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04/10/2014

Stolen Moments

 

Un ami bien attentionné m’envoie ce morceau d’Olivier Nelson Septet. J’aime le jazz. J'aime beaucoup le jazz. C’est une musique qui m’émeut. Freddie Hubbard, Eric Dolphy, Olivier Nelson, que du beau monde comme il me l’écrit en exergue. Je partage. Ce morceau ce matin m’a donné du courage. Mieux, il m’a ravie et a ensoleillé ma matinée. C’est fou le pouvoir de la musique, sa magie, les émotions qu’elle crée. Emmanuel Kant disait de la musique qu’elle est la langue des émotions. Nietzsche pensait que sans elle, la vie serait une erreur. Je pense comme lui. Je ne peux pas m’en passer. Elle accompagne ma vie, elle est comme un amie, une complice, une confidente. C’est toujours de grands moments, comme ces quelques minutes ce matin, ça fait du bien.

 

 

22/12/2013

My favorite things

 

05/10/2013

Youn Sun Nah

 

Eric Legnini & Emi Meyer

 

04/10/2013

Remembering

 

11/07/2013

Montreux Jazz Festival

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24/06/2013

Thinking of misty

 

Ostinato

 

21/06/2013

My Foolish Heart

 

 

12/06/2013

Time after time

 

07/06/2013

I'm A Woman

 

04/05/2013

Tutu

 

03/04/2013

Good Night

 

01/03/2013

Jacques Chesnel

Voilà ce que j'aime le plus de blog à blog et de découvertes en découvertes: les rencontres. Christiane m'a emmenée chez son ami Paul, là je lis et me délecte des textes et des commentaires et puis j'essaie de savoir qui est qui et de fil en aiguille j'arrive ailleurs dans d'autres sphères et je rencontre Jacques Chesnel qui écrit, qui peint et qui aime le jazz et qui mélange le tout avec beaucoup de grâce. Partageant avec ce Monsieur, que je ne connais pas, une passion pour les trois artistes qu'il cite dans son site, Thélonious, John et Bill. Bill Evans, je l'adore tant! Je ne résiste pas à vous faire partager ma trouvaille du soir. Voici donc, ses toiles en résonance avec la musique de Monk. Pour Coltrane, faites vous-même votre voyage et pour Bill, suffit de se laisser faire en fermant les yeux...

 

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* Tableaux de Jacques Chesnel


16/02/2013

Jazz Dock

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Le pur hasard fait parfois bien les choses. Encore faut-il les chercher pour les trouver, alors est-ce encore du hasard? Je voulais entendre du jazz et nous avions sans succès tenté de trouver sur internet avant de partir ce qui pouvait bien se passer dans la capitale tchèque point de vue musique de ce genre. Dépités nous pensions devoir nous passer de cette petite madeleine que nous apprécions l'un et l'autre, Pat et moi et voilà qu'à deux doigts d'en faire notre deuil nous découvrons à deux pas de l'endroit étonnant où nous avions trouvé refuge, sur l'eau, une adresse toute nouvelle dédiée au jazz, au blues et à la musique country, on ne pouvait être plus vernis! Avec une décoration très "pop" ou se mêlent jaune, rose et vert fluo tant au travers des éclairages que des meubles, le Jazz Dock bouscule les traditions et dépoussière l'idée que l'on se fait des clubs de jazz enfumés et cachés du regard des curieux. Ce soir là, la programmation proposait Rene Trossman à partir de 22h et jusqu'au bout de la nuit. N'ayant pas la moindre idée de qui était ce gars là et ce qu'il jouait comme sorte de musique mais séduits par l'endroit, nous nous y sommes posés. Wouah! Du blues. Du blues comme je n'en avais pas entendu depuis belle lurette. Un René de Chicago éblouissant et drôle accompagné de trois autres musiciens excellents et notamment un as au synthé. On a passé une soirée géniale qui nous a mis tout en foufelle. En sortant nous ne sentions plus le froid mordant bien allumés par la musique et les quelques cocktails pris à son rythme endiablé...

 

 

 

05/02/2013

Song of sand

 

18/01/2013

Manu Katche

Tout à l'heure, au café de la danse, Bastille, Paris... Vais découvrir... Vous emmène avec moi!

 

 

17/01/2013

Wolfgang Haffner

 

 

27/11/2012

Day by Day

 


podcast

- Day By Day - Eliane Elias -



26/11/2012

Jacques Loussier Play Bach Trio

 

 

Je me réveille en vrac, déchirée de l'intérieur, encore à lutter avec mes vieux démons qui m'empêchent de vivre mes désirs les plus profonds. Toujours ce mur, toujours cette chappe, ce noeud qui me vient de si loin et que je tente de résorber avec le temps. Pourtant j'ai peur, le temps passe, vais-je arriver à temps à me vivre complètement corps et âme? Avant la ménopause, avant que je m'assèche de vieillesse et que je me rabougrisse de la chair, avant que ça ne puisse plus, vraiment plus. Je sens les blocages, je sens que ça serre, je sens que je n'y arrive pas, comme si j'étais enfermée dans un écran de télé et que je cogne à l'écran de toute mes forces pour sortir de la boîte, comme cette publicité pour protéger les enfants des programmes qui ne sont pas pour eux, des images qui pourraient les choquer. Moi c'est mon passé qui me hante, comme Angot, comme tant d'autres et je veux m'en tirer, je veux récupérer ce qui m'a été volé, arraché, pris de force. J'écoute Loussier jouer Bach, Colette disait de Jean-Sébastien qu'il était comme une machine à coudre. je l'entends comme une machine à en découdre. La musique a cet effet étonnant et tout à fait extraordinnaire d'arriver à me faire oublier mon enveloppe charnelle, elle me parle au-delà et je me sens libre avec elle comme je peux l'être avec la poésie d'Eluard ou l'air frais d'un petit matin au bord de l'océan, le plombé d'une nuit chaude d'été, un feu de camp. Je sais pourtant que ça n'est pas à force d'y penser, d'y repenser encore, de me culpabiliser de ne pas y arriver et de forcer la chose qu'alors se libèrera l'énergie de vie en moi. Et quand je butte comme j'ai l'impression de faire depuis trois heures du matin, c'est au cutter que j'attaque ma vie. Quelle merde que d'avoir envie de vivre à fond, dense, quelle prétention peut-être que toujours vouloir plus, que toujours vouloir fort. Maman me disait qu'être riche c'est se contenter de ce que l'on a. Se contenter, je ne peux pas, je ne peux me résoudre à m'accrocher au peu que j'ai réussi à regagner. Ce que je veux c'est sentir la chaleur du bonheur m'envahir et n'être qu'être. Les notes de Bach s'insinuent en moi, je sens que la contrebasse me charme et que doucement mes tensions intérieures et mes sensations de lutte acharnées baissent, je m'apaise, me cotérise. Phénix. Quand le piano revient avec toute sa vitalité, je récupère la mienne. Loussier me permet de rebondir. Tant qu'il y a de la vie, on peut espérer, on doit le faire. Rien n'est figé. Nous ne sommes que mouvements. Il faut que je trouve comment je vais pouvoir contourner cet obstacle. Je sais que la clef existe quelque part. C'est gai d'entendre un public comme ça avoir du plaisir et communier ainsi autour de la musique. Je ne regrette pas mon choix, j'ai pourtant hésité, je voulais écouter Mahler, la cinquième symphonie, le "end" de Mort à Venise. J'ai commencé et tout de suite j'ai saigné, je me suis dit " tu n'es pas maso, quand même, tu ne souffres donc pas assez que tu veuilles en remettre une louche!". C'est idiot parfois de se mettre au diapason musical de son état d'âme, c'est pas le bon plan. J'ai pensé à Loussier. Hier matin au petit déjeuner pendant que nous parlions de choses et d'autres avec mon homme il est appparu au milieu de la conversation et nous nous sommes l'un et l'autre tus et juste regardés. Intense. Cette intensité, je la retrouve. J'ai de la chance d'être aimée comme je le suis depuis tant d'années. J'ai de la chance d'aimer. Au nom de cet amour je veux être entière. Je veux être toute à moi pour être toute à lui. Cet homme magnifique qui partage ma vie. Je cesse d'écrire, je me laisse porter par les notes, et j'entre fière dans ma journée. Presque recomposée.