09/03/2013
Sally Mann
10:13 Publié dans art, photographie | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : art, photographie, émotion, enfance, mémoire, partage, humain
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10:13 Publié dans art, photographie | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : art, photographie, émotion, enfance, mémoire, partage, humain
Commentaires
horrible utilisation des enfants, qu'on leur fiche la paix.
Merci.
Écrit par : le bourdon masqué | 09/03/2013
Oui, le bourdon, c'est pas faux. D'ailleurs le travail de cette artiste est très controversé. Elle ne photographie que ses enfants et certaines photos sont insoutenables pour moi... Pourtant en même temps, elles me parlent...
Écrit par : helenablue | 09/03/2013
Extrêmement dérangeant, à tout point de vue!
Cela m'évoque une petite histoire d'un humoriste dont j'ai oublié le nom :
A la sortie de l'école une petite fille aborde un vieux monsieur et la conversion se déroule ainsi :
- "Monsieur, tu m'achètes des bonbons?
- Non, petite, je suis pressé, et tu dois rentrer chez toi!
- Je suis très gentille avec les messieurs, je peux venir avec toi?
- Non, rentre chez toi, on doit t'attendre.
- Tu sais, j'ai pas école le mercredi et je pourrais venir te voir...
- Allez, ça suffit, file, ta maman va s'impatienter... Et il force le pas.
Alors la petite fille distancée lui crie avec hargne : - Pédophobe!!!
A défaut de faire sourire, j'espère n'avoir choqué personne.
Écrit par : Lelius | 09/03/2013
Ouch! je n'avais pas vu les choses sous cet angle, je vous l'avoue Lélius. La remarque du bourdon et maintenant la votre forcément altèrent mon regard. Je n'y avais vu que la souffrance muette de l'enfance ou plutôt j'ai ressenti cette souffrance et je n'ai pas pensé à mal et n'avais pas érotisé ces images...
Écrit par : helenablue | 09/03/2013
Il ne faut pas nécessairement voir dans cette petite histoire une connotation morale relative à l’œuvre photographique; telle n'était pas mon intention. C'était juste un peu de mauvais humour, sans plus. Un joke!
Écrit par : Lelius | 09/03/2013
@ Lélius:
:-)
Écrit par : helenablue | 10/03/2013
Camus a raison, "les vérités écrasantes périssent d'être reconnues". On ne peut se défaire de cette souffrance qu'en en prenant conscience. Pour ne plus être "agie" il m'a fallu agir et aller au devant de ce passé, cette démarche, cette aventure spirituelle je pourrais même dire m'a changée. Je suis devenue beaucoup plus tolérante, ouverte à l'autre, souple, humaine et sensible à la souffrance. Je suis sans doute à la croisée des chemins. A moi de décider en effet si je garde cette pierre sur les épaules ou si j'en fait une pluie de météorites...
Ce lieu, ce blog, vous m'avez posé la question n'est-ce pas, pourquoi? Blue. Cette grande Blue, je crois que c'est cela, ce que je fais de ce qu'on a fait de moi. C'est une source de grande joie...
Écrit par : helenablue | 10/03/2013
"Mais il est sage aussi de laisser au passé ce qui appartient au passé... "----> Christiane parle d'or ! bien sûr que certaines choses font écho, mais elles ne doivent rendre qu'un écho, et non tonitruer jusqu'à gratter la plaie !
User le venin, c'est aller de l'avant.....
Voilà des photos fortes, et bien troublantes....sans doute est-ce ce trouble, plus que ces images, qu'il convient alors de mieux analyser...
Écrit par : anne des ocreries | 10/03/2013
ceci dit, il ne s'agit pas, bien sûr, de se renier comme on a été nié une première fois, hein....peut-être seulement, de porter, à chaque fois, un regard autre sur nos ressentis....tenir la douleur en respect ! ce n'est pas elle qui doit gagner.
Écrit par : anne des ocreries | 10/03/2013
Tenir la souffrance à distance! Ouais, l'idée me plait, même que c'est ce que je fais, sauf quand elle me rattrape... Je fais quoi quand elle tape, qu'elle tambourine à la porte de mon coeur, quand elle frappe mes rêves d'horreur?
Je m'adapte.
Tu sais, Anne, c'est mon père, ma mère, ce sont eux. Pas moyen d'en vouloir à d'autres ou de déplacer les choses. Juste digérer lentement. Ce que fais. Je dérange sans doute quand je reviens à la charge avec tout mon bardas, je devrais me taire et me terrer peut-être comme je le faisais petite... C'est que Bon Dieu, tu n'imagines même pas l'ampleur de l'horreur des gestes commis!
Alors, tenir la douleur en respect, je crois que je le fais mais pas pour moi, pour ceux que j'aime, pour mes enfants. Ils le savent, je crois. Ils vivent leurs vies. Et c'est ma manière à moi de faire. Leur éviter de porter ma croix! façon de parler! Me reste à faire le dernier bout de chemin, hein, la laisser sur le bas côté... merde c'est qu'ils me l'ont greffée, pire qu'un tatouage, bout à bout , petit à petit, je décolle de moi le poids du bois, c'est laborieux, c'est difficile, mais je sais que je vais y arriver. Non, pour moi, il n'est pas sage de laisser au passé ce qui appartient au passé, ce qui est sage c'est d'en prendre acte, de le savoir, de ne pas le nier et de s'en lester pour avancer et même de s'en servir pour grandir et créer.
Écrit par : helenablue | 10/03/2013
D'ac'. En tout cas, non, tu ne "déranges" pas les autres (ou tant pis pour eux) quand tu en parles ! - et, non, tu ne devrais pas te taire, en effet. Finalement, en parler et en reparler, c'est sans doute ça, "user le venin".
Écrit par : anne des ocreries | 11/03/2013
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