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22/01/2012

Cry me a river

 

 

29/07/2008

j'aime le jazz et Brad ...

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podcast

"Qui nous a donc retournés de la sorte, pour que quoique nous fassions, tous nos gestes ne soient plus que séparations..."


Cette phrase de Rilke pourrait certes s'appliquer à l'auteur de « Turn out the stars », « Suicide is painless », aussi bien que de « You must believe in spring" : Bill Evans (1929-1980), puisqu'il s'agit de lui.

Mais elle rend aussi compte d'un tout jeune pianiste blanc de New-York, Brad Mehldau.

Lui aussi sait plus que tout autre dans ses romances sans paroles, faire surgir de la beauté, et de l'apparente sécurité mélodique des standards. ouvrir des gouffres d’inquiétude.
Une urgence mélodique parcourt son univers musical qui veut "entendre les Étoiles", dorénavant incluses dans la lumière noire et éblouie de ses notes.
Révélé par une série de concerts mémorables à la Villa, Brad Mehldau a fait irruption dans nos mémoires et dans nos nuits.

Pianiste romantique et toujours au bord de la douleur et des forêts intérieures, Brad Mehldau avance somnambule dans ses plongées, parfois absent au monde, mais toujours en télépathie avec ses musiciens. Il peut passer une nuit à parler avec vous de Schumann, Mahler, et Schubert. Il est un fils du romantisme allemand, les forêts soufflent en lui, et les nixes dansent sur son piano.

Au ras du piano, le visage dans les touches qui l'engloutissent tout entier, il creuse le ciel et les notes, il pétrit l'argile de l'origine du monde.
Il est flottant sur sa chaise, oscillant sur son tabouret. L'infini a du faire irruption en lui, il ne nous entend plus, il suit sa note, il suit ses comètes qui passent dans sa tête.

Encore un instant et il va s'envoler.

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Bradford Alexander Mehldau est né à Jacksonville en Floride le 23 août 1970.

Il grandit dans une famille d'adoption et étudie le piano dès l'âge de six ans, travaillant le répertoire classique jusqu'à 14 ans. Dès le début de son adolescence, parti dans l'État du Connecticut, son attention se concentre sur le rock et le jazz. Il se distingue déjà en gagnant un prix à la célèbre Berklee College of Music.

En 1988, il arrive à New York et intègre le département « Jazz et Musique Contemporaine » de la New School of Social Research. Il prend egalement des cours de composition. Il a pour professeurs de piano Fred Hersch et Kenny Werner.
Il rencontre également Jimmy Cobb (batterie), avec qui il travaillera la rythmique. Il participera quelque temps à son quartet.
Après de nombreuses collaborations avec de jeunes musiciens de la scène new-yorkaise, sa carrière débute véritablement en 1994 lorsqu'il intègre le quartet du saxophoniste Joshua Redman, avec Brian Blade à la batterie et Christian McBride à la basse. Un album est enregistré : Moodswings.
mehldau200.jpgEn 1995, Brad enregistre son premier album pour Warner. On y retrouve deux trios différents : la section rythmique du Joshua Redman Quartet et ce qui deviendra par la suite le Brad Mehldau Trio avec Larry Grenadier (basse) et l'espagnol Jorge Rossy (batterie).
Suivent une dizaine d'albums en trio et en solo, studio ou live.
Hormis ces enregistrements, Brad Mehldau a participé en side-man à un grand nombre de projets avec Charlie Haden, Lee Konitz, Renée Fleming, Fleurine (sa femme), Kurt Rosenwinkel, Joel Frahm, Pat Metheny... Il a également participé à plusieurs musiques de films : Eyes Wide Shut, Ma femme est une actrice...
Le trio reste formé jusqu'en 2005 (dernier enregistrement House On Hill publié en 2006), année qui voit le départ de Jorge Rossy et son remplacement par Jeff Ballard. La nouvelle formation enregistre l'album Day is Done qui sort en septembre 2005.
Reprises [modifier]

En dehors de ses propres compositions et des reprises de grands classiques du jazz, Brad Mehldau a repris quelques une des plus belles chansons des courants rock et pop.

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Parmi celles-ci on peut citer Radiohead (Paranoid Android, Exit Music (For a Film), Everything in its right place et Knives Out), Nick Drake (Things Behind The Sun, River Man et Day is Done), The Beatles (Martha My Dear, She's Leaving Home, Mother Nature's Son, Dear Prudence et Blackbird), Oasis (Wonderwall) ou encore Chico Buarque (O Que Sera). Dans un autre registre, il a également souvent repris les frères Gershwin (Someone To Watch Over Me, How Long Has This Been Going On et Long Ago and Far Away). La fréquence de ses reprises est d'environ une à trois par album.

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Brad Mehldau , piano - Larry Grenadier , bass - Jorge Rossy , drums


les concerts à venir :
08-08-08 - BRAD MEHLDAU à La Roque D'antheron (13)
09-08-08 - BRAD MEHLDAU à Marciac (32)
06-12-08 - BRAD MEHLDAU à Paris (75)
07-12-08 - BRAD MEHLDAU à Paris (75)
08-12-08 - BRAD MEHLDAU à Toulouse (31)


Brad Melhdau trio - résignation -live jazz Montréal (Hello Inukshuk !)


je l'ai vu à "jazz en direct " à Tourcoing (59) ... un grand moment ...
(Demonio ,vais-je te voir sous ma fenêtre ?)



03:55 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : jazz, brad mehldau, musique