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01/09/2012

Pas de deux...

 

Ecrire, c'est danser...

 

 

05/05/2011

Faire emerger l'essence, sortir de sa carcasse, être, créer, surgir, écrire...

 

 

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28/02/2010

exercice de style

 

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Un projet comme on en rêve dans une vie de décorateur, la réhabilitation d'un vieil hôtel art déco, bien défiguré par le passage du goût de plastique et faux bois des années soixante dix bien abîmé aussi par les différentes contraintes de sécurité toujours plus contraignantes d'années en années, mais ayant gardé malgré tout son charme suranné et ses vieilles histoires dans les murs. Un projet conséquent et à risque qui oblige à donner le meilleur de soi de ses compétences et de ses connaissances accumulées au fil des expériences passées et de culture aussi autant architecturales qu'historiques, poétiques et pragmatiques avec en bandoulière beaucoup d'imagination car à l'instant où j'écris tout est noyé dans un amas de gravas et de poussière, ce qui je dois bien avouer ne m'empêche pas un seul instant de rêvasser et d'entrapercevoir ce que donnera cet édifice une fois relifter et remis à neuf.

Mais mon goût des mots et mon amour des histoires m'entraînent au delà, j'imagine ce qui a dû se passer ici ou là dans les coins les plus incroyables de cet endroit qui en regorgent, dans chacune des 91 chambres qui doivent bien à elles seules recueillir plus d'une centaine d'aventures, le bar pur jus qui a bien dû entendre plus de mille conversations truculentes le grand restaurant sous verrière avec ses grandes colonnes moulurées mille et une discussions endiablées, de quoi se faire un film à chaque passage... Et je me plais aussi à imaginer les à venir, ces petites nouvelles histoires qui vont naître dans ces murs repeints et ces tentures refaites et repensées, dans ces nouveaux éclairages et sofas, dans ce cadre Viscontien quoi que bien loin des lacs italiens.

La déco d'un hôtel est sujette aux fantasmes les plus fous, j'ai toujours pensé qu'avec celle d'un train c'est ce qui aiguiserait le plus ma curiosité et ce qui m'emballerait le plus, un monde par chambre un décor et un nom différent pour chacune d'elle par couleur ou par thème ou à chacune le début d'un poème ou le titre d'un roman, il pourrait y avoir la chambre Casanova, la Marie-Antoinette, la Gabrielle ou la Marcel Proust avec toutes ces madeleines, la Sade, la littéraire pleine de bouquins ou la ludique pleine de surprises, la sobre la déjantée la fleurie la noire aussi, tout à fait sans limite.

Avez-vous dans un petit bout de votre cerveau gauche une petite préférence pour la chambre qui susciterait votre désir et animerait votre imaginaire?

 

 

 

12/01/2010

Origines

 Origines de Christian Mistral, collection Écrire des Éditions Trois-Pistoles.

 

Ce genre de livre rare qui devient de chevet, qu'on peut prendre n'importe quand n'importe où à n'importe quelle page, un livre de réponses qui suggére des questions, un témoignage tripant savoureux intelligent sensible qui inspire et a déjà, sans doute fait et fera encore des émules de cet appétit de vivre et cette soif d'écrire, en tout cas pour moi l'effet est là...

 

 

 "Avant tout, l'écriture est un état d'esprit. On est, pour paraphraser Henry Miller, écrivain avant d'avoir écrit une seule ligne. On l'est en mangeant, en marchant dans la rue et jusque dans son sommeil. Au beau milieu de la nuit, on se réveille carré dans le lit avec une idée, un bout de phrase, un mot joli, et alors on apprend vite à ne pas se recoucher avant de l'avoir noté quelque part, car il est rare autrement qu'on les retrouve au matin..."

"On est écrivain parce qu'on ne peut faire autrement, en tout cas c'est ainsi que les choses devraient être. On ressent la trouble envie, bientôt muée en nécessité, de communiquer avec ses semblables anonymes, contemporains et à venir. On éprouve l'incomparable jouissance, assimilable au soulagement d'un trop-plein, de donner une forme extérieure à ce qui, indistinct, nous gonfle le lieu de l'âme. Et, comme ce n'est jamais tout à fait ça, on recommence."

- Christian Mistral -