26/12/2011
La Solde
Je l'ai reçu, merci Mac. Je ne l'ai pas encore lu mais, curieuse, je l'ai feuilleté. J'ai ouvert deux trois fois au hasard le livre, j'aime bien faire ça, ça me met en appétit. Je tombe page 23 sur la pensée du mois, Février, " Quoique tu fasses, ne le fais pas à moitié." Hé,hé, oui Bob, je suis d'accord, oui Eric message reçu. Je souris. Je feuillette encore l'engin et m'arrête page 91, c'est Emile qui parle à une certaine Judith, il a l'air énervé: " M'en crisse-tu, moé, que tu déverses de l'arsenic dans le fleuve, dix tonnes par année? Que tu violes des gamins avec une batte de base-ball? M'en crisse-tu que tu te fasses défoncer le vagin par trois skins dans ruelle en arrière de chez nous ou ben que tu te crèmes les cuisses avec dla graisse de voie d'extinction? Chus rendu comme vous autres. Contre la violence. Surtout contre la violence faite à ma tranquillité. En fait, contre le dérangement serait plus précis. Contre l'inconfort. Pour le confort. Mon confort. Pas contre, pour. Pour. Mon sofa, mon pénis, mon drink!". Je retrouve le ton de Sans connaissance, la patte de l'artiste. Je tourne encore les pages, distraitement et tombe sur un bonhomme de neige à colorier. Décidément ce livre est plein de surprises. Me reste plus qu'à le prendre par le début! Je me verse une tasse de thé, et je me cale au chaud sur le canapé. J'ai toute la journée...
10:58 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : eric mc comber, la solde, lecture, écriture, québec, la mèche, partage, humain