Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/06/2010

jamais sans mon rouge...

 

1098497016.jpg

- photo Peter Lindberg -

 

 

Évidemment ça va sembler bien superficiel et bien anodin, pourtant pas pour moi, il m'habille et sans lui je me sens vulnérable, il n'y a qu'au lit où je n'en fais pas usage, enfin... la nuit... J'ai toujours aimé ça...l'objet, la texture, le geste, l'effet... L'objet déjà allez savoir pourquoi, dans mes méandres inconscients je pourrais bien y trouver une explication freudienne mais ce serait tellement trop simple, j'aime l'objet, c'est tout, j'aime passer le bâton sur mes lèvres et j'aime le goût que cela donne à ma bouche, pas toujours partagé au demeurant. Parfois même je me prends à laisser un baiser bruni au dos d'une enveloppe, au bout d'une lettre, au bord d'une coupe de cristal, sur le miroir de la salle de bains aussi en souffle, sur une joue amicale ou au creux des reins aimés comme une gourmandise. Alors ayant subrepticement envie de partager avec vous cette délicieuse futilité, je me suis surprise à même n'avoir jamais jeté un cil sur le nom de celui auquel je m'adonne en ce moment, je vous le donne en mille: "intrigue" ! J'ai souri de toutes mes dents comme si d'un coup je me transformais en une sorte de Mata-Hari, une Marlène, une intrépide instigatrice, une grande séductrice et l'idée même de mon après-midi a soudainement changé de couleur!