05/05/2011
Faire emerger l'essence, sortir de sa carcasse, être, créer, surgir, écrire...
09:57 Publié dans art, pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : pensée du moment, femme, être, art, sculpture, créer, vivre, écrire
Commentaires
AH superbe cette image! superbe et très inspirante !
Love xxx
Écrit par : laure K. | 05/05/2011
OH ! formidable cette photo !!!
Écrit par : anne des ocreries | 05/05/2011
....et je pense que tout ça demande une période de "réchauffement" ou de "mise en train" .
Écrit par : gaétan | 05/05/2011
@Héléna
Comment a-t-elle fait? A-t-elle pris un bain de pétrole? Parce que chez nous, des bains comme ça il y'en a à gogo, du côté du Sahara à la frontière tuniso-algérienne. D'ailleurs, les bains mousseux de jouvence avec ,en prime, une protection contre les mouches et les moustiques, sont garantis.
- Quand je vois des Images aussi belles, je crois vraiment en Dieu et ses Créatures! Et en plus, elle se sculpte elle même!
Écrit par : bizak | 05/05/2011
@Bizak,
La femme a les reins solides comme une péninsule.
Elle te font croire qu'elle dort à côté de toi mais leur esprit est à tout autre chose.
Si tu t' ennuie avec elle, sois certain qu'elle s'ennuie avec toi mais qu'elle y remédie à sa façon.
Ne jamais laissez une femme en jachère, sois sûr qu'elle cultive ailleurs son besoin de pétrole. Et qu 'un jour elle ira forer sur d'autres terres.
Retourne-toi, regarde-là, parle avec elle.
Faites le sexe et faites le bien. Avec désir et avec elle.
Écrit par : laure K. | 05/05/2011
@Bizak : je pencherais plutôt pour de la boue séchée. A oublié de se rincer à grandes eaux, la femme d'Ischia (étrusque? touriste?). Jamais trop tard pour bien faire, bien sûr; mais plus on attend, plus ça s'incruste et plus il faut recourir aux grands moyens pour se retrouver.
Écrit par : giulio | 05/05/2011
@Laure k
A vos marques avec Brassens:
La femme qui possède tout en elle
Pour donner le goût des fêtes charnelles
La femme qui suscite en nous tant de passion brutale
La femme est avant tout sentimentale
Mais dans la main les longues promenades
Les fleurs, les billets doux, les sérénades
Les crimes, les folies que pour ses beaux yeux l'on commet
La transporte, mais...
{Refrain:}
Quatre-vingt-quinze fois sur cent
La femme s'emmerde en baisant
Qu'elle le taise ou qu'elle le confesse
C'est pas tous les jours
qu'on lui déride les fesses
Les pauvres bougres convaincus
Du contraire sont des cocus
A l'heure de l'œuvre de chair
Elle est souvent triste, peu chère
S'il n'entend le cœur qui bat
Le corps non plus ne bronche pas
Écrit par : bizak | 05/05/2011
@giulio
Il faudra des couches et des couches de boues séchées, sur le corps, pour que ça forme un mur en béton. Et ensuite il faudrait faire appel à de grands moyens pour outiller un Sculpteur!
Écrit par : bizak | 05/05/2011
Femme écorchée, homme cocu, parents-enfants oedypisées, incestes et adultères, faut pas trop dramatiser non plus. Humain trop humain, comme disait Friedrich. Alors pour vous remonter le moral voici une historiette tirée de mon recueil "Amour, humours, phantases et (R)appels" :
LA COUSINE MARIE
Chaque fois que j'la voyais
in petto je me disais :
Qu'est-ce qu'elle a un mignon p'tit cul
clignant d'la fesse sous son tutu!
Qu'est-ce qu'elle a un p'tit cul mignon,
à faire craquer... mon pantalon!
Maman, Maria, la fille d'ta soeur,
c'est la plus belle; j'vais l'épouser.
Si tu souhaites mon bonheur,
dis oui et fais tout pour nous marier.
Ce n'est pas bien, mon grand dadais;
après tout, c'est ta cousine,
et ce n'est pas très sain, tu sais,
que ces unions consanguines.
Mais je n'écoutai pas mère,
car les garçons sont faits ainsi,
qu'à leur tête, ainsi que leur père,
toujours font, et c'est juste, pardi!
Juste comme grand-père
qui chantonnait :
Qu'est-ce qu'elle a un mignon p'tit cul
à t'mettre sens dessous dessus!
Qu'est-ce qu'elle a un p'tit cul mignon,
sous les froufrous de son jupon!
Hélas, le jour du mariage,
à la question de l'empêchement,
mon père avoua sans ambages,
qu'elle attendait de lui un enfant.
Qu'à cela n'tienne, lui dit le curé
puisqu'on n'peut plus rien y faire
devant Dieu il faut réparer,
votre faute d'adultère.
Alors maman, tout en pleurs,
flanqua une baffe à son mari,
en criant : quels temps! quelles moeurs!
Un inceste ne t'a pas suffi ?
Puis, furieuse,
la v'là qui braille :
Même si elle a un mignon p'tit cul.
C'n'est pas une raison pour sauter d'sus!
C'est ma bru et son cul mignon,
va bientôt tâter d'mon bâton!
Voyons, ma chère, n'y pensez pas!
Pardonnez-lui! dit le curé.
D'autant plus que dans son état,
vous risquez d'massacrer bébé.
Je vous propose un compromis.
Afin d'laver cette grave offense,
elle vient m'aider à la sacristie
en guise de sainte pénitence,
un jour par semaine pour la chapelle
et un pour le presbytère aussi,
deux pour l'école maternelle
et trois pour la Vierge Marie.
C'en était trop,
et je m'écriai :
Il n'est pas à vous son mignon cul,
Monsieur l'curé, et n'en parlons plus.
J'veux pas que s'frotte son cul mignon,
six jours par semaine à votr'caleçon!
J'allais l'traiter d'mille attributs
et en faire autant pour Père et Mère,
quand la mariée dit : J'n'en peux plus!
Il vient, crie-t-elle. Vite! Une civière!
Et voilà, que, tous solidaires
devant l'urgence de la question,
nous fîmes bon accueil à l'émissaire
de la nouvelle génération.
Mon fils!
- Que dis-tu? C'est le mien,
cria mon père, c'est donc ton frère.
- Ou mon petit-fils, neveux ou cousin,
ajouta, excédée, ma mère.
Mais alors haut et fort
moi j'affirmai :
Il n'est pas à vous ce p'tit trou d'cul,
frère ou neveu à mon insu.
Avec sa mère ma sainte union,
me fait père par procuration!
Il n'manquerait que ça! hurla Maman,
tu ne procures rien du tout.
Ton père n'a rien a voir là-dedans.
C'est histoire à dormir debout.
Comme tout un sait, ma mère ayant
une fois de plus et encore raison,
en géniteur fort satisfait,
je levai en l'air mon beau poupon.
Hélas un cri de la Maria
me fit lâcher l'précieux fardeau,
que l'curé prompt prit dans ses bras,
sauvant la vie d'mon p'tit coco,
qui, précoce, je n'vous dis que ça,
car c'est la fin de cette histoire,
que vous n'êtes pas obligés d'croire,
au saint homme ânonna... Pap'pa!
*
Et l'Saint Esprit, qui de coutume
hante ces lieux de sainteté,
passé, présent, futur, posthume,
sans vergogne vint me souffler :
Qu'est-ce qu'elle a un mignon p'tit cul,
qui tend d'sa robe le blanc tissu!
Qu'est-ce qu'elle a fait un bébé mignon,
grâce à Joseph, ton saint patron!
Écrit par : giulio | 05/05/2011
Délivcieux poème Giulio, on pourrait en faire une chanson et Brassens l'aurait merveilleusement interprétée, non?
Écrit par : helenablue | 05/05/2011
Tu y es presque, Blue. J'ai été en effet très inspiré par Brassens. Mais ici, le sujet m'a été prêté il y a 9 lustres par Sacha Distel (ou par son parolier car je ne sais s'il en est l'auteur) avec son "Scandale dans la famille" (qui aujourd'hui ne scandaliserait plus personne).
Tiens, petit rappel :
A Trinidad, tout là-bas aux Antilles
A Trinidad, vivait une famille
Y avait la Mama et le Papa
Et le grand fils aîné
Qui, à quarante ans
N'était toujours pas marié
Un jour il trouva, la fille qu'il voulait
Et dit à son père :
" Je voudrais l'épouser. "
Hélas mon garçon, hélas tu n'peux pas
Car cette fille est ta sœur
Et ta mère ne l'sait pas
Oh Papa, quel malheur
Quel grand malheur pour moi
Oh Papa, quel scandale
Si Maman savait ça
Deux ans passèrent et le garçon, un soir,
vint trouver son père et lui dit, plein d'espoir:
" La maîtresse d'école veut bien m'épouser "
Mais le pauvre père prit un air accablé:
Mon fils tu n'peux pas
tu n'peux pas faire ça
Car cette fille est ta sœur
Et ta mère ne l'sait pas !
Oh Papa, quel malheur
Quel grand malheur pour moi
Oh Papa, quel scandale
Si Maman savait ça
Dix ans après, il revint tout ému
Et dit à son père,
" Devine ce que j'ai vu ! "
Dans la plantation,
On vient d'embaucher
Plus de cinquante filles
Du village d'à côté
Hélas mon pauvre enfant
Les Dieux sont contre toi
Toutes ces filles sont tes sœurs
Et ta mère ne l'sait pas
A bout de patience,
Il s'en fut écœuré
Raconter à sa mère toute la vérité
Sa mère se mit à rire
Et lui dit : "Ne t'en fais pas
Ton père n'est pas ton père
Et ton père ne le sait pas"
Oh Mama, quel bonheur
Quel grand bonheur pour moi
Oh Mama, quel scandale
Si Papa savait ça
Écrit par : giulio | 05/05/2011
Savoureux!
Écrit par : helenablue | 05/05/2011
__C'est pas la femme de Lot qui défait enfin sa gangue de sel, ça?
__Bah! Dis-donc, rudement bien conservée!
Écrit par : MakesmewonderHum! | 05/05/2011
C'est l'anti-Pygmalion par excellence! C'est une contre-sculpture allégorique où Galatée tente de recouvrer son identité intrinsèque par elle-même!
Quelle libération progressive et venue au monde vital mais ça doit faire vraiment mal!
@Bizak
Merci pour ce poème de Brassens
@Giulio
Ton poème est superbe, il me plonge dans les ambiances des romans de Guy de Maupassant, entre autres, bien sûr!
Avec la chanson sde Sacha, tu m'as replongé dans les 70! Nostalgie, quand tu nous tiens!
Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 05/05/2011
Naître au monde est une douleur qu'on a par bonheur oublié, pourtant on ne peut naître autrement qu'en souffrant, pas tellement difficile à comprendre!
Je crois, au fond, que tout au long de notre vie on recherche ce bonheur perdu, celui à l'intérieur du ventre maternel, cette sensation de flottement et de prise en charge et que seuls la pensée et l'art peuvent venir à notre rescousse! Directement quand on en a la capacité et la liberté, parce que ça oblige à des choix parfois bien compliqués, sinon pour d'autres à la capacité à l'entendre et à la ressentir. Tous ceux qui passent outre se trompent à mon humble et petit avis, ça ne sert à rien de faire l'autruche et d'enfouir sa tête dans le sable profond et d'en vouloir à la terre entière! Pas de naissance sans souffrance, et pas de vie sans rêve, désillusion, souffrance, plaisir et endurance et possible!
Écrit par : helenablue | 05/05/2011
Euh! Et sans sexe aussi!
Écrit par : helenablue | 05/05/2011
oui, aussi !
Écrit par : laure K. | 05/05/2011
@ Helena...
J'ai apprécié ton article mais j'ai un message perso à faire passer...
Je voudrais dire à bizak qu'il est le bienvenu "chez moi"...
Écrit par : J.Earthwood | 05/05/2011
de grès ou de formes
Écrit par : le bourdon masqué | 05/05/2011
@ Bizak:
Ah! Vraiment! Tu le penses, tu penses comme brassens dans cette chanson là?
Écrit par : helenablue | 06/05/2011
@ J. Earthwood:
Est-ce qu'en filigrane, ça veut dire que tu le penses aussi?
Écrit par : helenablue | 06/05/2011
@ le bourdon masqué:
Joli...
Écrit par : helenablue | 06/05/2011
@J.Earthwood
Je suis trés honoré de cette gentille invitation qui ne m'a pas laissé froid, je viens à l'instant de lire le petit méssage, je compte bien vous rendre visite "chez vous"
@Héléna
Je comprends ce que dit Brassens pour les âmes insensibles, mais pour moi, la femme, c'est la plus belle chose que Dieu ait inventée.Je sors d'elle et je vais à elle. J'ai tété son sein, à ma venue, je ne suis pas encore sevré et je compte y rester!
Écrit par : bizak | 06/05/2011
:-)
Écrit par : helenablue | 06/05/2011
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