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17/05/2011

appétit

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- Yves Klein -

 

 

" L'heure de la fin des découvertes ne sonne jamais."

- Colette -

 

 

Commentaires

Heuresement, non ? :))

Écrit par : anne des ocreries | 17/05/2011

Insomniaque, ma grande.

Tout va bien aller. Dodo.

Écrit par : Christian Mistral | 17/05/2011

@ anne:

Heureusement, en effet! J'aime cette idée qu'on a toujours à apprendre, et j'adore ça, apprendre!

Écrit par : helenablue | 17/05/2011

@ Christian:

Oui, voilà que ça me reprend!
Mais j'ai quand même fini par "me fabriquer des rêves", comme tu le dis si bien...

Écrit par : helenablue | 17/05/2011

On apprend tout les jours et tous les jours nous découvrons... les lieux et les êtres humains...

Écrit par : J.Earthwood | 17/05/2011

Ahhhhhh, le seul endroit du monde où on ne parle pas de l'Affaire ... oh, zut, je ne voulais pas ...

Écrit par : parkane | 17/05/2011

... quoique, en relisant le titre ...

Écrit par : parkane | 17/05/2011

@ parkane:

Le titre, oui et la phrase de Colette aussi...

Écrit par : helenablue | 17/05/2011

Si les premières manifestations discrètes de l'art préhistorique datent de la fin du Paléolithique moyen, celui-ci ne prend une réelle ampleur qu'au début du Paléolithique supérieur (-30 000 à -12 000 ans avant J.-C.). Il est alors très diversifié dans ses thématiques, ses techniques et ses supports. Il inclut des représentations figuratives animales, des représentations anthropomorphes souvent schématiques, ainsi que de nombreux signes.

Au Mésolithique (-12 000 à -8000 avant J.-C.), les manifestations artistiques figuratives sont rares. De cette époque sont connus des galets peints ou gravés de figures géométriques.

Au Néolithique (-8000 à -3000 avant J.-C.), l'art rupestre se développe, incluant des éléments figuratifs et notamment des animaux domestiques. Il se développe également sur de nouveaux supports, par exemple lors du décor de poteries en céramique.
(Wikipedia)


Depuis rien de nouveau juste des adaptations dues à l'utilisation de matériaux et de technologies nouvelles. Depuis son invention la roue est toujours une roue.

Bzzz... ;-)

Écrit par : le bourdon masqué | 17/05/2011

Dear Blue
L'appétit vient en découvrant.

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 17/05/2011

Je n'ai pu m'empêcher de voir un lien entre la toile d'Yves Klein et la photo de Guy Bourdin (4 femmes et anthuriums)!

Elle avait bien raison. À chaque nouvelle découverte médicale vraiment intéressante, l'armée, elle, en découvre une pour mieux vous tuer ou vous neutraliser dans les pires souffrances.

Écrit par : MakesmewonderHum! | 18/05/2011

Bonjour Helena. Cette toile de Klein, il me semble l'avoir aperçue dans un bel ensemble au musée d'art moderne de Nice. Très étrange cette couleur qui peu à peu recouvre ses créations comme une écorce entre lui et le monde, une oppression, une couleur qui avale toutes les autres. Dans cette aile du musée, soudain j'ai eu envie de toutes les autres couleurs de l'arc-en-ciel ! Toiles bleues, lumières bleues, éponges bleues, branches bleues, corps bleus...
J'aime affronter la diversité des autres et risquer le métissage des âmes et des corps, des écritures aussi.
Amitié

Écrit par : christiane | 18/05/2011

Je ne connaissais pas ce côté ancestral de KLEIN, il est moins romantque que les cro-mignons

Écrit par : alex | 18/05/2011

On n'invente rien; au mieux on évente. On ne crée rien; au mieux on recompose. Du moins à notre échelle, les éléments de tout ce qui est, le sont depuis (presque) toujours. La découverte est un mille-feuille dont les principaux ingrédients sont la paresse, la curiosité, l'insatisfaction et l'amour. Ses ennemis : l'inertie, le conservatisme, les traditions, les règles établies et la satisfaction...

Écrit par : giulio | 18/05/2011

@giulio :
Non pas ses ennemis, ses collaborateurs : C'est le spectacle de la satisfaction des uns qui provoque l'insatisfaction des autres qui feront tout pour exciter l'indignation des premiers qui feront tout pour acheter les seconds, afin de recalmer tout le monde, en attendant la prochaine attaque, menée par ceux que trop de calme met en rage.
Ainsi bat le pouls de l'art, c'est pas sorcier.

Écrit par : parkane | 18/05/2011

@ Parkane : ton approche vaguement cynique me botte assez. Tout à fait dans la ligne de ton "Laurent le Magnifique" que je découvre sur ton blog. Mais je pense que tu m'as mal compris. Je ne parle pas de satisfaction matérielle, qui n'est jamais une véritable satisfaction, mais un état éternellement transitoire d'insatisfaction permanente exacerbée par la culture de consommation. Je parle de cette satisfaction hébétée basée sur la tradition, la coutume, l'appartenance à un club, une famille, un clan, une nation, une religion, dont on accepte une fois pour toutes règles et ukases dans un cadre culturel donné. Pour moi, être insatisfait, c'est être libre, libre de découvrir tout ce qui ne nous a pas été donné (quitte à ce que ce ne soit pas à notre portée et l'accepter, voire s'en réjouir), tout en étant conscient que cette découverte
n'est ni création, ni invention et ne porte jamais que sur ce qui est ou a été.
Vive Epicure + Diogène (du moins en ce qui concerne sa fameuse phrase "Je m'exerce à essuyer des échecs") !

Écrit par : giulio | 18/05/2011

@giulio :
- D'accord avec toi, la satisfaction matérielle justifie souvent la suffisance morale. En effet, il n'y a pas, par définition, de signe extérieur de sagesse.
- En revanche, l'inertie d'un système est naturelle et indispensable, car ce qui ne résiste pas n'a de valeur pour personne.
- La liberté ne se trouve pas dans l'insatisfaction, mais dans l'absence de désir. Mais je pense qu'on peut trouver une sorte de liberté conditionnelle dans la limitation de ses désirs à l'accessible étoile.

Sinon, tout à fait d'accord, quel quadrupied de se sentir une âme de chien errant qui lève la patte sur des mocassins à glands.

Écrit par : parkane | 18/05/2011

parkane : L'inertie (d'un système ou de tout autre chose) est bien sûr naturelle. Mais les valeurs ou phénomènes (en physique, morale ou ailleurs) qu'elle tend à fixer, pérenniser, ne se justifient jamais bien longtemps. Seul l'adaptation, l'insatisfaction (surtout de soi), la découverte, l'évolution, voire la révolution et toujours la transgression, font avancer la nature, la vie, la culture, etc. Certes, tous ces facteurs ne sont pas garants de liberté ni en résultent, évidemment. Partout où l'on craint l'expression et l'usage de la liberté, on les interdit.

L'absence de désir n'existe pas, hélas ou heureusement. Même l’autre Diogène cynique (de Sinope), désirait un peu de chaleur solaire au fond de son tonneau. Ce serait la liberté du minéral (et encore, qu'en savons nous?). Existe par contre l'absence à un moment donné d'un certain nombre de désirs. Et ce nombre diminue avec l'âge, l'expérience, ses limites physiques et autres, ainsi que (et surtout) la connaissance de ses limites.

Mais quand on est animé par l'esprit de curiosité, de découverte, de transgression, on trouve tout le temps de nouvelles saveurs, valeurs, choses à découvrir, à changer peut-être, limites à transgresser, jusqu'à ce que le dernier souffle efface le dernier désir. Ce n’est qu’en cela que je te rejoins, à ce moment là donc, où l’absence de tout désir, de toute empathie, de tout sentiment et de toute souffrance mène à la liberté ataraxique (ouf !) et à un repos +/- bien mérité.

Écrit par : giulio | 18/05/2011

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