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21/10/2012

Aujourd'hui, 15 heures, théâtre du Rond-Point

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09/03/2012

Les belles-soeurs, la musicale...

 

Du 8 Mars au 7 Avril, Théâtre du Rond Point, Paris. Vais pas pouvoir manquer une chose pareille!

 

 

02/07/2011

Semianyki

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Semianyki raconte les déboires d’une famille particulièrement déjantée, qui tente de survivre dans une Russie déglinguée. Sans jamais prononcer un mot, avec une formidable inventivité burlesque, la troupe dessine un monde où l’absurde est roi, mais où la magie est toujours prête à renaître. Ces clowns savent toucher la part d’enfance de chacun tout en portant un regard corrosif sur une réalité sociale. Fabienne Darge – Le Monde
Sans prononcer un mot, ces six énergumènes aux tronches pas tristes nous entraînent dans leur invraisemblable bric-à-brac. Ils s’y font des blagues des plus cruelles, s’adorent et s’entre-tuent, survivent avec une insolence toujours en éveil. Et sur un rythme halluciné, ils nous prouvent par leurs gags gros comme ça, leurs mimiques délirantes que le rire reste sans doute la meilleure arme, partout et toujours, de toutes les résistances. Fabienne Pascaud – Télérama
Il règne ici un mélange de la commedia dell’arte, de burlesque à l’anglaise, de mime à la française et d’art légendaire du clown populaire russe qui baigne le tout d’une grande bouffonnerie à la slave. Rire, colère, émotion. Marion Thébaud – Le Figaro
Cette famille-là renvoie les Adams au bac à sable. Sans un mot avec un imaginaire débridé et un sens de la gestuelle à la mécanique redoutable. Dans un décor à michemin entre le bric-à-brac de grenier et la foire de quincaillerie, chaque objet est une menace en puissance et les situations les plus anodines deviennent des cauchemars délirants. C’est hilarant.Charlotte Lipinska – 20 Minutes
Cette famille totalement hors normes, qui assume et vit pleinement ses fantasmes, est aussi formidablement unie, aimante et fait souffler un vent de fraîcheur. La découvrir c’est l’adopter en bloc, illico. Annie Chénieux – Journal du dimanche

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La pénultième fois que j'ai vu des clowns, je devais avoir une dizaine d'années, c'était au cirque Gruss, je crois. J'avais aimé le clown blanc si élégant, aérien, malicieux parfois autoritaire et qui met tant en valeur son congénère, l'Auguste au nez rouge et aux grandes chaussures qui pour le coup, lui, fait le clown dans toutes ses bouffonneries. La dernière, c'était il y a quelques années quand ma petite soeur s'était produite seule dans une reprise des monologues du vagin en Auguste au féminin!
Mais je ne crois n'avoir jamais autant pris de plaisir que avant-hier soir devant ce spectacle ahurissant, haut en couleur, parfaitement maîtrisé, cocasse et touchant à souhait de cette troupe de clowns russes d'un nouveau genre au Théâtre du Rond-Point! On rit de plaisir, de tendresse, à gorge déployée, on pousse des cris de joie et des râles de plaisir, on sourit beaucoup aussi, on se retrouve dans cette famille loufoque genre Adams revisité qui dit sans mot plus qu'un long discours et qui nous entraîne dans des péripéties et des expériences qu'on a tous le sentiment d'avoir au moins une fois connues. La mère magnifiquement interprétée par Olga Eliseeva est fantastique de drôlerie, coquine, maternelle, amoureuse, féminine en diable, incroyable. Les enfants tous plus inventifs les uns que les autres, de connivence et le père dépassé, nature, agile et fidèle à tout son petit monde sont immédiatement attachants. C'est savoureux, étonnant, emballant. La finale, c'est ce soir! Dommage, j'y serais volontiers retournée tant je me suis régalée.
 
 
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09/02/2011

un tramway nommé désir

 

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- Anne Kessler et Eric Ruf - Photo Cosimo Mirco Magliocca

 

Un tramway nommé désir!

 

 Double, triple, quadruple émotion même, devrais-je dire... D'abord de passer quelques heures avec cette délicieuse et attentionnée amie pleine de grâces et de ressources, ensuite d'avoir pour la première fois et cela à son initiative franchi le seuil de la Comédie Française, lieu mythique et dont les murs transpirent de patrimoine et de culture, ensuite d'assister à une première au théâtre dans des conditions insoupçonnées, enfin cette magnifique et remuante pièce de Tennessee Williams si brillamment jouée et superbement mise en scène par Lee Breuer... une belle soirée que je ne suis pas prête d'oublier!

 

 

 Temps superbe, presque printanier Lundi à Paris et malgré un emploi du temps assez chargé dans l'après-midi, j'avais la légéreté d'être et puis l'idée de passer un moment avec Laurence me donnait du coeur à l'ouvrage; nous allions encore deviser, échanger, boire un thé, projeter et cela adoucissait fortement mon labeur, presque, lui donnait un sens. En toute fin de journée je suis arrivée chez elle, toujours aussi bien accueillie, c'est délicieux l'amitié partagée, et après nos échanges habituels, comme si on n'avait jamais stoppé la conversation d'il y a quelques semaines, elle me dit tout de go avoir eu l'idée de m'emmener à la Comédie Française voir la première d'un tramway nommé désir, le titre ayant fait mouche dans son inconscient suite à ma note "du désir" d'il y a quelque temps, je ne sais si certains d'entre vous s'en souviennent? Nous sommes arrivés au théâtre sur le coup de sept heures, car c'était une représentation pas ordinaire, plutôt réservée à la presse et aux artistes et donc sans moyen de pouvoir prendre une place d'avance, il fallait faire la queue et attendre en espèrant pouvoir avoir un siège. Après une heure et demie d'attente la chance nous a souri et nous nous sommes retrouvées en corbeille face à cette magnifique scène et dans ce lieu mythique, je ne saurais vous expliquer l'indicible joie que cela m'a procurée!

Et quelle pièce! Dense, profonde, remuante, esthétique, une mise en scène époustouflante, des jeux d'acteur admirables, touchants, renversants d'authenticité et de vitalité, un régal pour les yeux, l'esprit et l'âme. J'ai été pour ma part très profondément émue par ce texte et par cette manière de l'appréhender et de l'offrir ainsi: la présence de la musique, le mouvement des paravents intensifiant les émotions et rythmant les expressions déchirantes des êtres, ce mélange de brutalité et d'élégance... Bouleversant! A priori pas du goût de tous, à l'entracte pas mal de sièges de notre côté se sont vidés ce qui nous a permis de nous approcher davantage et être encore plus au coeur de cette tragédie, j'en ai rêvé la nuit et j'y pense encore. Pas facile de rendre la folie aussi palpable et la souffrance aussi belle, l'Anne qui joue Blanche est stupéfiante et l'Eric incarnant Stanley remuant au possible, franchement j'ai vraiment beaucoup aimé et encourage tous ceux qui peuvent le faire d'aller se régaler de cet intense poétique spectacle.

Merci belle amie.

 

 

06/01/2011

All the world's a stage

All the world's a stage,
And all the men and women merely players:
They have their exits and their entrances;
And one man in his time plays many parts,
His acts being seven ages. At first the infant,
Mewling and puking in the nurse's arms.
And then the whining school-boy, with his satchel
And shining morning face, creeping like snail
Unwillingly to school. And then the lover,
Sighing like furnace, with a woeful ballad
Made to his mistress' eyebrow. Then a soldier,
Full of strange oaths and bearded like the pard,
Jealous in honour, sudden and quick in quarrel,
Seeking the bubble reputation
Even in the cannon's mouth. And then the justice,
In fair round belly with good capon lined,
With eyes severe and beard of formal cut,
Full of wise saws and modern instances;
And so he plays his part. The sixth age shifts
Into the lean and slipper'd pantaloon,
With spectacles on nose and pouch on side,
His youthful hose, well saved, a world too wide
For his shrunk shank; and his big manly voice,
Turning again toward childish treble, pipes
And whistles in his sound. Last scene of all,
That ends this strange eventful history,
Is second childishness and mere oblivion,
Sans teeth, sans eyes, sans taste, sans everything.
- William Shakespeare - As you like it - acte II scène VII -

21/02/2010

Tabarnak!

Découvert chez Gomeux, grande prestation d'acteur sur ce seul mot typiquement québécois, scotchant et savoureux, voici là décliné pour vous les mille et une manières de tabarnaker, ché pas on doit bien avoir l'équivalent outre-océanique mais suis pas sûre qu'on trouve aussi percutant! Avis aux connaisseurs!

 

 

 

23/06/2009

une minute trente de poésie ...


 

 

19:50 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : théâtre, poésie, humain, art

25/05/2009

Roger Planchon

 

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Quand il évoquait sa mort, Roger Planchon disait : "Le jour où je crèverai." Il préférait ce mot qu'on employait - le même pour les bêtes et les gens - dans cette Ardèche pauvre, dure et paysanne où il avait passé son enfance. Le metteur en scène, acteur, cinéaste et grand animateur, au sens où Jean Vilar l'entendait, a donc "crevé" mardi 12 mai, à Paris. Il était chez lui et lisait une pièce de théâtre. Il s'est senti fatigué. Il s'est alité. Son coeur l'a lâché. C'était fini. Son fils Stéphane a annoncé la nouvelle en disant : "Il est parti en travaillant."

Un grand Monsieur vient de nous quitter. Alex en parle très bien, .

09/05/2009

Etre ou n'être pas

 

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"Etre ou n'être pas. C'est la question.

Est-il plus noble pour une âme de souffrir

Les flèches et les coups d'une atroce fortune,

Ou de prendre les armes contre une mer de troubles

Et de leur faire front, et d'y mettre fin? Mourir, dormir,

Rien de plus; oh, penser qu'un sommeil peut finir

la souffrance du coeur et les milles blessures

Qui sont le lot de la chair; oui, c'est un dénouement

Ardemment désirable! mourir, dormir

- Dormir, rêver peut-être. Ah, c'est l'obstacle!

car l'anxiété des rêves qui viendront

Dans ce sommeil des morts, quand nous aurons 

Repoussé loin de nous le tumulte de vivre,

Est là pour retenir, c'est la pensée

Qui fait que le malheur a si longue vie.

Qui en effet supporterait le fouet du siécle,

L'injure du tyran, les mépris de l'orgueil,

L'angoisse dans l'amour bafoué, la lente loi

Et la morgue des gens en place, rebuffades

Que le mérite doit souffrir des êtres vils,

Alors qu'il peut se délivrer lui-même

D'un simple coup de poignard? Qui voudrait ses fardeaux,

Et gémir et suer sous l'épuisante vie,

Si la terreur de quelque chose après la mort,

Ce pays inconnu dont nul voyageur

N'a repassé la frontiére, ne troublait

Notre dessein, nous faisant préférer

Les maux que nous avons  à d'autres obscurs.

Ainsi la réflexion fait de nous des lâches,

Les natives couleurs de la décision

S'affaiblissent dans l'ombre de la pensée,

Et des projets d'une haute volée

Sur cette idée se brisent et viennent perdre 

Leur nom même d'action ..."

 

-Hamlet, Shakespeare, Acte III Scéne I (Traduction de Yves Bonnefoy)-

 

 

 

 

04/07/2008

Hamlet

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To be or not to be:that is the question:
Wether it's noble rin the mind to suffer
The slings and arrows of outrageous fortune
or to take arms againt a sea of troubles,
And by opposing end them.



Etre ou ne pas être , telle est la question
y-a-t-il plus de noblesse d'âme à subir
La fronde et les fléches de la fortune outrageante
ou bien s'armer contre une mer de douleurs
et à l'arréter par une révolte ?

William Shakespeare


C'est une question pertinente , et probablement que la noblesse tient plus dans la justesse de la réaction , c'est à dire ,avoir le comportement adapté au contexte , à l'émotion ressentie , à ce que l'on souhaite communiquer de soi , toute la difficulté est sans doute contenue là.
the right word at the right place at the right moment !!!

on ne mesure jamais vraiment complétement l'impact de ses gestes , de ses paroles , de ses regards
on peut y tendre , s'assurer que l'autre a bien perçu notre ressenti , que ce soit de la joie , de la colére , de l'admiration ou de l'amour ,de la reconnaissance , ou du besoin de tout cela ...

nous ne pouvons pas ne pas communiquer
être ou ne pas être en communication avec le monde ...nous le sommes de facto ,
mais nous pouvons être ou ne pas être vrai .













08:49 Publié dans psycho | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : théatre, nougaro, cinéma, art, psycho