helenablue

:o)
Dingue l'extrait, je connaissais pas.
Au pieu on voyage justement beaucoup.
C'est assez confortable un lit, en général.
La couchette. Le plumard. Le litte.
Ça devait ramer d'aplomb
entre les scènes dans ce film!
Comment ils faisaient pour les faire
avancer sans que ça paraisse,
avec des go-karts?

Qui ne lit pas au lit?
Quand je pense que j'y passe le tiers de ma vie
j'aime bien me féliciter des faits autres que le sommeil.
Lire, rêver et baiser. Le lit vaut plusieurs billets d'affilée.

Me remémorer, revivre et vivre encore.
Imaginer sans frontières en même temps
des cauchemars affreux et des rêves fabuleux.
Sans conséquences.
M'évader plus haut, plus loin.
On rigole bien avec les rêves.
Mais c'est sérieux à mon avis.
La position horizontale du corps,
c'est inspirant pour le côté imaginatif.
La verticale fait plus appel à l'esprit
et toutes les pollutions quotidiennes
qui peuvent intervenir et faire obstacle.

Méditer en état de veille au boulot
est toujours possible,mais difficile.

Bonne nuit, grande amie.

Écrit par : Yvan L. | 28/03/2011

Lyes! Merci Hélèna. Le chemin des rêves est loin d"un long fleuve tranquille... La poésie lunaire de Pierre Etaix un régal!

Écrit par : Manouche | 28/03/2011

L'homme descend du songe,
... et il y remonte souvent.

Écrit par : Parkane | 28/03/2011

L'homme descend du songe,
... et il y remonte souvent.
Voilà de quoi étaixer cette théorie. Magnifique !

Écrit par : Parkane | 28/03/2011

La musique me fait rappeler l'eglise Saint Pierre avec son orgue.Ne me demandez pas laquelle? Il est vrai que dans ce couple, la discussion, ce n'est pas leur tasse de café!... comme à l'église!

Écrit par : bizak | 28/03/2011

Excellente folie cinématographique ! oui ils ont du creuser leurs méninges pour faire rouler ces lits de façon aussi limpides... aha, c'est fameux !

Écrit par : laure K. | 28/03/2011

Ah! Le lit! Ce haut lieu de tous nos songes, rêves et rêveries.
Descartes et Proust en faisaient leur bureau. Moi de même, j'aime bien écrire à l'horizontale,parfois. Le lit, une embarcation , en effet! On y passe plus de la moitié de notre vie. Il y a déjà des musées consacrés au lit, un peu partout dans le monde.
Il faudrait lui consacrer, partout, un monument prestigieux,de rêve!
Gare au futé diable avec sa chienlit et ses pissenlits qui pourrait nous faire prendre le lit pour ce qu'il n'est pas!
@Parkane
Est-ce que tu as lu le livre du psychanalyste et psychiatre Pierre Lembeye qui a pour titre "L'homme descend du songe"?Chers amis, je vous le conseille vivement!

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 28/03/2011

Hum, Miam, vos dîfférents commentaires me donnent envie d'en faire une note plus poussée... Le lit et tout ce qui peut s'y passer!
En attendant, je retiens cet " homme qui descend du songe", j'adore l'expression et le livre de Lembeye me tente bien!
On en reparlera sans doute un de ces quatre matins!
:-)

Écrit par : helenablue | 28/03/2011

Euh! J'oubliais, ce film est un vrai régal! Pierre Etaix est vraiment un cinéaste plein de ressources et d'une poésie... A voir sans modération!

Écrit par : helenablue | 28/03/2011

@Mokhtar
Non, je ne connaît pas cet ouvrage. En fait, j'ai "emprunté" cette phrase à Daniel Mermet.
En effet, l'idée d'un monde en dehors, au-delà, en-deça, peu importe, mais ailleurs, par rapport à celui dans lequel nous vivons est pour mois sans aucun doute liée à l'émergence du rêve dans un cerveau qui a besoin de cette fonction sans que l'on connaisse encore aujourd'hui la raison de cette "production".
Autrement et vite dit, la religion trouve ses racines dans les rêves qui nous font apparaître comme à nouveau vivant, des disparus qui nous sont chers.

Écrit par : parkane | 29/03/2011

@Parkane
S'agissant de "l'usine onirique" , je pense que la psychanalyse a explicité beaucoup de pans obscurs liés à la sublimation et plus généralement au rêve en tant que langage structuré/ structurant de toutes les figures de l'Absent qui prend ses charges sémantico-affectives, selon les différentes croyances et leurs praxis configurantes.

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 29/03/2011

À l'horizon du lit, je chante l'hymne au passé, l'hymne à la descente de mon lit, après le réveil, le pont des songes se prolongent, les passions prennent les couleurs du jour, je meurs à ma nuit, rêve les yeux ouverts, la vie est un songe, multitude d'altitudes, le cerveau est le creuset de nos dérives en rêve. Toute une vie à rêver.
Fuite face aux carnages et effondrements de l'homme debout arquant sa volonté, fort de ces certitudes ? Choisir d'entendre jour et nuit, la part rêvée. Eclairée en elle, se dresser et regarder le monde éveillé.
Tout un esprit! Une étrange et bouleversante prière.
Pierre Etaix a travaillé depuis cet endroit, il nous y ballade. Fil de charme à suivre...

Écrit par : Chipault | 07/08/2011