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26/11/2011

J'ai le coeur gros.

ManRay-Tears-larmes-1932[1].jpg

- Les larmes - Man Ray -

 

 

Commentaires

Why is that?

Écrit par : Guillaume Lajeunesse | 26/11/2011

Larmes en gouttes de glycérine, marque de fabrique du cinéma allemand d'avant guerre, si peu émouvantes...

Écrit par : Manouche | 26/11/2011

T'as de la peine et tu as affiché cette image pour le démontrer Héléna ? ,

Écrit par : rainette | 26/11/2011

Une date et une mère de larmes (?)

Écrit par : ArD | 26/11/2011

des pages se tournent...une autre histoire en pespective...

Écrit par : laurence | 27/11/2011

je n'avais pas vu le mot "deuil" dans le libellé. Tu nous racontes bientôt ?

Écrit par : rainette | 27/11/2011

@ Vieux G:

Un morceau de réponse, là:

http://vacuum2scrapbook.blogspot.com/2011/11/bleu-natier-25-ans-rest-in-peace-et.html

La fin d'une époque, la fin d'une belle aventure. Le début d'une autre.
J'ai crée avec Big Pat ce lieu, Bleu Natier, il y a maintenant 25 ans. Je me souviens encore du premier jour, comment pourrais-je l'oublier, j'ai ouvert la boutique et puis j'ai accouché de mon cadet! Une de mes cliente qui habite presque en face dans la rue me rappelait m'avoir vu enceinte jusqu'au cou entrain de passer des câbles électriques dans des gaines, peindre jusqu'à plus d'heures murs et plafond. On étaient jeunes et pleins d'espérance avec mon homme, on a construit cet endroit pendant six mois de nos mains. On y a vécu toutes nos années de jeunes mariés, de jeunes parents, de jeunes adultes. On a voulu y partager notre amour de l'art, de la déco, de la musique, des livres. On y a fait découvrir l'art africain, les verreries d'artiste, les sculptures du Zimbabwé, on a exposé des créations de Pat, des pièces étonnantes de tous les horizons et puis on a fini par s'ouvrir à la mode féminine, c'est devenu une passion. Nous y avons rencontré nos meilleurs amis, nous y avons croisé des gens passionnants, étonnants, riches. J'ai cru y perdre la raison à notre premier dégât des eaux, J'y ai pesté après les gens du fisc et les huissiers parce que c'est dur de faire du commerce avec le coeur. Nous y avons festoyé, nous y avons sué, ri, engendré. Mistral y a eu son fauteuil pendant plus de trois ans. C'était un lieu, c'était mon lieu, le lieu de tous mes espoirs, de tous mes déchirements, de tous mes amours. Un lieu imprégné de mon parfum. Un bout de ma vie.

Écrit par : helenablue | 27/11/2011

@ Laurence:

Oui, une page se tourne. Toujours les pages se tournent mais certaines sont plus difficiles que d'autres à tourner, tu le sais, je le sais. Cette boutique, je m'y suis construite, j'y suis devenue celle que je suis, cette femme. Quand je l'ai démarré, grands dieux j'ignorais tout ce que je sais de la vie, de ma propre vie aussi. Elle a été mon cadre, celui où j'ai pu m'épanouir, me faire exister, je luis dois la vie en quelque sorte même si je l'avais moi-même fabriquée et sécrétée. Une occasion de grandir, une occasion de rebondir, une occasion de faire autrement, une occasion de se remettre en question, une nouvelle occasion d'épanouir ses talents. La fin d'un ouvrage et le début d'un autre. Sait-on jamais de quoi l'avenir est fait?

Écrit par : helenablue | 27/11/2011

@ Rain:

Voilà ma chère grenouille, en gros, l'histoire... Merci pour tes bons voeux chez Christian, sweet Rain. A bientôt!

Écrit par : helenablue | 27/11/2011

Tes écrits des derniers jours prennent tout leur sens maintenant que je sais.
Tourner la page n'empêche pas d'y revenir. Bons succès dans ta nouvelle entreprise.

Écrit par : gaétan | 27/11/2011

"mes c......s le temps se brouille, mes roup....s ça va se remettre" disaient les anciens... Excuse-moi cette grossièreté mais parfois cela soulage. Maintenant en selle je suis certain qu'il y a un projet sous ta crinière (chuis jaloux).
Bzzz...

Écrit par : le bourdon masqué | 27/11/2011

Baloney Import-Export.

Écrit par : Christian Mistral | 28/11/2011

Une p'tite mort pour une grande renaissance.

En autant que tu te suives et que l'on te suive.

Écrit par : Venise | 28/11/2011

@Blue, peut-on imaginer la vie être autant de travail et, malgré tout, s'y remettre encore à défaire, quitter, arriver à nouveau, rebâtir. Est-ce vraiment ainsi que les femmes et les hommes vivent? Oui, enfin plusieurs,et avec l'espoir qu'il en soit ainsi pour tous.
Tout ce travail! Le savoir on se bousculerait moins au portillon pour enlever notre mère autour de nous...même si elle doit, malgré sa condition, encore passer un peu de fillage électrique!

Écrit par : MakesmewonderHum! | 28/11/2011

Dire... Oui, dire...
Enfin, non.
Ne rien dire, en fait.
Tant est dit.
Rejoindre la cohorte, se taire ensemble.
Respirer ensemble, aussi.
Finalement.
J'emprunte quelques mots au duo Bashung/Fauque [Danse d'ici, chatterton)
(...)
Aller au charbon
Aller aux ouailles
Chercher la houille

J'ai beau invoquer
Interroger mes cellules grises
Sophistiquer l'attirail
Les danses d'ici
Versent des litanies
Emblèmes problèmes
De camélias qui m'oxydent
Il manque un wagon
Un boute-en-train
Des victuailles
(...)
Aller au charbon
Aller aux ouailles
Chercher la houille
Et pour finir
Recommencer
Se lever tôt
Ne rien retenir
(...)

Coeur.

Écrit par : Didier | 28/11/2011

Je comprends, Helena. « Un lieu imprégné de mon parfum. Un bout de ma vie. », c'est magnifique comment tu l'expliques.

Ce qui facilite un deuil, en effet, c'est souvent aller de l'avant. Tiens nous ainsi au courant de tes nouveaux développements!

Écrit par : Guillaume Lajeunesse | 28/11/2011

Finalement ce que je vis, c'est comme vieillir, c'est pas facile. Pourtant je ne me sens pas vieille, mais je n'ai plus l'énergie de mes vingt ans, pardi! Ne perd pas de temps. Il passe si vite. Cette transformation me coûte et en même temps m'ouvre des perpectives, faut jamais s'accrocher à son arbre, c'est pas créatif. Toujours douter, toujours tout remuer, toujours avancer, toujours penser qu'on peut apprendre et mieux faire et mieux exprimer. L'intelligence reste aux aguets. Elle touche, s'informe, reçoit, transforme, fabrique, engendre, ponctionne, invente, envoie, transmet, partage, crée, façonne, énergise, stimule,et jamais n'abandonne.
Je m'offre un nouvel horizon, un nouveau possible, une nouvelle vie et l'écriture.
J'ose vivre ma vie.
Here's to life. For me. Now.

Écrit par : helenablue | 28/11/2011

entéka, té kekun à voir aller! :)

Écrit par : Le Plumitif | 29/11/2011

BA-LO-NEY!!!

Écrit par : Christian Mistral | 01/12/2011

Les commentaires sont fermés.