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06/01/2011

All the world's a stage

All the world's a stage,
And all the men and women merely players:
They have their exits and their entrances;
And one man in his time plays many parts,
His acts being seven ages. At first the infant,
Mewling and puking in the nurse's arms.
And then the whining school-boy, with his satchel
And shining morning face, creeping like snail
Unwillingly to school. And then the lover,
Sighing like furnace, with a woeful ballad
Made to his mistress' eyebrow. Then a soldier,
Full of strange oaths and bearded like the pard,
Jealous in honour, sudden and quick in quarrel,
Seeking the bubble reputation
Even in the cannon's mouth. And then the justice,
In fair round belly with good capon lined,
With eyes severe and beard of formal cut,
Full of wise saws and modern instances;
And so he plays his part. The sixth age shifts
Into the lean and slipper'd pantaloon,
With spectacles on nose and pouch on side,
His youthful hose, well saved, a world too wide
For his shrunk shank; and his big manly voice,
Turning again toward childish treble, pipes
And whistles in his sound. Last scene of all,
That ends this strange eventful history,
Is second childishness and mere oblivion,
Sans teeth, sans eyes, sans taste, sans everything.
- William Shakespeare - As you like it - acte II scène VII -

Commentaires

Mewling and puking in the nurse's arms.

T'en as eu trois, toi, comme ça? Et la nourrice en moins.

Et voici qu'on s'achemine vers la fin de la pièce:

Is second childishness and mere oblivion,
Sans teeth, sans eyes, sans taste, sans everything.

Les femmes nous mettent au monde et puis on meurt.

Merci, merci beaucoup! J'étais presque exempt de désespoir avant de lire ton billet. Qui c'est, ce Shakespeare? C'est quoi son URL? Son adresse de courriel? Je lui prépare un chien de ma chienne, une mercuriale si sentie que ses dents fondront!

Écrit par : Christian Mistral | 07/01/2011

Je peux prendre n'importe quel espace vide et l'appeler une scène.
Quelqu'un traverse cet espace vide pendant que quelqu'un d'autre
l'observe, et c'est suffisant pour que l'acte théâtral soit amorcé.

Peter Brook- L'espace vide-

Il y a une entrée et une sortie, entre les deux, peut être une vie entière...

Lorsqu'une porte se ferme, une autre s'ouvre ; mais parfois on observe si longtemps celle qui est fermée qu'on ne voit pas celle qui vient de s'ouvrir à nous.
Helen Keller

Bon Courage Blue,

Écrit par : laure | 07/01/2011

Oui, que vas-tu faire de ce qu'on a fait de toi?

Écrit par : helenablue | 07/01/2011

Ben, je m'en vas faire mon gros possible, calvaire.

Écrit par : Christian Mistral | 07/01/2011

Itou!

Écrit par : helenablue | 07/01/2011

Good.

Quand tu m'auras déniché l'adresse e-mail de ce Bill Shakespeare, j'aimerais que tu fouines un peu du côté de ce On dont tu parles (que vas-tu faire de ce qu'on a fait de toi?). Discrètement, comme tu t'y entends. Tu me trouves qui c'est et j'y fais péter les dents. On, c'est manifestement un pseudonyme, un nom de guerre, une couverture.

Et moi qui croyais m'être fait tout seul. Self-made man. Adulte souverain de moi-même, doué de libre-arbitre et responsable et garant de mes choix et guère porté sur la répartition du blâme. I was wrong all along. C'est cet On qui a fait de moi Moi. Tu as raison, il faut qu'il paie.

Écrit par : Christian Mistral | 07/01/2011

Faut-il qu'il paie, ou faut-il en prendre acte?

On ne se fait pas tout seul, non, comment l'envisager? On est autant acquis qu'inné, mais si on fait de ce passé auquel on a pas toujours et plus que souvent pas accès, main basse... parce qu'on le revendique comme tel et qu'on en a plus honte, on peut alors, en restant attentif, peut-être se faire ou se défaire comme on l'entend! Mais je reste prudente!

Les dents tu sais comme moi que ça coûte très cher, pourquoi vouloir casser celles des morts et pire encore celles des morts-vivants?

Écrit par : helenablue | 07/01/2011

OK, ON est d'accord.

Tabarnak...

Écrit par : Christian Mistral | 10/01/2011

:-)

Comme souvent, non?

Écrit par : helenablue | 10/01/2011

J'ai lu quelque part tu pourras casser la gueule à un salaud, tu le guériras jamais de sa saloperie... Frédéric Dard.

Écrit par : J.Earthwood | 10/01/2011

Right!

Écrit par : helenablue | 10/01/2011

Les commentaires sont fermés.