

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- Oeuvre de Moataz Nazr -


Voilà une idée tout à fait singulière. Moataz Nazr invite les individus à ouvrir grand leurs ailes. N'avons nous pas tous eu ce fantasme, cette vision de nous ailés, cette envie de prendre notre envol? L'artiste raconte qu'en Chine, peu d'individus osaient monter les marches pour vivre cette transcendance. Lourd de sens dans ce pays où l'individualité n'est pas de mise. En ce moment à Paris, jusqu'au 17 Mars 2013 dans le cadre de l'exposition Par nature, j'irais bien loger mon grand corps entre ces immenses ailes du désir...




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05/11/2012

Hervé Brisepierre ou l'expression de la matière

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- Photo Jéremy Charance -


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- Photo Patrick Natier -


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- Photo Laurence Guez -


Le travail du sculpteur Hervé Brisepierre commence invariablement par la rencontre avec le matériau.

C'est dans les pièces de bois les plus nobles qu'il trouve son inspiration, en particulier dans les loupes: Loupes de Chêne, de Peuplier, de Frêne Olivier, de Châtaignier, mais aussi dans des pièces de Chêne ou d’Alisier.

 

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- Photo Patrick Natier -

 

Toutes ses oeuvres témoignent d'une lointaine et authentique passion pour le bois. Elles dégagent une aura puissante qui vient de l'application d'un artisanat raffiné sur des objets totalement naturels.

Le développement tourmenté de l'arbre inspire en effet à Hervé Brisepierre un travail de sculpture et d'incrustation très personnel.

L'artiste nous livre un nouveau langage; en symbiose avec son matériau, il instaure un dialogue fécond avec la matière.

 

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- Photo Laure Kalangel -

 

 C'est avec des mots très simples qu'il explique son travail :

"Un peintre a devant lui une toile vide, moi j'ai un support qui est vivant, qui a des fils, des noeuds, des accidents, j'essaie de mettre en valeur le dessin du bois".

 

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 - Photos Patrick Natier -


 

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- Photo Laurence Guez -


 

Pour se faire, il a su se doter d'une palette des plus riche. La profusion de matières qu'il utilise est inouïe : Pierres semi précieuses (Lapis Lazuli, Agate, Jaspe, Turquoise), cristal de roche, verre, ivoire, nacre, corne, bois fossilisés (dits "silicifiés"), essences de bois les plus diverses dont le Palmier et de nombreuses loupes, ainsi que des métaux variés (argent, laiton, acier, bronze, cuivre), la liste semble infinie…

 

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- Photos Laurence Guez -

 

Par cette richesse, il réinvente en le dynamisant l'art de l'incrustation. C'est cette intervention très contemporaine, faite de respect et de liberté, qui nous touche dans ses oeuvres.

 

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- Photo Jéremy Charance -

 

L'objet naturel est réintroduit dans le royaume des humains par les mains habiles et créatives de l'artisan qui lui insuffle mouvement, poésie et sensualité. Expression de la matière, Art puissant et bien enraciné.

 

- Patrick Natier -

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 - Photo Laure Kalangel -

 

 

Hervé Brisepierre  vit et travaille aux Baux de Provence. Il expose régulièrement à St Rémy de Provence, Maussane les Alpilles, les Baux de Provence. Certaines de ses pièces sont en exposition permanente à l'Oustau de Baumanière.

 

Dernière exposition en date : Galerie Quint-Essences à Neuchâtel - Suisse (octobre 2012 .

Prochaine exposition : Galerie 92, rue Grande à Saint Paul de Vence (décembre 2012)

(Pour une bonne part, ses oeuvres ont été acquises par des collectionneurs américains)



Atelier Brizepierre - Le Mas d'Auge - 13990 Fontvieille
Contact : herve.brisepierre@orange.fr   Tèl : +33 6 95 25 35 07
 



16/07/2012

On the road

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Le bitume, au hasard d'une promenade à Paris, m'a dit ce que j'avais envie d'entendre. Il a caressé mon esprit avec subtiité et rare étonnement et m'a transportée... Suis restée très fleur bleue comme mon nom l'indique Hé,hé. Aujourd'hui j'ai foulé du pied, ce message. J'en reste dans le ravissement. J'en croyais pas mes yeux, écrit là, craie sur goudron sur mon passage juste à quelques foulées du métro Convention! Nan, ça frise l'ironie moi qui en ai tellement besoin, tellement envie. Toujours en manque de marque de sympathie, pas rassasiée, attentive. Petite fille encore...au fond. J'ai pas honte de le dire: j'aime être aimée, oh oui, j'aime ça, j'aime, j'aime , j'aime et j'en ai besoin. Et j'ai besoin qu'on me l'exprime, qu'on me le dise, qu'on me l'écrive, qu'on me passe sur le corps, qu'on me l'imprime. Euh! Pas vous?

 

 

06/06/2012

L'Aléatoire, Paris

 

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- Photo Laurence Guez -

 

La Bièvre s'écoule tranparente sous nos pas, fusion des glacis, sublimation des soies. Entre deux eaux, les matières jouent de leurs artifices. Travail photographique sur papier et soie de Laurence Guez et Patricia Chichmanova Paris, 29 rue de Bièvre portes ouvertes des ateliers d'artistes Samedi et dimanche 9 et 10 juinde 14h à 20h.

 
 

19/01/2012

Paris, la mode and me

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" La mode selon laquelle nous pensons change comme la mode selon laquelle nous nous habillons et pour la plupart des gens, il est impossible, de penser autrement que suivant la mode de leur époque."

- George Bernard Shaw -


14/10/2011

D'elle à nous

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" Elles ont l'air de dialoguer entre elles... mais ce n'est que pure apparence. Le vrai dialogue se fait avec vous, vous qui passez. Alors ces images reflètent ce que votre âme y projette. Rieuses ou mélancoliques, elles vont se loger dans votre mémoire. Il y a tant de place ici pour le quotidien et le rêve."

- Laurence Guez -

  

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Vernissage, ce soir, à partir de 18h30.

Mairie du XIème, salle Olympe de Gouges, 15 rue Merlin, Paris.

 

 

29/07/2011

Une cour d'honneur, un ballet, un moment de grâce partagé

 

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Je n'avais encore jamais battu les pavés de la cour d'honneur des Invalides, chose faite grâce à une des mes ailes qui m'y a entrainée afin d'y voir en plein air Roméo et Juliette de Thierry Malandain. Je n'ai pas la culture étonnante et la même passion intense que Laurence pour la danse, je ne peux donc en parler aussi bien qu'elle le fait. Je peux par contre évoquer sans détours l'émotion déjà particulièrement forte d'entrer dans ce lieu majestueux, le bonheur d'être là avec elle à l'idée de partager un moment particulier et rare, le plaisir de découvrir, de voir autre chose, d'entendre une musique jamais entendue et d'apprécier les gestes gracieux de corps évoluant sur scène avec une ferveur palpable pourtant dans une atmosphère plutôt fraiche et brumisée. Merci belle amie.

 

 

 

11/07/2011

Claude Cahun

 

" Je vais jusqu'où je suis, je n'y suis pas encore."

- Claude Cahun -

 

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Une fois de plus à Paris, je retrouve mes deux L. et l'une d'elles propose qu'on aille au Jeu de Paume voir l'exposition de photos de Claude Cahun. Toujours curieuse de tout et ouverte, je suis emballée à l'idée de découvrir encore quelqu'un qui jusqu'alors m'était totalement inconnu. Ce fut une rencontre autant picturale que littéraire. J'ai toujours eu un faible pour les surréalistes, encore quelque chose que je ne m'explique pas et là, je peux dire que cette femme par sa démarche, sa volonté, ses explorations identitaires et l'expression de son art m'a touchée.

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" Nul n'est pris qu'à ses propres sortilèges."

- Claude Cahun -


Claude Cahun, née Lucy Schwob (1894-1954), est à la fois écrivain, femme de théâtre, et photographe.

Intimiste, poétique et largement autobiographique, l'œuvre de Claude Cahun, qui s’étale sur une vaste période allant de 1910 à 1954 — peu avant sa mort —, échappe aux tentatives de classification ou de rapprochement. Ce sont sans doute ses autoportraits qui ont suscité le plus d’intérêt. L’artiste s’y sert de sa propre image pour démonter un à un les clichés associés à l’identité. Claude Cahun s’est réinventée à travers la photographie (comme à travers l’écriture), en posant pour l’objectif avec un sens aigu de la performance, habillée en femme, en homme, cheveux longs ou crâne rasé (chose des plus incongrues pour une femme de l’époque).

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Longtemps méconnue, l'œuvre photographique de Claude Cahun s'est imposée ces dernières années comme l'une des plus originales et des plus fortes de la première moitié du XXe siècle. Elle marque rétrospectivement un jalon capital dans l'histoire du surréalisme tout en faisant écho à l'esthétique contemporaine.
L’exposition du Jeu de Paume, la première de cette importance en France depuis seize ans, réunira un large ensemble d’oeuvres majeures, dont quelques pièces peu connues ou jamais exposées, et mettra en valeur à la fois la diversité et l’unité de la démarche photographique de Claude Cahun.

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- La photo préférée de Laurence, de Laure K. aussi. -

 

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- Les deux que j'ai préférées pour ma part... -

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- Celle-ci aussi. -

 

" Je ne voudrais coudre, piquer, tuer, qu'avec l'extrême pointe. Le reste du corps, la suite, quelle perte de temps! Ne voyager qu'à la proue de moi-même."

- Claude Cahun -

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02/07/2011

Semianyki

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Semianyki raconte les déboires d’une famille particulièrement déjantée, qui tente de survivre dans une Russie déglinguée. Sans jamais prononcer un mot, avec une formidable inventivité burlesque, la troupe dessine un monde où l’absurde est roi, mais où la magie est toujours prête à renaître. Ces clowns savent toucher la part d’enfance de chacun tout en portant un regard corrosif sur une réalité sociale. Fabienne Darge – Le Monde
Sans prononcer un mot, ces six énergumènes aux tronches pas tristes nous entraînent dans leur invraisemblable bric-à-brac. Ils s’y font des blagues des plus cruelles, s’adorent et s’entre-tuent, survivent avec une insolence toujours en éveil. Et sur un rythme halluciné, ils nous prouvent par leurs gags gros comme ça, leurs mimiques délirantes que le rire reste sans doute la meilleure arme, partout et toujours, de toutes les résistances. Fabienne Pascaud – Télérama
Il règne ici un mélange de la commedia dell’arte, de burlesque à l’anglaise, de mime à la française et d’art légendaire du clown populaire russe qui baigne le tout d’une grande bouffonnerie à la slave. Rire, colère, émotion. Marion Thébaud – Le Figaro
Cette famille-là renvoie les Adams au bac à sable. Sans un mot avec un imaginaire débridé et un sens de la gestuelle à la mécanique redoutable. Dans un décor à michemin entre le bric-à-brac de grenier et la foire de quincaillerie, chaque objet est une menace en puissance et les situations les plus anodines deviennent des cauchemars délirants. C’est hilarant.Charlotte Lipinska – 20 Minutes
Cette famille totalement hors normes, qui assume et vit pleinement ses fantasmes, est aussi formidablement unie, aimante et fait souffler un vent de fraîcheur. La découvrir c’est l’adopter en bloc, illico. Annie Chénieux – Journal du dimanche

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La pénultième fois que j'ai vu des clowns, je devais avoir une dizaine d'années, c'était au cirque Gruss, je crois. J'avais aimé le clown blanc si élégant, aérien, malicieux parfois autoritaire et qui met tant en valeur son congénère, l'Auguste au nez rouge et aux grandes chaussures qui pour le coup, lui, fait le clown dans toutes ses bouffonneries. La dernière, c'était il y a quelques années quand ma petite soeur s'était produite seule dans une reprise des monologues du vagin en Auguste au féminin!
Mais je ne crois n'avoir jamais autant pris de plaisir que avant-hier soir devant ce spectacle ahurissant, haut en couleur, parfaitement maîtrisé, cocasse et touchant à souhait de cette troupe de clowns russes d'un nouveau genre au Théâtre du Rond-Point! On rit de plaisir, de tendresse, à gorge déployée, on pousse des cris de joie et des râles de plaisir, on sourit beaucoup aussi, on se retrouve dans cette famille loufoque genre Adams revisité qui dit sans mot plus qu'un long discours et qui nous entraîne dans des péripéties et des expériences qu'on a tous le sentiment d'avoir au moins une fois connues. La mère magnifiquement interprétée par Olga Eliseeva est fantastique de drôlerie, coquine, maternelle, amoureuse, féminine en diable, incroyable. Les enfants tous plus inventifs les uns que les autres, de connivence et le père dépassé, nature, agile et fidèle à tout son petit monde sont immédiatement attachants. C'est savoureux, étonnant, emballant. La finale, c'est ce soir! Dommage, j'y serais volontiers retournée tant je me suis régalée.
 
 
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29/06/2011

Trois jours à Paris

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