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15/10/2012

à propos d'helenablue

christiane semmler.jpg

- Oeuvre de Christiane Semmler -


Quand j'ai commencé ce blog, il y a plus de quatre ans, je ne savais absolument pas ce qui m'attendait. J'ai commencé timidement à parler de ce qui m'était le plus à portée, mes états d'âmes, mes goûts, mon amour de l'art, de la poésie, de la littérature, de la psychologie. J'ai très vite pris goût aux échanges et souvent il s'en passait plus dans les commentaires que dans ce qui apparaissait évident à l'écran, et j'ai fais des rencontres, de belles, de merveilleuses rencontres. Je suis allée jusqu'à rencontrer de chair ces fameuses rencontres et j'ai tissé des liens solides et indéfectibles qui sont importants et vitaux pour moi. Au fil du temps, cet sorte de "dernier salon où l'on cause" a changé d'orientation malgré moi et à mon grand dam. De plus en plus de gens viennent me lire, de moins en moins rentrent en contact, réagissent, s'expriment. Ne suis-je donc plus si accueillante, est-ce faute de temps, ce lien particulier qui pouvait faire qu'en confiance beaucoup d'entre vous avait envie d'un peu se dire est-il rompu, la magie de ce lieu cesse-t-elle d'opérer? Est-ce que je vous effraie? Je suis bien triste de devoir me rendre à cette évidence que je n'ai pas pu garder vivante cette qualité relationnelle avec le monde. Dans mon métier, je croise pourtant beaucoup de gens, et je tisse des liens puisssants avec certains d'entre eux. Ils sont d'une autre nature. C'est bien rare que je leur ouvre mon coeur et que je leur parle comme je peux le faire ici; c'est plutôt eux qui ouvrent le leur. Certaines interactions cependant se mettent en place, et je découvre alors d'autres facettes de la vie de quelques uns juste parcequ'ils viennent me lire ici. Pourquoi un blog, pourquoi écire, pourquoi ce besoin d'être lu et plus encore ce besoin de savoir ce que provoque chez l'autre ce qu'on écrit, ce besoin d'entrer en contact avec l'humanité? Je ne sais pas comment et pourquoi ce besoin est né en moi ici. Mais il est là, bien vivant et demande sa dose. Sa dose d'interactivité. De réciprocité. Pour avancer, pour élargir son champ de pensée, pour ouvrir davantage son coeur, son esprit, son horizon. Pour voyager de tête en tête. Pour fabriquer une matière grise commune, pour réfléchir, pour se renouveler, pour grandir. J'ai toujours pensé et je le pense tous les jours qu'il y a plus dans deux cerveaux que dans un, que la somme des deux fait forcément plus que leur addition mathématique, qu'il y a émulation à entrechoquer ses idées, à les défendre, à les confronter, à les sentir proches de celles d'autres pensées. Que prendre le risque d'échanger, de pas être d'accord ou à l'inverse de l'être est source. C'est ce que je voulais arriver à faire, à créer, un endroit particulier où se fabriquerait de la pensée en dehors de nos vies saccadées et pleines qui parfois nous laisse un peu vidés sur le bas-côté. Helenablue n'a pas fini de m'étonner mais je suis vraiment blessée de n'avoir pas réussi à vous convaincre de la richesse qu'on peut produire ensemble entre nous.


Commentaires

Ouais moi aussi j'ai remarqué qu'il y avait moins d'interaction sur la plupart des blogs que je fréquente et sur le mien quoique j'en avais pas beaucoup de toute façon. Les échanges de surface nous gagnent-ils ? En tout cas tenir un blog plusieurs années qu'importe le nombre de lecteurs c'est déjà bon en soi. Avec du feedback c'est encore mieux.Bonne journée

Écrit par : gaétan | 15/10/2012

Je crois que malhereusement le constat que tu dresses est valable pour tous les blogs ,meme ceux qui se targuent de dizaines de milliers de visiteurs. Dans mon blog cinéma je recois au moins une visite par semaine d'un visiteur étranger en 1 ans j'ai du faire le tour du monde entier de visiteurs et malhereusement aucun qui ne laisse de message alors pour me consoler je me dis que s'ils n'étaient pas contents de mes commentaires ils l'écriraient....où ne viendraient plus.
Ne vois rien là d'agressif, mais toi est ce que tu reparts jamais sans rien écrire sur les blogs "amis" à qui tu rends visite?

Écrit par : alex | 15/10/2012

Je peux me tromper, mais la conjoncture économique actuelle avec son lot d'incertudes p.c.q phénomène beaucoup plus global que ce à quoi on s'était tous habitué, bon an mal an, amène un très haut niveau d'anxiété et de morosité qui se reflète également sur les blogs. Ces "IN/Out" rapides qui deviennent plus des "fix" plutôt qu'être réels échanges peuvent-être attribués, dans une certaine mesure, à cause de ce malaise crée. À cette situation s'ajoute les dangers réels de guerres larvées entre grands ensembles puisque l'Histoire nous enseigne qu'à partir du prétexte économique et social les réglements de comptes entre pays y sont propices.
Alors, non, je ne crois pas que la baisse d'échanges sur les différents blogs soit attribuable à la personnalité ou la qualité de ceux-ci, au contraire, je leurs reconnais beaucoup de courage de continuer ainsi malgré la situation.
Que sur les autres médias sociaux cela se traduise par une augmentation "nerveuse" de la circulation me semble tout à fait normal lorsque les repères de nos vies s'altèrent ainsi, surtout, repères en formation des jeunes. Jamais l'humanité, presque entière, n'a été témoin d'elle-même dans ses moindres soubresauts qu'actuellement. Le branchement planétaire c'est aussi ça et fait de nous tous, des canaris de mines de charbon.

Écrit par : MakesmewonderHum! | 15/10/2012

Je crois, Blue, que hormis quelques cadors de la toile, nous en sommes tous là. Il semble qu'il y ait une certaine... léthargie sur le web, que je ne sais à quoi attribuer. Pour ma part, elle est lié au fait que je désires devenir un peu moins "addict" et que je limite volontairement le temps que je passe sur mon ordinateur. Mais ça ne m'empêche pas de toujours te lire - et d'y trouver du plaisir.
Kiss.
Bird.

Écrit par : Bird | 15/10/2012

@ Gaétan:

C'est peut-être un phénomène de notre époque, oui, comme tu dis, ne plus vouloir approfondir... J'en suis attristée mais tout comme toi, tenir mon blog me fait du bien, et malgré le manque de feed-back et bien j'ai du plaisir à écrire ici!
Mea culpa, je viens chez toi plusieurs fois par semaine et je ne te le dis pas! Belle journée à toi.

Écrit par : helenablue | 16/10/2012

@ Alex:

:-), ça m'arrive c'est vrai. Et je me rend bien compte que moi-même je suis moins présente qu'au début sur les blogs de mes amis. J'ai même considérablement réduit ma présence sur la toile pour me concentrer sur l'écriture. Pourquoi vais-je alors me plaindre de ce manque d'interactivité ici, si je n'y participe pas ailleurs? Tu as raison.

Écrit par : helenablue | 16/10/2012

@ MmwH!:

Possible en effet que l'atmosphère ambiante anxiogène nous conditionne dans tout nos comportements et que n'ayant pas l'esprit libre et apaisé nous n'avons pas forcément envie de discuter ou de réfléchir ensemble. On reste à la surface des choses comme pour se protéger ou pour éviter de voir à quel point on souffre de ce qui se passe autour de nous. C'est dommage, car je pense que nous aurions tous à gagner à partager nos doutes et les solutions que nous mettons les uns et les autres en place pour vivre le mieux possible au milieu de tout ce chaos.

Écrit par : helenablue | 16/10/2012

@ Bird:

grand plaisir à te lire de nouveau ici, Bird. je ne vois pas pourquoi ça serait pire d'être addict comme tu dis de son ordinateur que, je ne sais pas, du cinéma ou de la course à pied? Est-ce vraiment si grave d'aimer blogger?

Écrit par : helenablue | 16/10/2012

Traverser des périodes brumeuses vous liquéfie. La lecture est possible mais pas l'écriture. Déchirée, les mots deviennent la preuve tangible du désarroi, la pudeur me diras tu ... peut être l'envie de ne pas obscurcir le monde qui nous entoure ou plustôt la peur de disperser une énergie consacrée au mode survie...

Écrit par : laurence | 16/10/2012

Ah ! Ca fait longtemps que je l'attendais ce billet-là Helena !
J'ai ma petite idée sur la question. Petite idée que je n'ai jamais osé poser ici. Puisque tu ouvres la porte, je le ferai (sauf que là je n'ai pas de temps). Promis plus tard. Bises.

Écrit par : Claudio | 16/10/2012

Avec le temps, les blogs que l'on suit se multiplient, mais pas le temps dont nous disposons pour les suivre ! la force et la qualité des commentaires s'en trouve quelque peu réduite, sauf cas spéciaux. Un com' bref ou anodin, c'est sans doute un peu décevant, mais ça veut dire quand même "je suis encore là, je reste, il y a ce lien qui n'est pas rompu".

Et je rejoins Laurence, avec qui je suis tout-à-fait d'accord !

Écrit par : anne des ocreries | 16/10/2012

J'ai pas encore lu tous les commentaires, mais je pense que c'est comme dans toute relation, amoureuse, amicale, familiale, faut parfois secouer le cocotier ! Et puis ensuite vient cette "chronophagie aigüe" de l'internet, et le don de soi, chez soi et ailleurs...moi je ne crois pas à l'argument "les temps sont durs alors personne ne communique plus", bien au contraire.
Mais c'est si facile de rester hors de l'arène.

Écrit par : Laure K. | 16/10/2012

Je comprends aussi l'argument de Laurence.
Mais en effet, Hélénablue a sans doute un peu disparu des réseaux elle-même un temps, parce que pas le temps, justement. C'est que la boutique a dû changé d'empreintes entre temps.
:-)

Écrit par : Laure K. | 16/10/2012

Tout ce qui a été dit au-dessus me semble assez juste. Vitesse, autres vecteurs d'échange, tendance générale à survoler etc.
Mais pour revenir à CE blog, que je visite tous les jours et ne commente que très rarement contrairement aux premières années, voilà ce que je ressens et l'explication que j'y vois.
Toutes précautions d'usage à intégrer avant de lire ;-)
J'ai toujours considérer ce blog comme un blog "thérapeutique" et ce n'est pas péjoratif. C'est très utile à un moment et à certains. Les échanges ici remplaçant ceux des lavoirs d'antan, chacun y trouve son compte et allège son fardeau. Je te fais du bien, tu me fais du bien et c'est formidable.
Puis, vient le temps où il faut pouvoir lâcher la béquille et, soit arrêter tout simplement, soit faire évoluer le contenu. Ici les vagues se répètent, on continue à suivre les humeurs et les ressentis, à les accepter un peu trop. Avec le temps, on a pourtant appris à les maîtriser, à savoir quoi en faire, à les diriger. Ces acceptations des hauts et des bas créent une monotonie pour le lecteur. Une thérapie doit servir à s'en sortir, pas à s'y complaire. Une sorte de confort rassurant par des commentateurs un peu trop complaisants ne permet pas de solidifier sa structure. Les "poil-à-gratter" finissent par se faire discrets pour ne pas "casser l'ambiance" et on se retrouve avec une récurrence sans surprises.
Comme toujours je crois qu'il faut prendre des risques.
Je ne relis pas. Tout ça écrit avec toute l'affection que tu connais chère Hélena.

Écrit par : Claudio | 16/10/2012

Parfois c'est aussi une question concernant l'accessibilité au commentaire. J'aime bien les endroits où tu n'as pas à entrer un million de codes ou d'informations à chaque fois. À la longue je trouve ça lourd et je passe mon tour.

Parfois aussi, c'est difficile d'entrer dans un lieu selon nos perceptions car nous avons tous nos propres visions du truc. J'y suis jamais arrivée ici, ni chez Mistral. Je m'y suis toujours senti invisible. C'est mon truc à moi, je ne mets pas la faute sur personne bien au contraire. C'est le mouvement qui est ainsi. Donc comme l'invisibilité m'accompagne, je reste témoins. Ce n'est pas mal, parfois c'est une forme de protection. De mon expérience qui est la mienne, je peux dire que pour moi, ce n'est pas facile de me déposer ici.

Écrit par : La Rouge | 16/10/2012

Et cela dit ce commentaire n'est pas dans le but d'être déplaisante mais de partager le pourquoi du comment. Je veux être claire sur ce point.

Écrit par : La Rouge | 16/10/2012

Tes amis ont presque tous raison, chère Blue, et notamment Claudio. J'ajouterai peut-être que par moments le blog devient un peu trop helenabluecentrique. Pour moi, c'est surtout le temps. Tu te plains du manque de retours ? Mais tu en as en moyenne bien plus que Brigitte, Feuilly, Marie-Claude ou Jalel, qui se donnent tous un mal fou pour animer un blog à leur manière aussi intéressant que possible. Et sans parler de gmc qui continue à déverser sa belle poésie dans l'éther à la façon du fameux "vox clamantis in deserto" des évangiles. Note; j'avais découvert une fois le blog d'une dame (je l'ai oublié) qui soulevait en moyenne 40 à 80 commentaires par post, véritable grand prix de la débilité, dont les multiples concurrents y vont à qui mieux-mieux de leur bla-bla gnangnan. Tu ne vas pas envier ça, tout de même ? Je regrette de ne plus pouvoir être qu'un passant sporadique, mais je te serre les pouces pour que tu aies toujours l'envie de continuer à tenir ton beau blog.

Écrit par : giulio | 16/10/2012

C'est une question de degré, Blue. Quad on devient no-life comme moi et que, quand on se lève la nuit pour aller au petit coin et qu'on en profite pour allumer son ordi ou qu'on essaye de rentrer son code pin sur son four, je t'assure, on en arrive à se dire qu'il faut prendre un peu l'air !

Écrit par : Bird | 16/10/2012

@Claudio
Je voulais juste répondre à ton commentaire, auquel j'adhère quelque part dans les remous et ressassements qui font tellement/fatalement parti intégrante de la vie souterraine d'Hélénablue. Il ne pourrait en être autrement. Mais ce qui sondait hier, ne sonde plus pareille après longue accoutumance. D'une demande de présence et d'amour dont on peut se méprendre, se défendre ou s'enflammer.

En tant que lecteur on peut avoir envie de changement, est-ce à dire que les fidèles, puisque fidélité il y a, et intelligence, attendent un rebondissement de sa personnalité ? je crains que le tempo de la vie vécue ne soit pas un bon roman pour cela; il y a moins de temps, plus la même effusion, certes, de là à en faire un personnage de roman qui vivrait vite et fort... peut être qu'il n'y a qu'un pas.

A Hélénablue d'appréhender ce qui lui tiend à coeur dans la relation ici, de nous à elle. Je ne voudrais qu'elle n'y inscrive plus ses errances, ses découvertes, ses coups de rage, tout ce qu'elle a donné et donne encore ne tombent pas dans l'oreille des sourds ou dans des bouches muettes ou si c'est le cas, elle permet de les entr'ouvrir, en ce sens, blog "thérapeuthique", ok.
Pour ma part, de la côtoyer et de la lire depuis 4 ans m'a donné une acuité émotionnelle et une perception du monde que je n'aurais pas soupçonné pouvoir entendre et voir un jour. C'est pour Hélénablue qu'on a envie de changement, oui, indéniablement et de lui rendre la pareille.

Écrit par : Laure K. | 17/10/2012

@ Laure K.
Commentaire lu. Merci.

Écrit par : Claudio | 17/10/2012

@ Laure K : Bravo, Laure! Tu as su paraphraser avec délicatesse ce qu'un mien qualificatif eût pu paraître avoir, mais n'avait pas dans mon intention, de rude, ma qui n'était que profonde empathie.

Écrit par : giulio | 17/10/2012

@ Laurence:

Oui, je comprends. Tu sais que je pense fort à toi et même si je suis moins présente, je suis là belle amie...

Écrit par : helenablue | 17/10/2012

@ Anne:

Un comm bref ou anodin n'est jamais décevant, c'est agréable de savoir qui nous suit, nous lit, pense à venir et s'intéresse à ce qu'on fait! Cette sorte de communication sans frontières est réjouissante et énergisante, en tout cas pour moi! Merci de ta fidélité et de ton amité, Anne!

Écrit par : helenablue | 17/10/2012

@ Claudio:

Oui, ce blog a une dimension thérapeutique pour moi mais pas uniquement, contrairement à ce que tu en penses je ne le vis pas comme une béquille mais plutôt comme un prolongement de moi-même. Il m'a aussi appris à écrire... J'aimerais d'ailleurs le faire évoluer plus dans ce sens, ce sens artistique et littéraire, l'ouvrir à une dimension plus universelle et moins auto-centré peut-être par une sorte de procédé de distanciation. Je ne sais pas encore comment tout cela va s'opérer mais j'y réfléchis. Prendre des risques, je penses tout comme toi que c'est nécessaire et c'est pas faute d'en prendre d'ailleurs!
Toi, qui recommence un blog depuis peu, tu saurais dire ce qui t'anime et qu'est-ce qui te pousses à de nouveau choisir cette voie "bloguesque"?

Écrit par : helenablue | 17/10/2012

@ La Rouge:

Bienvenue chez Blue, chère Rouge! Et merci d'avoir pris la peine de déposer ton commentaire. j'ignore s'il est compliqué de déposer un commentaire ici... Ton sentiment d'invisibilité, tu peux m'éclairer, à quoi l'attribues-tu? Est-ce la nature des sujets remués, la manière dont j'en parles, crains-tu de ne pas être prise au sérieux si tu t'exprimes ou de ne pas être comprise? Quand je te croise chez Laure, souvent, je suis en accord avec tes remarques. As-tu l'impression qu'ici, c'est, comment dire trop trop trop!?
Pas un instant j'ai trouvé ton commentaire déplaisant, bien au contraire. Tu peux t'exprimer sans détours.
A bientôt peut-être?
Blue

Écrit par : helenablue | 17/10/2012

@ Giulio:

C'est vrai que parfois ce blog est un peu trop helenabluecentrique, je le reconnais. c'est comme si je m'offrais ce besoin que j'ai d'être reconnue et aimée, ça peut paraître déplacé, mais bon, ça me fait du bien! Non, je n'envie pas cette dame avec ses centaines de commentaires sans queue ni tête blabla gnangnan, tu t'en doutes! Je préfère et de loin la qualité à la quantité!
Moi aussi je regrette ton manque de temps, j'ai toujours beaucoup de plaisir à échanger avec toi...

Écrit par : helenablue | 17/10/2012

@ Bird:

Aïe, Bird! A ce point là! Je comprends que tu veuilles lever le pied!!

Écrit par : helenablue | 17/10/2012

@ Laure:

Merci ma belle, tes mots me touchent fort. Et si ce que tu dis te concernant par rapport à cette acuité émotionnelle que tu as trouvé en me lisant est juste, je suis fière et comblée d'avoir permis cela, c'est en partie une des multiples raisons qui me donnent du coeur à l'ouvrage et qui font que je donne une partie de mon temps à Helenablue, une partie de mon temps et beaucoup de mon être...
Quand au changement il est en route inexorablement, comme tu le sais, on ne peut pas ne pas changer, la vie, les événements de la vie, nos lectures, nos rencontres, ce qu'on écoute, qu'on ingère, qu'on respire nous change parfois imperceptiblement mais nous change. A moi de retranscrire maintenant ce changement ici. C'est tout l'enjeu de ce questionnement.
Merci de ton amitié, elle est précieuse pour moi tu sais.

Écrit par : helenablue | 17/10/2012

Au début c’était la curiosité un peu de voyeurisme ! savoir si je te connaissais comme je pensais te connaitre, j’ai découvert une plume , j’ai découvert plein d’amis autour de toi par ce blog , ceux qui t’encensent , ceux qui ont le verbe acéré …
Depuis quelques mois j’y vais une fois par semaine …
J’ai été plusieurs fois agacé par le manque d’échange sur certains sujets , où l’on se perd , comme certaines émissions dans les medias où le 1/3 du temps tout le monde se congratule au lieu de débattre ou d’animer … Comme le disent certains ,ce blog a un côté thérapeutique au jour le jour , l’humeur du matin . Un besoin très fort chez toi d’être aimée , et tu es vachement aimée , by the way !
J’ai commencé à m’afficher avec un « blog » , je ne sais pas m’exprimer avec des mots mais avec de la matière , ta palette est pleine de mots la mienne est pleine de bois, de métal, de pierres, de noyaux d’olives ,de corne … je pensais que les gens allaient m’orienter et échanger , je pensais même faire une exposition pour les aveugles pour construire ensemble et qu’il m’apprennent à ne pas voir mais a sentir … que nenni . Mon blog reste sans commentaires peu de visites … je suis tout seul dans ma recherche et mon atelier est beaucoup plus petit que celui de Picasso , pourtant il était petit lui aussi !
Bon mon réconfort est que je vends ,des gens achètent un peu de moi alors vends tes mots ! et tu échangeras beaucoup plus , ton blog est comme les pages d’un livre et tu dois le mener jusqu’au bout ! Alors c’est pour quand ce livre !!!! d’autres devraient reprendre les pinceaux !!!!
Le mari de grabouille
RV

Écrit par : RV | 18/10/2012

Oui Helena, je peux le dire. ;-)
C'est vrai, j'ai démarré il y a peu un troisième blog après plus de deux ans d'interruption. A chaque fois j'ai expliqué pourquoi je le créais et pourquoi je l'arrêtais.
Mes expériences Fb ou autre ne m'apportaient pas la profondeur désirée au niveau des échanges et du partage (banalité). aussi, je suis revenu au blog, comme en mission pour expliquer et aider, sans faire ni "d'évangélisation" ni donner des leçons, juste accompagner. Et comme donner c'est recevoir... Et pour ne pas faire trop long, je recopie ici une partie de ce que j'écrivais à ce propos il y a quelques temps :
"Tous les jours, comme vous, j’entends des femmes et des hommes qui se plaignent, sont tristes, malheureux, faibles, victimes, désespérés.

C’est plus souvent qu’autrefois, plus souvent qu’ailleurs. Terrible paradoxe, dans une société plus prospère qu’autrefois et un pays parmi les plus développés.

Restons modeste et gageons que 90% de ce mal-être est inutile et handicapant, injustifié et absurde, maîtrisable et évitable"
Pas forcément clair, mais, si nécessaire, je veux bien y revenir.

Écrit par : Claudio | 18/10/2012

Je suis heureuse de constater que mon message ne t'a pas blessé. J'ai toujours cette peur de blesser les gens dans mes vérités.

Je dis mes vérités car je pense que c'est la façon de fonctionner humaine, parler au travers nos vérités, notre passé, nos blessures, nos blocages et notre Big-Bang émotif.

Je vais tenter d'être limpide même si il est difficile d'exprimer des impressions car c'est bien de cela qu'il s'agit, mes impressions donc pas des vérités. ;)

Ce n'est pas les sujets car souvent je les trouves parlants, c'est pourquoi je viens te lire de temps en temps. J'ai souvent laissé des commentaires qui sont restés sans réponse. D'où l'impression d'invisibilité. Mais ma structure organisationnelle émotive, va souvent vers cette conclusion. J'explique pourquoi, ça aide à mieux comprendre l'oiseau que je suis. «Dans le monde des sourds, le premier rôle de l’enfant entendant sera de créer le pont entre deux solitudes qui ont peur l’une de l’autre et tout cela sans lui, sans que la personnalité de l'interprète ne doive transparaître. C'est le principe absolu de l’invisibilité.» C'est le monde d'où je viens, j'ai été cet enfant donc, il m'était difficile de pousser plus avant et de me sentir à l'aise ou accueillit. Et j'attends toujours que l'on vienne me chercher en fait, clairement si il y a silence, je fais office de tapisserie.

Ici, sans que tu le veuilles, ça me ramène à être de la tapisserie car je n'osais pas m'imposer. Tu vois, mon organisation m'amène souvent là.

Pour la part sur lequel l'on pourrait réfléchir et celle-ci, l'idée de clan, de tribu, de cercle, de groupe fait que si vous ne faite pas partie, vous êtes en sortes à l'extérieur, vous devenez observateur. Il est difficile d'entrée dans une forme fixe, déjà établit avec ses règles, sa façon de faire, ses bases. Je dirais que mon expérience de ce lieu est que je ne peux que demeurer observatrice d'un organisme qui fonctionne très bien comme il l'est et qu'il a toutes la nourriture nécessaire à sa survie.

Mais je tiens à vous remercie Laure, Blue et ma thérapeute, avec le visonnement de TED vulnerability, ça me tentait d'oser et de rentrer dans l'arène. :D

Écrit par : La Rouge | 18/10/2012

Pour ton informations, en ce qui concerne les informations à entrer sur ton blogue, il y en a mais ce qui est bien c'est que l'on peut remplir une fois et que les infos se conservent. Certains sites, ont des capchats ou des codes de vérifications pour empêcher le spam et pour être honnête, ça tue.

Écrit par : La Rouge | 18/10/2012

@La Rouge
Il y a quatre ans, quand j'ai débarqué par ici, je crois que je me trouvais dans la même situation que toi. A savoir qu'il me semblait entrer dans un cercle d'échanges entre des habitués, des initiés, un blog un peu impénétrable parce qu'il n'était pas du tout sur le ton de ceux que je visitais, les sujets abordés, la tenue de l'écriture. Et puis pour tout avouer je le trouvais trop "black" à mon goût... bref, j'ai voulu l'évité un temps. Et puis comme toute chose qui vous gratouille derrière l'oreille, pas pû m'empêcher de revenir et de m'y passionner.
Je ne sais pas si c'est de l'ordre de l'apprivoisement mais c'est quelque chose de ce genre, pour ma part, qui prend du temps.
Je sais que Red et Blue sont complémentaires en tout cas, mais ce peut-être délicat, en ce moment, le mélange des couleurs.
:-)

Écrit par : Laure K. | 19/10/2012

@ RV:

J'y travaille RV, j'y travaille tous les jours... Je suis heureuse pour toi que les gens achètent ton travail. Bientôt sur Paris, non?

Écrit par : helenablue | 20/10/2012

@ Claudio:

Tu veux insufler de la "positive attitude"?

Écrit par : helenablue | 20/10/2012

@Laure: Merci du partage, je crois que c'est cela, c'est de l'ordre de l'apprivoisement et je crois que parfois j'y suis longue. Ma couleur préférée est le rouge framboise et sans le bleu, c'est impossible. ;) Mais pour clore ma partie, parfois ce n'est pas parce que l'on ne laisse pas de commentaire que l'on n'apprécie pas. Bon samedi!

Écrit par : La Rouge | 20/10/2012

@Helena : La formule est très réductrice. C'est plus technique et scientifique qu'une simple posture. Ca relève plus d'une vlonté de partage d'outils accessibles à tous. Ils sont juste bien cachés derrière nos croyances et nos programmations.

Écrit par : Claudio | 20/10/2012

(@Laure K:
En fait, il manque juste un brin de soleil pour que Red and Blue soient tout à fait complémentaires: un peu de K. Laure quoi!)

Ta réflexion, très chère Blue, touche mon éternel dilemme d’écornifleux de blogues.

Je me lâche un peu, à l’occasion, chez Mistral, mais c’est à peu près tout, hormis de très sporadiques et brèves incursions ici ou là. Souvent pourtant, et ici en particulier en raison de tout ce qui gratte, creuse, fouille, pour mettre à jour diverses facettes du processus de création (d’émancipation aussi) - ce qui arrive constamment (tout comme la découverte d’artistes que je connaissais peu, mal ou pas du tout); souvent donc, tu touches des centres névralgiques sur lesquels je pourrais passer des heures à échanger (ce qui se produit aussi chez quelques autres, la susmentionnée Laure K. par exemple, justement, qui récemment encore a partagé une série de réflexions qui touchaient aussi à des questionnements, intérêts, envoûtements qui me rejoignent profondément). C’est donc dire que ce n’est pas le goût qui me manque d’échanger plus en profondeur à maintes occasions! Et si je ne me résous pas, la plupart du temps, à ne laisser qu’un bref commentaire, c’est que sur de tels sujets, je me dis que si ce n’est pas pour y aller à fond, autant la fermer…

Le problème c’est que même en nombre restreint, les cervelles tumultueuses comme la tienne ouvrent régulièrement des horizons d’une vastitude aussi attrayante qu’absorbante. Et donc, en y allant à donf, en échangeant sur tout ce qui m’allume, j’y passerais l’essentiel de ce que j’appellerai, faute de mieux, ma “zone de liberté intellectuelle”; zone, faut-il le dire, fortement comprimée par des exigences en partie vitales certes, mais pour une large part également arbitraires absurdes rétrécissantes et, pour tout dire, d’une profonde aberration. Ce qui me pompe déjà, on l’imagine sans peine, pas mal d’énergie…

Bref, on a tous, aussi, notre propre univers à enrichir. C’est pourquoi, peut-être, le dialogue entre blogueurs, c’est d’abord de se visiter les uns les autres. Et c’est d’ailleurs de là que me vient un goût, qui s’accuse de plus en plus, de bloguer à mon tour, pour au moins rendre la pareille. Parce qu’effectivement, je comprends ton sentiment et je trouve bien égoïste de ma part de me nourrir autant de ce que tu offres si généreusement (toi, Laure, et les quelques autres que je n’ai pas nommés) sans rien proposer en retour sinon quelques rares et brefs commentaires. Mais évidemment bloguer me pose le même problème: ça doit m’alimenter assez pour que j’y consacre l’énergie que ça exige et disons que, pour l’instant, j’ai pas encore tout à fait trouvé la formule qui me conviendrait; mais je creuse la question… Et à cet égard comme à bien d’autres, commentaires ou pas, le “brain opener” sans pareil que tu déploies inlassablement ici me demeure très proche et toujours des plus stimulants!

Écrit par : Le Plumitif | 20/10/2012

@ La Rouge:

je peux comprendre parfaitement tes résistances et chaque chose en son temps... Sache qu'ici tu ne seras jamais assimilée à la tapisserie, j'ai un bien trop grand respect pour les âmes qui m'écrivent et développent leur pensée.
Contraiement à Christian qui a manifestement crée une tribu bien à lui, je n'ai pas tout à fait cette démarche, j'ai ouvert ce blog dans une réelle envie et un fort besoin d'ouverture sur le monde, je suis prête à accueillir des gens de tous horizons et aux pensées diverses pourvu évidemment que cela nourrisse un débat exaltant. C'est bien malgré moi que cette idée de communauté s'installe. Les régles de ce lieu sont somme tout des régles communes au bon équilibre dans les relations quelles qu'elles soient basées sur le respect, l'écoute de l'autre , l'ouverture, la sincérité et sans doute une certaine prise de risque aussi. C'est que je n'ai pas juste envie que ce lieu survive mais bien qu'il vive et pour cela tout le monde pour peu qu'il s'intéresse à ce qui s'y passe est bienvenu!
Ce n'est pas parce qu'on ne laisse pas de commentaire qu'on n'apprécie pas, bien entendu, seulement les commentaires sont un terreau et un moyen parfois d'approfondir sa pensée ou de la mettre à l'épreuve pour la parfaire ou pour la faire évoluer.
Merci vraiment d'être passée et d'avoir pris la peine de t'exprimer.

Écrit par : helenablue | 20/10/2012

@ Claudio:

Serais-tu entrain de dire qu'on fait nous-même nos propres malheurs et qu'on a en nous toutes les ressources nécessaires pour contrecarrer ce marasme qui parfois nous submerge?

Écrit par : helenablue | 20/10/2012

@ Le Plumitif:

Merci infiniment... C'est vrai que j'attends ton blog avec une certaine curiosité, c'est vrai aussi que le dialogue entre blogueurs est d'abord de se visiter les uns les autres, ce que je pense que nous faisons! Et c'est juste qu'approfondir demande du temps, je suis d'ailleurs peut-être trop prolixe, tu ne crois pas? Il faudrait peut-être que je ralentisse le rythme, la fréquence des pistes que j'ouvre pour permettre une réflexion plus approfondie? Tellement tout me sollicite, provoque chez moi des réactions et des avancées que j'inonde mon espace à tout va. Deux notes par semaine plutôt que deux par jours pourraient permettre cette profondeur qui m'est chère, non?

Écrit par : helenablue | 20/10/2012

@ Helena : Pas tout à fait. Parce que ça tout le monde le sait. C'est à l'étape suivante que ça pêche. Comment quelqu'un sait ce que tu écris et reste encore victime de ses démons ou humeurs etc. etc. ? Quand on sait, on fait et quand on fait (ce qu'il faut) ça marche. (Pas aussi simpliste que ça en a l'air)

Écrit par : Claudio | 20/10/2012

@ Claudio:

ça marche en effet, je suis bien placée pour le savoir. Mais , je ne parle que pour moi, je me rends compte qu'à chaque fois que j'ai avancé et que j'ai enfin pu profiter de ma vie, ça n'a été que pour aller encore au-devant d'autres problèmes, un peu comme les couches d'un oignon. Je crois par ce que fermement j'y crois que j'arriverais grâce à ce cheminement à trouver ma paix intérieure et une manière bien à moi de gérer mes tourments et autres obstacles qui se dressent dans la vie de tout à chacun sans forcément être le genou à terre. Je sens que c'est dans mes possibilités, je mûris et plus je grandis plus je me rends compte à quel point il faut se faire confiance. Rien de ce qui nous arrive est le fruit du hasard et chaque fois qu'on décide de prendre les choses par un bout plutôt qu'un autre ou qu'on se sert d'une de ses qualités plutôt qu'une autre, ça nous ouvre encore un peu plus à nous-mêmes. Je ne sais pas si je suis bien claire là...

Écrit par : helenablue | 20/10/2012

Comme aussi (comme tout un chacun sans doute) je me pose aussi des questions sur "cette ineractivité" que je préfère nommée (avec une majuscule) Partages, j'ai lu ce billet avec beaucoup d'intérêt. Plus environ la moitié des commentaires, je m'en garde un peu...
Pas d'autres remarques ce jour mais je tenais à te dire merci de cette Note.

Écrit par : Louis-Paul | 21/10/2012

@ Louis-Paul:

Quelles sortes de questions te poses-tu, dis-moi, ça m'intéresse...

Écrit par : helenablue | 21/10/2012

Pour ce qui est de la prolixité Blue, même si je peine parfois à te suivre, je suis tenté de te dire: ne change rien, c’est comme ça qu’on t’aime! :)
Cette effervescence est certainement une des grandes richesses de ta pensée, une de celles qui m’ont fait un jour m’arrêter ici et y revenir constamment par la suite.
(Bon là évidemment, ton rythme de publication peut aussi changer, tant que ça demeure le tien!)

Écrit par : Le Plumitif | 22/10/2012

@Héléna, pour te répondre:
Je ne suis pas sûr d'avoir tous les éléments et c'est aussi pour cela que je lis attentivement cette page de commentaires. Je ne sais par exemple si cette "interactivité" est plus présente sur d'autres réseaux sociaux comme FB; je n'y suis pas. Je constate des fermetures ou mise en sommeil de blogues, je constate la baisse de commentaires sur le mien mais je constate aussi que les visites ne cessent d'augmenter... Autre exemple, j'ai un peu plus de temps et me suis exercer à la "quotidiennété" mais ne suis pas sûr non plus que cela favorise les échanges et partages.
J'essaye de continuer cet esprit de "carnet" dont je laisse les pages ouvertes et ma foi, cela m'apporte encore suffisament de bonheur et de partage pour que cela se poursuive encore.

Écrit par : Louis-Paul | 22/10/2012

@ le Plumitif:

:-) ! J'aurais bien du mal à en changer à dire vrai... Et si j'avais plus de temps encore je crois que que serais plus prolixe!! je n'arrête pas de penser à mille choses à la fois, les unes nourrissant les autres et vice-versa, je fais un peu feu de tout bois. mais au final je me rend compte que tout est lié!
Mon rythme peut changer, c'est vrai, je ne me force pas...
Alors ce blog, ton blog, c'est pour quand?

Écrit par : helenablue | 23/10/2012

@ Louis-Paul:

Sur FB, le rythme n'est pas le même et l'information l'emporte sur la réflexion, il n'y a pas d'approfondissement possible, c'est plus comme un zapping... Claudio pourrait nous donner son éclairage là-dessus, je crois qu'il a été adepte un temps pour revenir au blog finalement. Oui, tout comme toi, j'ai un grand bonheur à écrire ici et à partager et je n'ai pas l'intention d'arrêter tant ça me passionne!

Écrit par : helenablue | 23/10/2012

L'accroissement du nombre de visites quotidiennes ne peut finement s'interpréter qu'au moyen d'un logiciel de statistiques détaillé qui vous indiquerait le temps passé sur chaque page; or je ne crois pas que les blogs hébergés vous donnent ces détails.
Probablement du fait d'une meilleure finesse des outils de recherche, on clique de plus en plus sur des liens pour en repartir aussi tôt : c'est ce qu'on nomme le taux de rebond et il est en constante augmentation un peu partout, au point même qu'il se développe de plus en plus d'applications pour les sites marchands, visant à rattraper ces «rebondisseurs».
Il n'est donc pas si aisé que ça de donner un sens à cette augmentation de visites constatée.

Écrit par : ArD | 23/10/2012

"Alors ce blog, ton blog, c'est pour quand?"
ah ben là, dur à dire pour l'instant, je pioche encore un bout sur le comment (et le pour qui/quoi exactement), le quand viendra plus tard... (mais comme tu peux le constater par mon temps de réponse, la gestion du temps reste aussi un gros enjeux)

Écrit par : Le Plumitif | 24/10/2012

oups! tellement gros l'enjeu que je le "pluralise" spontanément...

Écrit par : Le Plumitif | 24/10/2012

@ Plumitif:

Je ne vais pas te raconter d'histoire pour te mettre la pression, je préfère te prévenir d'abord, mais tu le sais, comme pour ta présence au lancement des corpuscules de Sandy, parfois une petite décharge électrique est nécessaire à l'action, ou du moins au passage à l'acte. On a toujours mille et unes raisons pour ne pas entrer dans l'aréne, pour ne pas y aller et souvent ces raisons sont nos pires ennemis: Genre: comment, de quoi vais-je avoir l'air, c'est pas pour moi, je ne peux pas faire de la merde, et la pire : comment vont-ils tous me voir, que vont-ils penser tous ces gens pour lesquels j'ai tant d'estime et de sympathie...
Le comment, il ne manque pas d'outils pour ça, le comment tu veux te montrer , toi qui est plutôt pudique et discret, ah, là, c'est plus délicat, à pas de loup, à pas feutrés. Pour qui, pour quoi, d'abord pour toi, parce que tu le vaux bien! :-)
Le quand, me fait penser à tout ce qu'on remet toujours à demain. Le quand, pourquoi ne pas, je ne sais pas, lancer une bouteille à la mer. L'avantage d'un blog c'est qu'il est évolutif, il est comme une seconde peau, il permet d'être au monde avec ce qu'on peut au moment où on est en relation avec ce monde!
pas de pression, pas d'obligation de résultat sauf la barre qu'on se met.
Qu'est-ce que tu risques au juste?
Rien.
Pas plus que te confronter à Mistral ou moi quand nous nous sommes rencontrés.
N'est es-tu pas sorti plus léger?
Pas d'obligation avec un blog, pas de gestion d'aucune sorte juste un outil en osmose avec nos besoins, regarde le blog de Christian en ce moment...
Peut-être même que ça pourrait t'aider dans cet enjeu de gestion, comme un ancrage...
Pour moi, c'est un port qui me permet de prendre la mer même par gros temps, parce que je sais, que j'existe et que je compte pour un certain nombre d'individus sur cette planète et que du coup, j'ai envie et besoin de donner le meilleur de moi-même même dans le pire... Tu vois ce que je veux dire?

Écrit par : helenablue | 24/10/2012

Oui, je vois tout à fait! Et je te remercie infiniment pour ces quelques mots avec lesquels je ne peux qu'être d'accord et qui sont on ne peut plus à-propos; histoire à suivre donc...

Écrit par : Le Plumitif | 27/10/2012

Tiens moi au parfum! Ok?

Écrit par : helenablue | 29/10/2012

tu peux en être assurée! ;-)

Écrit par : Le Plumitif | 30/10/2012

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