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18/07/2011

Deuil

Hier, j'ai perdu un être cher. Cher à mon coeur. Ma nuit fut brève. Ma journée sera longue. Sa présence présente. Il est comme ça des personnes qui passent dans votre vie qui n'en délogent jamais. C'est heureux. C'est qu'elles furent d'importance. Vous ne leur parlerez plus, ne les verrez plus, n'entendrez plus leur voix, ne les saliverez plus, ne les humerez plus non plus, pourtant elles sont toujours là, lovées, en creux, au fond, profond, faisant partie de vous. 

Je ne t'oublierai pas, jamais, m'entends-tu?

 

Commentaires

Sympathies, chère amie.

Écrit par : TopFloorMan | 18/07/2011

les êtres chers disparus sont des prises pour s'accrocher à la vie nous poussant de leur douce mélancolie...

Écrit par : laurence | 18/07/2011

Des bises. Rien à dire de plus, t'as tout dit là.

Écrit par : anne des ocreries | 18/07/2011

Je suis désolé de l'apprendre. Cette personne continuera effectivement à vivre en ta mémoire et ton coeur.

Écrit par : Guillaume L. | 18/07/2011

Dear Blue,
On ne meurt jamais, quand on a été aimé par un coeur comme le tien.
Paix à son âme. Elle refleurit déjà dans tes mots si fidèles et sincères.
Puisse le parfum de sa mémoire apaiser ta douleur!

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 18/07/2011

Toutes mes sympathies, Blue.

Écrit par : Simon | 18/07/2011

Ce n'est pas facile de trouver les mots quand on perd un être tres cher, notre vie est bousculée. Tout ma sympathie, Héléna.

Écrit par : bizak | 18/07/2011

C'est à elle que je pense. Que se passe-t-il d'après vous après la mort? J'ai tant le sentiment de la sentir encore vivante en moi... Serait-ce ça, la vie éternelle, cette vivance qu'on offre, qu'on sème autour de soi? Tout ce qu'on donne et qu'on transmet, tout cet amour qu'on a donné, toute ces révélations qu'on a pu faire et ces moments de grande complicité.
Au fond on me meurt pas tout à fait, on ne disparaît pas et on ne part pas dans dans un paradis ou un enfer quelconque, non, on reste bien là aimé ou détesté dans le coeur des humains qu'on a croisé dans sa vie et pour d'autres plus rares au travers des oeuvres et mots qu'on a transmis. C'est ainsi qu'on perdure. Si on en prend conscience de son vivant, la mort paraît alors moins effrayante, on peut agir sur ce qu'on va laisser, on peut oeuvrer pour lui donner un sens, on sait bien que c'est inéluctable, pour autant si on vit en son âme et conscience, on peut mourir en paix. Ce qu'elle a fait.
Cet être je ne l'ai pas perdu, pas tout à fait. Elle y a oeuvré et j'en tire un grand enseignement et une grande richesse et suis fière d'être son amie, pour l'éternité.

Écrit par : helenablue | 18/07/2011

Pensées tardives en accord avec ce que tu écris et de tout coeur aussi dans la peine qui est la tienne.
C'est une chose sacrée la mémoire des êtres aimés, de ce qu' ils ont transmis et comment ils ont sû transmettre.
Belle destinée que celle de ton amie. Peace for her...

Écrit par : Lorka | 19/07/2011

Lorsque tout semble terminé, là, s'opère le plus beau des legs, les valeurs qu'ils et elles nous transmettent à jamais.

Écrit par : MakesmewonderHum! | 19/07/2011

Mes condoléances.

Je sais pas ce qu'il y a après la vie, seulement ce que j'y perçois pendant.
Aucun de mes êtres chers perdus n'est revenu me le dire, sauf en songe.
Le songe est-il une vue de l'esprit chagriné voulant perpétuer une image
ou une vérité de l'âme qui a voyagé?
Je ne sais pas.
Quand je pleure mes morts, je me console en les croyant vivants
dans mon coeur lorsque je pense à eux et leurs valeurs transmises,
ouais MMWH.

Pourtant il n'est pas fou de penser que tout peut s'arrêter
avec l'existence corporelle puisque personne n'en est revenu,
à part quelques écrits religieux nécessitant une foi aveugle
et inconditionnelle.

Écrit par : Yvan L. | 19/07/2011

Si comme je le crois :
« être c'est être perçu ou percevoir » ( Berkeley ) la vie sur terre n’est qu’une projection de l-esprit , ,pour les orientaux c’est la résonance des choses et des objets qui importe , pour nous occidentaux c’est l’objet ! le deuil si on se focalise sur l’objet on en perd la résonance !

Écrit par : rv | 19/07/2011

On n’approche pas des 14 lustres, mes amis, sans avoir perdu beaucoup de proches, d’amis et d’ennemis, de parents, d’êtres chers et de moins chers, sans être conscients qu’ils sont tous irrémédiablement partis. Rien n’existe plus pour eux, rien, nothing, nada, nichts mehr, game over, néant, passé. Pour eux le zéro total. Pour nous, les survivants en sursis, le souvenir, la mémoire, le blabla. En nous, ils continuent à survivre, ombres, un pauvre petit bout de temps, en pâlissant, en s’effilochant peu à peu jusqu’à l’oubli, par l’oubli, ou, au plus tard, par notre départ, à notre tour…
Mais il y a pire. Chaque fois qu’un être humain meurt, il ne fait pas que disparaître, il entraîne la disparition totale de tout un monde, le monde tel qu’il le voyait, sentait, ressentait, aimait ou détestait, appréciait ou moins, son monde. C’est toute une vaste tranche de vie, d’histoire, d’expérience, de sentiments, de vécu, mais aussi de vu, d’entendu, c’est sa tranche d’histoire qui disparaît avec elle ou lui et non seulement pour elle-même ou lui-même, mais pour l’humanité tout entière.
Tous les discours consolateurs ne sont que, justement, discours.
Et comment ne pas envier ceux qui ont été touchés – révélation, endoctrinement ou autosuggestion – par ce grain de folie appelée foi religieuse, croyance en une survie ou autre vie ? Et comment ne pas comprendre que la peur du néant pousse les foules à chercher dans la religion une éphémère consolation ?
Personne ne craint réellement la mort (à la rigueur la souffrance physique qui souvent l’accompagne), dont on sait qu’elle est inéluctable et fait, comme la naissance, partie de la vie. Mais ce que plus au moins consciemment ou inconsciemment tous craignent, c’est la disparition, la réduction ad nihilum d’un pan d’existence faite d’expériences, de sensations de sentiments uniques dans l’histoire et non seulement de par eux-mêmes mais surtout par l’infinité d’interactions suscitées dans tous le milieux où ils ont vécu, qu’ils ont traversés…

Écrit par : giulio | 19/07/2011

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