07/08/2010
mots entrebus
Suite à une discussion fort intéressante chez mon ami Didier suite à sa note dont je pique le titre, je me pose cette question:
Faut-il donc être parfait et irréprochable et bien sous tout rapport pour être de bons parents?
10:55 Publié dans réflexion | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : réflexion, filiation, parent, enfant, comportement, éducation, humain
Commentaires
Alors personne n'aurait plus d'enfants !
Dans cette discussion passionnante, je ne mettais pas en balance l'un et l'autre. Je critiquais l'idée défendue que l'alcoolisme peut être créateur et libérateur.
Écrit par : Ludivine | 07/08/2010
@ Ludivine:
:-)
je sais bien que présentée comme ça la question est absurde!
Disons autrement, quel est à ton sens la meilleure façon d'être un bon parent?
Écrit par : helenablue | 07/08/2010
les bons parents sont ceux qui apprennent aux enfants a faire du vélo et surtout ceux qui apprennent a leurs enfants a descendre de vélo pour se regarder pédaler !!!!
Ceux qui acceptent que l'enfant déraille, s'empedale, s'encanaille, s'emboucane sans canaille.....
Écrit par : RV | 07/08/2010
... et qui n'oublient pas de leur faire comprendre que pour garder l'équilibre, il ne faut jamais s'arrêter de pédaler. Et que pédaler ce n'est pas un effort, c'est du bonheur ;-)
Écrit par : Claudio | 07/08/2010
Entre ne jamais pêcher et se conduire de manière irresponsable, il y a de la marge, chère Blue. Quelques soient nos faiblesses et nos travers, il n'y aucune raison que nous en grevions d'emblée nos enfants. Je me permettrai à cette occasion et sans intention morale (Dieu sait –même s’il n’existe pas – que je serais mal placé pour en faire) de rappeler que nos enfants n’on pas demandé à venir, que nous en portons, dans la mesure de nos moyens, toute la responsabilité, que «macrohumainement» nous n’avons, nous, moi, que très peu d’importance. Ce que nous gâchons dans nos gosses peut se répercuter sur des générations, à moins qu’un accident de la route un coma éthylique ou un delirium tremens dus au «plaisir de s’éclater», de se désinhiber ou d’affirmer en public sa personnalité démantibulée ne viennent mettre fin à la chaîne de vie par une paraplégie irréversible. Vive le libertarisme éducatif, qui n’est en fait, malgré ses allures gauchistes, que néolibéralisme moral : « laisser faire, laissez circuler »
Écrit par : giulio | 08/08/2010
Ding! Dong! Rebooooooojour à tous, compagnons et joyeux naufragés sur ce merveilleux rafiot de l'amour et de ses circonstances aténuantes.
Ah! Blue, belle timonière, tu sais que que tu te confonds avec le bleu de la mer, j'avais peine à nager parmi tous ces requins jouets (pouêt! pouêt!) qui ajoutaient à la confusion des tons, et là devant sur ton beau radeau, sans poupe ni proue, te revoilà. Dis-moi, il reste un peu de ton rhum "La vie, la vie" l'eau était un peu froide et j'ai les couilles à hauteur d'amygdales.
"Faut-il donc être parfait et irréprochable et bien sous tout rapport pour être de bons parents?"
Plutôt le contraire, en être conscient, leurs dire qu'on les aime, oublier un peu et s'excuser dès que l'occasion se présente. Un peu de coriandre aussi , ça fait de bien meilleurs parents, au goût !
Écrit par : MakesmewonderHum! | 09/08/2010
@ MmwdH!:
Yes! Heureuse de te retrouver en belle forme verbale dis-donc, toujours un tel plaisir de te lire, c'est si... vivifiant!
Oh! Cette question en forme de joke , bien entendu, je pense comme toi, être conscient et être conscient d'être faillible et être faillible... Et puis de l'amour! Et de l'amour encore au sens le plus noble qui soit, celui de la découverte et de l'humilité, j'adore le coriandre, j'adore cette image, et j'aime à savoir avoir du goût pour mes enfants, être une présence, être là.
Viens te régaler beau gosse, ici la vie coule à flot!
:-)
Kiss
Blue
Écrit par : helenablue | 09/08/2010
@ Giulio:
Je ne crois pas que nous ayons ce "peu d'importance" dont tu parles, malheureusement j'en ai fait les frais moi-même. Ce que nous gâchons dans nos gosses, ce que nous n'arrivons pas à régler nous-mêmes en fait et qu'on leur refile bien malgré nous se répercute.
Plus on l'ignore, plus ça se répercute.
la seule voie possible est vraiment je le pense et l'expérimente chaque jour , cher Giulio, c'est prendre conscience et apprendre à comprendre ce qui a pu motiver nos actes, nos réactions, nos emportements, nos exigences.
Personne n'a à être parfait, c'est une vue de l'esprit, même qu'être imparfait est une chance tant qu'on la décline au présent, c'est être qui importe, être là, être comme on est , l'accepter, s'aimer, et donner un espace à ce que l'on aime et plus particulièrement à ses enfants.
Je ne crois pas au "laisser faire, laisser circuler", mais plutôt au " je te fais confiance, je t'aime."
Écrit par : helenablue | 09/08/2010
Non.
Faut juste être "suffisamment bon" (ou valable, disons) ; la perfection, primo, est inatteignable, et deuxio, ne serait pas souhaitable, elle est mortifère. Chercher à l'atteindre, c'est le plus sûr moyen de s'enfoncer dans la névrose et d'y plonger sa progéniture.
Fais de ton mieux et admets l'approximation, c'est ça aussi qui construit ! car y a la part faite par les parents, et il y a celle de faite par les enfants. Eux aussi SE contruisent, et doivent le faire. A eux de compléter nos approximations ! On va pas tout leur mâcher non plus ? :)
Écrit par : anne des ocreries | 11/08/2010
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