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24/02/2014

Damp Red Ground

 

* A voir aussi, chez lui.

 

 

18/06/2012

les oies sauvages

 

02/06/2012

choisis ton côté

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podcast

- Choisis ton côté - Collectif international en appui au peuple québécois -

 

  

18/03/2012

salon du livre

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Oui, bon évidemment j'aurais aimé y être, d'autant plus que Anne y est allée et a rencontré Eric Mc Comber et Laure et que j'aurais tant voulu partager leur joie, mais bon, j'ai dû rester là à mon poste! Remarque ce que j'ai vécu aujourd'hui, et hier et plus encore avant-hier pourrait faire l'objet d'au moins un livre, c'est fou ce qui peut se passer en une soirée, en un lendemain de soirée et tout un Samedi, la nature a vraiment horreur du vide... Il ya plus que de quoi faire, juste trouver le nerf, pour paraphraser mon cher et tant aimé! Avanti, et vive les mots et leurs auteurs!

 

28/02/2012

A Mac

Salut Éric,

A cette heure matinale tu dois déjà être sur le pont, il démarre tôt dans les hôpitaux! La nouvelle de ton coeur qui a flanché a secoué pas mal de tes amis de la blogosphère et d'ailleurs, comme tu t'en doutes. Quand j'ai reçu ton petit message avant avant-hier soir, je l'ai tout de suite relayé à Christian d'abord et puis à quelques autres âmes qui t'apprécient, je n'ai pas dans mes adresses mails un seul de tes ennemis, pouvais pas leur faire ce petit plaisir! J'ai pensé t'appeler tout de suite ne mesurant pas dans ma précipitation que tu ne serais certainement pas en état. Mais comme d'habitude Black Angel veille et m'a plutot suggéré de rameuter du monde pour qu'en commun et d'une seule voix on exprime toute l'affection qu'on a pour toi, il t'aime tout comme moi, même s'il ne sait pas toujours pourquoi, l'amitié a de magnifique qu'elle est plus exigeante tout en étant plus tolérante, c'est un des plus beaux sentiments que je connaisse et que je partage avec quelques rares humains sur cette planète...

Certains Tribaux avaient déjà réagi sur leurs blogs, Sandy et GeeBee te toucheront au coeur avec leurs messages respectifs. Je te joins ceux de Gom, Butch, Flash Gordon, Lorka qui t'écris de je ne sais où, je ne sais comment avec je ne sais qui. Nancy était beaucoup trop émue pour t'écrire en public et je n'ai pas le courriel de Swan qui doit elle aussi être bien affectée de te savoir maintenant bagué de l'aorte. Remarque, elle aura bien l'occasion quand elle viendra nous faire son petit coucou de nous trouver toi en pleine forme et moi avec deux membres mobiles, du moins je l'espère! T'as fait plus fort que moi bougre d'âne, t'étais jaloux, hein, de tous ses messages d'amitié que j'ai reçu pour cette intempestive et démobilisante cassure, t'en voulais toi aussi, ben tiens, apprécie:

 

«Lâche nous pas mon calisse! T'es la figure de proue de la relève littéreuse québecoise des 45 ans et plus! Oups, je sais pas trop si je peux te faire rire, anyway, prends soins, je t'aime, pis ma marmaille aussi, Monsieur Éric.» 
 
 
 
 
Kwey mon fwèwe,
 
Les petits coeurs des enfants rieurs sont remplis d'éclats de vie, selon le chansonnier Manuel Brault.
 
Prends soin de ton gros coeur d'enfant rieur. On a besoin de ton humour, fût-il noir ou sale, pour se requinquer le moral. 
 
Prompt rétablissement.
 
Makwa Grizzli alias Gaétan Bouchard -
 
 
 
Cher Mac,

On me dit que tu es à l’hôpital. Bordel du batarnak! Sors de là! Tu vas tomber malade!  On a besoin de toi! Il n'y a pas assez de Mac en ce bas monde, faut pas que tu nous quittes! Reviens nous vite, on ne saurait se passer de toi. Du plus profond de mon cœur, je te souhaite donc un prompt rétablissement. À bientôt!


Accolade et soutien flashgordonien
 
 
 
Salut eric
Desolee je suis de ce qui t'es arrive et en même temps rassuree de te savoir soigne. Je te souffle des pensees amicales du fond d'une cabane en bois ou on fait semblant de parler quebecois, jusqu a ton fond de lit Bon courage old boy ! Bien a toi.

Lorka -
 
 
 
Comme tu le sais, Christian pense fort à toi et oeuvre en coulisses pour éviter certains débordements et manques de jugeotte, parfois le coeur fait perdre la raison à certains d'entre nous, alors il fait tout son possible pour te protéger tant que tu n'es pas là pour veiller toi même au grain! Bon, dix mille personnes ont déjà dû te dire qu'il faudrait lever le pied et moins les verres et qu'il va falloir te ménager! Normal, chacun à sa manière tente de te signaler qu'il te veut encore longtemps là avec ton tempérament bien à toi et ta plume singulière! T'as pas du flemmarder ces temps derniers, huit semaines québécoises intensives avec sans doute un sommeil allégé voire réduit à sa plus simple expression et puis ton livre! Tu me mettais en parallèle l'acte d'accoucher d'un enfant avec celui d'accoucher d'un livre en me disant ne jamais avoir mis au monde un enfant, bon, ça pour le coup, ça ne risque pas de t'arriver. Moi qui l'ai fait trois et qui n'ai pas l'expérience encore tout en espérant l'avoir un jour d'accoucher d'un ouvrage je pense néanmoins que c'est dîfférent. Un enfant quand il arrive emporte tous les suffrages, tu n'as pas à te battre pour qu'on s'extasie dessus, rares sont les individus qui ne peuvent prendre un bébé nouveau-né dans leurs bras sans fondre et sans se projeter. Un livre, surtout s'il est sulfureux, trippant et dérangeant demande une énergie peu commune. Il n'est pas suffisant de l'écrire avec toute sa sueur et tout son sang, il faut encore en plus le défendre, se démener pour le faire émerger, être solide et investi, un travail de titan, à mon avis! Pas étonnant que le coeur trinque! Un enfant c'est avec le temps qu'on se bat, on s'adapte doucement avec ses pas...
 
Pour en revenir aux mots doux de tes amis, il y a aussi les filles d'ici qui s'y sont mises. Fanfan, tu la connais, si elle pouvait elle déplacerait les montagnes pour toi et Anne, après son coup de foudre pour Emile ne pouvait pas rester de marbre. Chacune à leur manière mais avec ce tronc affectif commun ont écrit et tenu au jus l'ensemble des individus qui s'intéressent à ta petite personne et à ce qu'elle produit! Un petit bonus en plus, petit veinard, des Ocreries et une petite chose toute en tendresse de mon amie Laurence délicate et rebelle.
 
 
 
 
 
Février. Je sais plus quel jour, chus trop saoûl. Y a qu'à moi que ça pouvait arriver, un truc pareil. Mon biographe à l'hosto. Un mec comme lui solide et tout, sportif en plus, je me disais, y tiendra, lui, y tiendra plus longtemps que moi.....tu parles ! Crisse de biographe ! y a failli me laisser en plan un bon coup, après m'avoir foutu dans le merdier je ne sais plus combien de fois !

 

Tabarnak de crisse de foutu biographe ! l'avait l'coeur fabriqué de travers, pis y en savait rien, le salopard ! Bin pis moé, alors ? qui c'est qui va m'écrire, si y va pas mieux ? Y va pas m'laisser là comme ça, à l'orée de la gloire, en plus, y m'a laissé en plan dans un putain d'autobus qui s'en va dans la nuit, pis moé, hein, je sais même pas vers quoi j'm'en vas ! FUMIIIIIEEEEEER ! t'aurais point pu attendre, avant de t'offrir un treck en bloc opératoire ????!!!!!!

 

A un moment on s'est arrêté, je sais même plus où, j'ai acheté de la bibine, plein. Du fort, du costaud, fallait encaisser le coup, pis j'ai entrepris de me beurrer bin épais, avec rage et méthode, comme j'sais faire. Pis là, chus pu bon à rien.

 

J'connais même pas la fin d'mon voyage. Ce putain d'autobus continue de rouler, et chus dedans.

Alors, j'pense à mon Créateur. Un biographe, c'est toujours un Créateur . 

- " Tiens bon, mon gars", que j'essaie de lui dire de toute mes forces, tout au dedans de moé. 

- " Garroche-toé bin après la vie, pis tiens le coup bordel " ! 

Ça fait bizarre, d'aller dire ça à un Créateur. T'as l'impression que c'est éternel, ces bestiaux-là, et pis même pas. Même pas ! Ah, les Créateurs ne sont plus c'qu'ils étaient, pour vrai. 

 

Bon, y a que j'ai envie d'voér aussi la fin de l'histoire, d'accord ; mais pas que. Mon biographe, c'est comme une ombre bienveillante penchée su'épaule, même avec tout c'qu'y m'a fait endurer, le salaud ; sans lui, y aurait comme un gel, un grand gel d'hiver qui glace tout dans la mort et l'immobilité.

 

Y f'rait trop frette. 

 

Alors : " Tiens bon, calvaire ! tiens bon pis lâche point !" 

C'est moé, l'Emile, qui te l'demande.

 

Anne des Ocreries,  24 février 2012 -(avec bien moins de talent que l'original, mais je suis piètre imitatrice. J'ai pas une voix d'homme, moi....)





Roule... Rosie roule...
 
 
"Dérailleur" je pense que tu as du l'abreuver d'injures "ce coeur qui a ses raisons que la raison ne connait pas" Te voila donc dans une période "d'extase" propre aux "illuminations" comme dirait Pascal... Voyons que va t il en sortir... Parce qu'il en sort toujours quelque chose de ces périodes arides... Je ne dirai pas à risque, de nos jours, on controle bien la vitesse nous ne sommes plus au temps des chevaux emballés qui vous jettaient dans le fossé à la vue d'une petite fleur bleue, là au milieu des champs de blé... non les pignons assurent... juste un petit moment de calme avant de s'enfiler la route et d'ailleurs l'entrainement va bientôt reprendre et la faculté va être étonnée de toutes tes possibilités...Alors roule dans ta tête Rosie roule en attendant de remettre tes quadriceps en action ce qui ne saurait tarder...et d'ailleurs Pascal a aussi inventé le podomètre...pour les coeurs et ton coeur qui ne bat que pour nous... il a raison... nous le valons bien... des bises        




 
Merde! j'aurais bien aimé avoir tout plein de petits mots comme ça inscrits sur mon bras droit! Couillu, va! Bon, Plumitif aussi pour l'ocasion a pris son courage à deux mains pour t'ouvrir son coeur! Toi on t'a pas demandé ton avis, remarque, on te l'a renforcé in extrémis, quelle histoire de dingue! Savoure ça aussi mon ami et rétablis-toi tranquille qu'on te retrouve en pleine lumière au salon du livre à Paris, je viendrais te faire une bise ou deux!
 



Ah, cher vieux Mac, ça me fait tout drôle de m’adresser directement à toi, surtout en de pareilles circonstances. Mais, en même temps, c’est l’occasion ou jamais de me casser un peu la timidité…


Tu fais partie de ceux que j’observe de loin, virtuellement, en me disant, osti que ça fait du bien que du monde de même existe, s’exprime, fasse savoir aux confortables abrutis que le beau p’tit monde lisse et plate qu’ils se concoctent pour mieux dormir, ben, calvaire, c’est de la pure chnoute (les profits des fabricants de somnifères sont là pour en témoigner). Évidemment, quand j’dis « du monde de même », ben, c’est un peu niaiseux, vu que la caractéristique c’est justement qu’y en a pas deux de même, mais anyway…


La Solde s’est ajouté à mon arsenal (très sélectif) contre la bêtise ordinaire, et c’est déjà très précieux. Mais, faudra que tu te ménages un peu et que tu te remettes solidement sur pied, parce que là, on est une gang de plus en plus grosse à en redemander encore et encore (faut dire aussi qu’y a vraiment ben ben de la job à faire en matière de lutte à la connerie lénifiante, et comme tes qualifications sont rarissimes…).


(Ah pis, tant qu’à y être, j’me jette à l’eau, et je profite que tu sois un peu groggy pour t’avouer que je me suis pris, en t’écoutant, à m’imaginer soutenir de ma batterie aérienne et débridée un genre de blues psychédélique - à la David Lynch, en québécois, porté par ta guitare et ta voix - non mais, faut-tu être phoqué rien qu’un peu…)


Fait que, c’est ça…

Le Plumitif -


 

J'ai envie de finir avec la phrase de philosophe que Sandy a mise en exergue sur son blog:

" Ce qui nous arrive est moins important que notre façon d'y réagir."

 

 

A très vite.

Blue

 

 Ps: Mes trois grands gars et leur père te saluent bien. Séquence émotion, hier soir, autour d'un chili con carne, on a parlé de toi et de ses bonnes soirées qu'on a tous passées en ta joyeuse et poétique compagnie! On en a bien profité, faut dire... Hé,hé...

 

26/12/2011

La Solde

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Je l'ai reçu, merci Mac. Je ne l'ai pas encore lu mais, curieuse, je l'ai feuilleté. J'ai ouvert deux trois fois au hasard le livre, j'aime bien faire ça, ça me met en appétit. Je tombe page 23 sur la pensée du mois, Février, " Quoique tu fasses, ne le fais pas à moitié." Hé,hé, oui Bob, je suis d'accord, oui Eric message reçu. Je souris. Je feuillette encore l'engin et m'arrête page 91, c'est Emile qui parle à une certaine Judith, il a l'air énervé: " M'en crisse-tu, moé, que tu déverses de l'arsenic dans le fleuve, dix tonnes par année? Que tu violes des gamins avec une batte de base-ball? M'en crisse-tu que tu te fasses défoncer le vagin par trois skins dans ruelle en arrière de chez nous ou ben que tu te crèmes les cuisses avec dla graisse de voie d'extinction? Chus rendu comme vous autres. Contre la violence. Surtout contre la violence faite à ma tranquillité. En fait, contre le dérangement serait plus précis. Contre l'inconfort. Pour le confort. Mon confort. Pas contre, pour. Pour. Mon sofa, mon pénis, mon drink!". Je retrouve le ton de Sans connaissance, la patte de l'artiste. Je tourne encore les pages, distraitement et tombe sur un bonhomme de neige à colorier. Décidément ce livre est plein de surprises. Me reste plus qu'à le prendre par le début! Je me verse une tasse de thé, et je me cale au chaud sur le canapé. J'ai toute la journée...

 

22/12/2011

Les elfes sont de retour!

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Hé, hé, un joyeux Noël à tous!!

- Black Angel, Mac and Blue -

 

 

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13/12/2011

Au Bunker...

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- Photo Guillaume Pâquet -

 

C'était il y a maintenant sept jours, au Bunker. Il se sont vus et parlés pendant des heures, de littérature sans doute, de vieux amis, de blondes, de paix dans le monde, du milieu, de la France, du Québec et que sais-je encore. Ils ont du bien certainement piquer des gueulantes l'un et l'autre, rire à gorges déployées, s'émouvoir, s'attendrir, se confier, s'étourdir, se réjouir, s'étonner. Leur amitié se lit dans leur regard, il y a comme une sorte de tendresse fraternelle. J'aime celui que porte Black Angel sur Mac, j'aime aussi la complicité qui lie manifestement Mac à Gom. Tout ce qui se dégage de cette photo que m'a envoyée dans la foulée Christian est particulièrement touchant. De les voir ainsi: Christian beau comme un astre, et Mac épanoui, de revoir cet endroit où je me suis tenue moi-même, face à la cuisinière à laquelle j'ai failli foutre le feu (j'ai tant de souvenirs dans cette portion d'espace que rien qu'apercevoir la boule au bout de son fil me fait frissonner), de sentir ces deux énergumènes ainsi l'un à côté de l'autre dans une connivence simple et palpable, ça me fait chaud au coeur. Alors je partage. N'est-ce pas qu'ils sont beaux et lumineux?

 

 

 

27/10/2011

Live

00:15, je suis devant l'écran de mon ordinateur toute excitée à l'idée d'être un peu avec mes amis là-bas, avec la voix. C'est une idée de Black Angel. Il m'a dit par mail, il y a maintenant six jours:" Next week, ça te plairait se surprendre Mac à son lancement? Tu pourrais appeler, on fixerait l'heure pour que je puisse être ton complice, genre." J'ai dit: "OK!", c'est vrai quelle bonne idée, je n'y avais même pas songé! Il m'a refilé le numéro de la librairie du lancement 514.678.9566 et puis il m'a proposé 19h heure locale, ce qui fait pour moi ici, une heure du matin, " C'est tard" ai-je rétorqué ce qui a provoqué un petit échange mistralien des plus savoureux comme il sait le faire si bien! Private joke.

00:22, je suis toute émoustillée, toute en foufelle. C'est drôle d'être un humain. Je pense à Eric qui doit être noué par le trac, je pense à Yvan qui se prépare à se griser de deux soirées, je pense à Swann qui se fait belle, à Nancy, à Gomeux qui à mieux les connaître ne manqueront pas la sortie du livre de leur ami pour un empire, je me demande si Sandra y sera, si Venise va faire le déplacement et si je vais pouvoir entendre Christian au bout du fil tout à l'heure. Je quitte enfin mes bottes, il était temps, j'avais les pieds bouillants. Je me mets à l'aise, la journée fut rude et éprouvante, des emberlificotements, source d'angoisse mais dépassés à l'heure où je sévis à mon clavier. Je m'en vais me démaquiller, au fond, la chance avec la voix c'est qu'elle n'a pas besoin d'artifice, ni d'enveloppe, juste, elle est.

00:32, ça y est je suis toute décrassée. Je sens bon les huiles essentielles de camomille que je mets avant de me coucher. Je ne suis pas encore déshabillée. Je n'ai pas envie d'être de la fête en pyjama et vieilles chaussettes, je préfère garder mon habit de lumière! C'est dingue d'être aussi coquette! Et si je n'arrive pas à avoir la communication, va savoir, un bug, ou un truc qui coince! Alors que je me fais une joie d'avoir au bout du fil mes amis québécois! Si Dieu existe, il va pas me faire ça. Remarque s'il existe il aurait pu aussi m'envoyer un jet me cueillir pour que j'y sois vraiment, bon, je sais, c'est un peu égoïste, il a mieux à faire et certainement plus utile. Parfois c'est bon de ne penser qu'à soi.

00:37, je m'étonne moi-même des minutes qui s'écoulent sans que je le vois. Ecrire prend du temps, arrête l'instant qui continue de plus belle. Difficile de suivre le rythme du temps qui passe juste avec les mots et les pensées. Avant de commencer ma note suis aller voir chez Rosie l'état d'esprit de notre ami. "Alea jacta est". Oui, c'est bien dit. J'ai pas pu m'empêcher de lui répondre " Carpe Diem". Quand même on doit être dans un état d'excitation extrême quand on sort un livre pour la troisième fois, de plus dans ses terres. Je m'interroge sur comment je serais le jour où peut-être je me retrouverais à vivre la sortie de mon premier! Chaque émotion ramène inexorablement à soi. On y peut rien, c'est naturel, on vit au travers de son prisme, tout passe par sa psyché, j'ai comme l'impression d'être ivre alors que je n'ai bu que deux grands verres de vin rouge, du Gamay.

00:43, encore 17 minutes avant de prendre le combiné et d'appeler au Port de tête où l'ambiance doit déjà être bien chauffée. Je n'y suis pas mais j'entends les souffles, les râles et les rires, les embrassades, les accolades chaleureuses et tout ce beau monde qui trinque tous à la santé de chacun, chacun à la santé de tous. Des "bravo"s fusent, des "cheers", l'émotion est palpable. Comment cela serait-il autrement? D'un coup, toute seule dans mon petit bureau, j'ai un mini-coup de blues. Je me ressaisis vite en me disant que je ne suis pas dans le ton, comme le font les supporters d'une équipe de foot devant leur écran lors d'un match, l'écharpe aux couleurs de leur équipe fétiche autour du cou, se galvanisant, se mobilisant pour que le match prenne la bonne tournure. Hé,hé, "allez la Mèche", "allez la Solde", trop de la balle!

00:50, je respire un grand coup. Je commence à avoir les mains moites. Pourvu que mes doigts ne dérapent pas et que je fasse le bon numéro. Je re-vérifie que j'ai bien l'indicatif pour appeler de France, Montréal pour la énième fois. Vais-je craquer avant l'heure qu'on s'était fixé? Ou à l'inverse, vais-je entretenir le suspense? Je souris de ces questions existentielles du moment qui me sortent de mon quotidien, tout comme va l'être pour un grand nombre d'entre nous cette rencontre autour d'un livre ou deux.

00:57, j'approche le téléphone de l'endroit où j'écris.

00:59, j'y vais. J'appelle.

01:00, un bel accent chantant décroche, il me demande de parler fort. " J'aimerais parler à Christian Mistral". Christian Mistral, je ne l'ai pas vu!". " Est-ce possible alors de parler à Eric mc Comber? J'appelle de France, c'est Blue." "Je vais voir, il y a beaucoup de monde ici, il est fort occupé, entrain de signer." Là je parle à Mac, il a l'air content et ému, je le suis moi aussi, pour lui. "Je les ai fait rire! " me dit-il. Je n'en doute pas. Je peux aller me coucher plus légère, pleine de rêves, ce brouhaha, ça sentait au travers le fil la bonne ambiance chaleureuse que va sans doute être cette soirée. J'espère que Christian a pu aussi en être. Je vais m'offrir aux doux bras de Morphée. C'est beau la vie, quand même, quand on se laisse y goûter!

 

 

 

25/10/2011

Lancement de La Solde

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C'est demain, c'est à Montréal, c'est à 18 heures, heure locale. Ici il sera minuit. Dans les bras de Morphée je penserai fort à vous tous qui seraient sans doute au Port de Tête à festoyer, deviser, partager l'émotion des uns et des autres: celle d'une maison d'édition qui lance ses deux premiers ouvrages, celle de deux écrivains qui voient leur travail abouti, celle d'individus heureux de se retrouver et peut-être aussi celle de se découvrir pour la première fois. La mienne d'émotion sera du nombre, je serai là, par la pensée, et par le coeur qui me double et me transporte toujours avec lui. Bonne soirée, les amis! Et longue vie à La Mèche et à La Solde!