09/05/2013
Pour l'amour des livres
Suite à l'heureuse initiative de Laurent Margantin et les photos de la bibliothèque de Dominique Hasselmann chez lui, j'ai eu envie de lancer une vaste opération collective sur ce que nous avons, beaucoup d'entre nous ici en commun: l'amour fou des livres. J'ai ainsi contacté chaque membre de la Tribu mistralienne, quelques lecteurs assidus de Blue et quelques uns de mes ami(e)s avec comme douces directives l'envoi de photos de livres in situ et de quelques mots pour ceux qui le souhaitent répondant à la question: Qu'est-ce que les livres sont dans votre vie? J'ai été fascinée par les réponses successives. Tous ont répondu présent, même ceux qui n'ont pas eu le temps de prendre des photos ou écrire un texte parce que trop débordés par leur vie quotidienne, ou parce que cloués au lit, ou parce qu'entrain de déménager ou pour certains autres parce qu'encore blessés par des échanges malheureux qui se sont passés ici et qu'ils n'arrivent pas à dépasser. Aucune des personnes contactées n'a été insensible à cette idée. C'est dire que les livres ont cette capacité de nous rejoindre tous autant que nous sommes et à créer des ponts entre chacune de nos sensibilités.
Et si lire demeure une activité coupable férocement associale car prenant du temps sur le travail, sur les amis, et retranchant du monde, enfermant le lecteur dans sa bulle d'où plus rien ne semble pouvoir l'en faire sortir, si lire accumule, les livres s'entassent, s'empilent, montant des tours qui parfois s'écroulent (sans doute à cause d'un avion de papier), lire a aussi la capacité de rejoindre, comme cette note le prouve.
Merci à tous ceux et à toutes celles qui ont bien voulu livrer les arcanes de leurs constructions personnelles et ainsi nous ouvir leur intimité.
Le premier à m'envoyer son image fut Henri et ces "quelques livres à lire au pied du lit".
- Henri Zerdoun -
Jacques, lui, n'ayant pas ses techniciens à portée de main, n'a pas pu faire d'images et m'a envoyé cette vision minimaliste de sa bibliothèque qui, je le cite, est très ordonnée car comme il croit aux signes ou aux appels que les livres ou les auteurs vous envoient, il désire immédiatement les retrouver, ça urge, c'est un impatient!
Alex et le Bourdon masqué ont été très rapides:
Mon premier livre de chevet a été le dictionnaire Larousse illustré dans lequel je recopiais les dessins d'oiseaux, de fleurs.... Aujourd'hui ça reste mon compagnon qui trone dans ma table de nuit. Le livre est toujours un remède qui remonte le moral, qui est là à disposition, n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. j'ai toujours été quelqu'un d'assez "bordélique" et ma bibliothèque me resemble; le principal c'est que je m'y retrouve. Je ne fréquente pas les bibliothèques car j'ai besoin d'avoir des livres à moi, même vieux et endommagés, car comme dirait Saüll Streinberg:
"Il porte sur son visage et dans son corps l'empreinte de la société à laquelle il appartient".
"Les signes, voilà l’intérêt que je porte à un bouquin mais pas l’écriture tel que tous semblez l’apprécier. Il y a eu un début c’était Clostermann, on est loin du roman puis rapidement des « j’ai lu » aux théories les plus « curieuses » sur des civilisations perdues ou englouties, sourires garantis.
Barjavel et surtout sa trombine en quatrième de couverture me sidérait et avec un regard actuel me fait sourire. Une période Vernes, puis l’apprentissage.
Les hasards +/- provoqués m’installèrent dans la commission bibliothèque du Comité d’Entreprise où grand nombre de salariés venaient piocher, curieusement cette expérience m’aura définitivement coupée du livre, de sa sacralisation et surtout du cadre qu’il définit. Ce n’est qu’un objet l’africain ne s’en encombre pas, le griot et puis voilà on partage loin de l’isolement du lecteur lambda."
1 - les livres ont toujours tenu beaucoup de place dans ma vie, mais ma maison n'est pas encore aménagée pour contenir tous ceux que j'ai. Voici ceux, les plus lus, beaux, qui tiennent dans la bibliothèque que m'a prêté une de mes nièces.
Nancy, n'y participera pas mais j'ai aimé som mail alors le voici:
J'en ai deux dans mon lit, trois sur la table de chevet, un dans ma sacoche de vélo, quatre sur la table à manger, deux dans mon tiroir au bureau, en plus des bibliothèques et ceux qui traînent sur le plancher.
- Un bout de Mistral chez Blue -
J’ai mis « en vitrine » Alice. Parce que ce livre PARFAIT exprime bien ce qu’est pour moi la lecture. L’évasion, l’imaginaire, mais dans un monde juste à côté du nôtre. Il suffit de suivre le lapin pour y entrer. Pas peur.
Puis ce furent les délicieux mails de Claudio et Louis-Paul:
"Pas besoin d'aller chercher loin pour répondre à la question de ce que sont les livres dans sa vie. Il suffit de photographier sa bibliothèque à la demande d'une amie et l'impression de se déshabiller vous saute à l'émotion. Déshabiller son coeur, son corps ou son âme ? On ne sait pas trop. Mais c'est terriblement intime cette affaire. C'est donc que les bouquins touchent à l'essentiel. Disons que les livres, c'est de l'intimité. Et nous avons tout dit"
- Mots et photos de Claudio Orlando -
Avec un zoom sur les livres que j’aime avoir toujours près de moi…
- Photos et texte Louis-Paul Fallot -
De Manouche et son encre turquoise:
Les livres régnent un peu partout dans la maison ; je t'envoie deux clichés de là- où- ils -ne -sont-
De Francoise et sa belle sensibilité:
Livres de chevet
Livre génial, tout simplement. Je m'y ressource, souvent!
Un peu comme le chiendent, ils s'imposent, se propagent... Mais comme la plus rare des fleurs, je les aime et les cultive, leur laissant libre cours dans la maison.
Jamais seuls.
Ma main,
Kevin
Pire encore, les livres, je prétends, moi, qu'ils sont pires que les femmes. D'abord ils sont moins jolis en général (à quelques exceptions près), et à volume équivalent, ils sont beaucoup plus lourds, parce que plus denses (sauf Monique, mon ex.) Qui n'a jamais porté sur ses épaules, du comptoir d'un bar jusqu'à son lit, 1m73 de bouquins complètement bourrés et imbibés de vomi, ne sait pas de quoi je parle. Puis, les livres ne savent pas enfanter, soigner les plantes, occuper un ministère, conduire un camion, échapper du champagne sur la moquette, glapir dans une fête ou se déguiser en joggings. De plus, lorsque le petit Jésus fait apparaître une femme sur Terre, on a pas besoin de raser une forêt ; alors que les bouquins, son père le putois, à tous les coups, c'est un boisé qui zappe !
Mémémémaaais, entends-je s'égosiller les chaumières-zé-chômeurs, pourquoi s'embarrasser de toutes ces merdes qui ramassent et engendrent de la poussière, qui attirent les escargots, qui ne savent pas bouger leurs culs et qui posent plus de questions qu'ils ne connaissent de réponses ? Eh bien, c'est simplement que bien employés, ils servent d'amarres aux âmes trop légères, qui autrement, risqueraient de s'envoler, les jours de grand vent. Eh, vas-y, du coup, on s'en accommode. Et puis, si on y songe, le livre est une technologie récente qui a permis d'éliminer plus de 99.78 % des conteurs. Et juste pour ça, le livre, c'est mon héros.
- Photos Angelica -
- Photo Angelica -
J’ai eu cette « chance » d’être très tôt entouré de livres. En fait, ça faisait tellement partie du décor que je ne me suis découvert un véritable intérêt pour la littérature qu’une fois adulte. Avant de nourrir l’imaginaire et la réflexion (qui se gavaient aussi bien de télé, films, bd, jeux et divagations diverses), les livres ont d’abord été pour moi source de savoir. De doute plutôt, en vérité : j’ai précocement réalisé que ce que les profs nous serinaient comme vérités éternelles était souvent sujet à caution, hypothétique, voire carrément faux. Pas terrible pour cultiver le respect de l’autorité, rien de tonifiant pour la persévérance scolaire… Cette petite brèche devint bientôt une faille qui fut bien près, d’ailleurs, de me conduire tout droit à la faillite. Jusqu’à ce que je tombe sur le livre qui allait irrévocablement changer ma vie : Le Secret. Naaaaaan, je déconne! (N’empêche, il est tenace ce rêve du grimoire révélant enfin la clef de cette énigme que nous serons éternellement à nous-mêmes…)
- Texte et photo Le Plumitif -
Partir doublement
Dans la lecture fluide
Et le wagon mouvant.
- Haiku et image Laurence Guez -
J'attendais encore les photos de Venise, je ne concevais pas une note sur l'amour des livres sans qu'elle y participe, j'attendais aussi les pensées de Michael, je crois que Vieux G. est perdu dans ses limbes et Flash m'a annoncé être trop occupé à réssuciter. Tard dans la nuit leurs images et leurs proses sont arrivées:
J'ai une relation amour-haine avec la lecture : je l'aime lorsqu'elle déchaîne les tempêtes imaginaires à l'aurore, mais la déteste quand vient la symphonie de l'aube, le chant matinal des oiseaux. Je bascule de manière déconcertante dans l'envers du décor - si l'auteur sait jouer sur les cordes universelles qui nous relient tous - quand le livre devient l'outil qui façonne et fascine, qu’il est sens et essence.
- Texte et photos Michael Deschambault -
- Composition et texte de Venise Landry -
Et Fanfan, charette, m'envoie à la toute dernière minute cette charmante lettre avec ses deux images:
Chaque soir, mon amoureux bouquine très tard, il ne peut pas s'endormir tant qu'il n'a pas absorbé sa dose. Cet homme là ne lit pas, il dévore : policiers, romans, essais, poésie... Depuis son arrivée, les livres s'entassent un peu partout à la maison...Je crois que son amour des livres lui vient de Luc, sa maman, dont la fabuleuse bibliothèque occupe un mur entier du salon de sa petite maison de Cuges-les-Pins...Luc aime tellement les livres qu'elle a décidé de leur donner une nouvelle vie en créant " le livre libéré".
Hier, en fouillant dans un des nombreux cartons qui s'empilent sur les marches de l'escalier qui mène à son appartement, j'ai trouvé un exemplaire du chef d'oeuvre de Steinbeck " Des souris et des Hommes". Un exemplaire en poche, jauni et écorné, dont l'odeur caractéristique des bouquins longtemps oubliés a chatouillé mes narines, avant de m'emporter pour la seconde fois, émotion intacte, jusqu'au bout de la nuit...
- Mots et photos Pieds sur terre -
Et voilà Pat Caza qui me traite de canaille, il a raison, j'ai toujours eu du mal avec le décalage horaire. Il nous ouvre le tiroir de sa table de chevet et là, pamoison, il est rempli et nous avons des goûts communs!
Ma table de chevet. J'ai ouvert le tiroir, ceux-là y étaient. Je manque de place, manque de temps, mais de livres jamais,
j'voulais faire une petite mise en scène avec Requiem des Innocents de Louis Calaferte, mais comme je l'ai surement refilé à quelqu'un et perdu, ça m'a retardé. J'allais en racheter un ce soir après le boulot, mais voilà, je me suis fait prendre de court, donc impro, le tiroir de ma table de chevet, zam, sans rien de plus, vraie canaille.
- Photo, mots et maux Pat Caza -
Et voilà Zoé, qui in extrémis, vient participer:
On peut dire que les livres sont le seul bien dont je ne saurais me séparer qu’en cas d’extrême nécessité.
Je me souviens de ce couple à qui j’avais prêté mon modeste studio dont je déménageais pour un espace légèrement plus confortable, au temps de mes premières armes dans la vie d’adulte. Un dépannage de quelques jours, en attendant qu’ils trouvent une solution plus pérenne.
Quand je suis venue récupérer la clé, je me suis aperçue avec horreur que la bibliothèque avait été vidée des vieux livres que le monsieur très gentil qui me louait mon meublé, rue des Ecouffes, m’avait confiés, et j’avais accepté avec reconnaissance. Cet homme, malade du cœur, tenait à monter les trois étages tous les mois pour percevoir, essoufflé, son loyer, sans doute pour le plaisir d’échanger avec une très jeune femme amoureuse de littérature. L’antique bibliothèque vitrée avait été vidée entièrement par les indélicats. Il et elle avaient décampé avant mon arrivée, laissant à l’abandon le lieu dans un état indescriptible et délesté de cette manne précieuse. J’ai appris, beaucoup plus tard, que le compagnon de la copine à qui j’avais fait confiance était une crapule minable qui avait vendu chez Gibert les bouquins pour se procurer son morceau de chichon.
J’étais malade de honte en entendant, dans l’escalier, les pas lourds de monpropriétaire avec qui j’avais noué une amitié entretenue par nos conversations mensuelles (j’ai occupé deux ans ces deux pièces minuscules).Je le savais déjà navré de me perdre comme locataire. Je craignais qu’il ne fasse une crise cardiaque. Finalement, c’est lui qui m’a consolée de la découverte que je venais de faire. Une amie pouvait vous trahir. En s’emparant, de plus, de livres qui avaient une faible valeur monétaire, mais une haute valeur affective. Il m’a assuré que cela n’avait pas l’importance que je donnais à la perte, même s’il comprenait ma déception.
Chez moi, les livres sont partout chez eux, dans mon bureau, dans ma chambre, dans une autre pièce encore et sur les tables … partout.
- Photos et texte Zoé Lucider -
Après avoir recueilli les photographies et les mots des uns et des autres, je me suis demandée ce que je pouvais bien ajouter à tout ce qui a été dit. Je suis vraiment très émue de voir comment chacun de nous vit les livres, se les approprie, en fait son voyage, sa liberté, sa quête, et puise en eux refuge, sens, amour et résonances. Ma bibliothèque est immense, toute une pièce lui est consacrée et ne suffit pas pourtant, elle déborde dans les pièces d'à côté, dans la cuisine, dans les toilettes, dans la chambre où sont pêle-mêle empilés les livres d'art, de psychologie, de poésie, des romans noirs, des romans fleuves, des romans d'amour, des correspondances. Sur mon bureau, dans mon sac à main. Les livres font partie de ma vie au quotidien. Pas un seul jour sans que je n'en ouvre un ou plusieurs. J'ai besoin de les avoir à portée de main. Pour l'amour des livres, je suis heureuse d'avoir pris cette initiative qui nous unit un peu plus encore. Un grand merci!
- Photos Helenablue -
07:49 Publié dans art, art de vivre, Blog, écriture, photographie, rencontre | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : livres, bibliothèque, amour, blog, échange, partage, émotion, écriture, photographie, humain
Commentaires
l' avant dernière photo où le pilon trône,tout un symbole pour ces bouquins.
Bzzz...
Écrit par : le bourdon masqué | 09/05/2013
Très belle exposition !
Chacun se révèle au travers de ses livres, et ce sont des successions d'univers qui s'offrent ainsi à nous...
Mille bravos !
Écrit par : Dominique Hasselmann | 09/05/2013
Dans le très beau film "Cinéma Paradiso", il y a cette scène magnifique de tout les baisers qui furent censuré et que le "héros" devenu adulte redécouvre avec grande émotion...J'ai eu le même sentiment en découvrant ces magnifiques bibliothèques...
Et la découverte que nous avons tous, outre notre parentèle de chair, une famille de papier.
MERCI Hélène, c'est très fort!
Écrit par : Henri Zerdoun | 09/05/2013
Cette compilation est très riche. Merci Helena.
Je me suis particulièrement régalé du texte d'Eric Mc Comber.
Écrit par : Claudio | 09/05/2013
Mazette ! ça c'est du costaud ! j'adore vos bibliothèques, à tous..
Écrit par : anne des ocreries | 09/05/2013
Quelle superbe compilation. A la livre ça fait du poids!
Écrit par : manouche | 09/05/2013
whaooo? Je ne pensais pas qu'en si peu de temps tu arriverais à un pareil déboulé
je redoutais de voir de bibliothèques de pro sagement rangées,étiquetées et enfin de compte je suis étonné par les ressemblances au niveau structure heureux que ta bonne idée soit récompensée
Écrit par : alex | 09/05/2013
Bravo pour cette superbe page-hommage au livre!
Écrit par : Mokhtar El Amraoui | 09/05/2013
Un grand merci à toi , beaucoup d'émotion en découvrant ta Note et tous ces partages. De la très "grande librairie" auquelle s'ajoute le langage du coeur.
Écrit par : Louis-Paul | 09/05/2013
la diversité du contenu des bibliothèques changent agréablement des antiquités qu'on trouve trop souvent sur la blog de Popol Edel...
Écrit par : Jacques Chesnel | 09/05/2013
Merci pour cette riche et belle initiative, Helenablue ! :-)
Des univers différents mais pourtant si proches en même temps...
Écrit par : Françoise | 09/05/2013
chère Héléna,
Je voulais participer, n'ai pas vu la date limite arriver et ne retrouve plus ton mail pour répondre. C'est ballot. Est-ce encore possible de se joindre modestement à ce très beau florilège ?
Écrit par : Zoë Lucider | 09/05/2013
Oui, bien sûr, avec plaisir...
Écrit par : helenablue | 09/05/2013
Y a pas si longtemps, me suis demandé si j’étais pas un peu retardé d’entasser encore des livres partout autour de moi, de m’encombrer d’autant de papier à l’ère du numérique tous azimuts… Ben, quand même, heureux de voir que je suis pas tout seul et que les croulants (sous les livres) tiennent encore le coup! Un immense merci Blue pour ce beau partage!
Écrit par : Le Plumitif | 09/05/2013
Te voilà complètement rassuré alors, Plumi, nan?
Écrit par : helenablue | 09/05/2013
Superbe note Héléna ! Que c'est beau toussa. Bravo ! Certains ont écrit plus que 2 petites phrases....mais bon quand on est écrivain hen! .....hihihi
Faut donner un prix de l'originalité pour les livres gardés AU FRAIS à Sandra G. Non mais fallait y penser !
Écrit par : rainette (kamikaze) | 09/05/2013
Je viens de chez Louis-Paul. Montres moi ta bibliothèque je te dirais qui tu es... C'est si vrai . Merci pour ce bel article.
Écrit par : Martine | 09/05/2013
Désolé d'avoir zappé ma réponse pour participer à ce sympathique billet.
Je viens de publier sur mon blog un article à votre intention, qui reprend votre titre, "l'amour des livres", à qui je confie la mission de vous présenter mes excuses pour ne pas vous avoir répondu.
http://perlesdorphee.wordpress.com/2013/05/10/lire/
J'espère qu'il donnera à tous l'envie de se régaler...
A bientôt!
Écrit par : Lelius | 10/05/2013
Merci Lélius. Pourquoi des excuses? Chacun fait ce qui lui plait!
Je crois pouvoir dire au nom de tous ici que c'est pas l'envie de nous régaler qui manque!
:-)
Écrit par : helenablue | 10/05/2013
Oh là là, tu n'as pas une bibliothèque mais c'est une bibliothèque chez toi ! Tu fais en sorte que certains livres nous regardent.
Je t'ai répondu par la bouche de mon Passe-Mot.
http://passemot.blogspot.ca/2013/05/mes-bibliotheques.html
Écrit par : Venise | 11/05/2013
magistral !
Écrit par : Didier | 11/05/2013
Impressionnantes, toutes ces bibliothèques... Je cite, en passant, un livre connu grâce au "lorgnon mélancolique" et qui s'intitule : " le petit guide des lectures qui aident à vivre" de Alain Golomb. Un livre qui ne dépareillerait pas dans une bibliothèque ;)
Écrit par : gballand | 11/05/2013
@ Venise:
Oui, hi,hi et je commence à manquer de place!!!
Merci pour ton relai au Passe-Mot..
Écrit par : helenablue | 11/05/2013
@ Didier:
Mince, Didier, j'ai oublié de t'écrire... Tu veux pas y participer?
Écrit par : helenablue | 11/05/2013
@ gballand:
:-)
pas assez d'une vie pour lire tout ce qu'on pourrait ou devrait lire... Il faut aussi vivre!
Écrit par : helenablue | 11/05/2013
En effet, il n'y a pas assez d'une vie pour tout lire.
Ton billet offre toute l'étendue des possibles.
Merci Blue.
Écrit par : Yvan L | 17/05/2013
Fascinant ! Est-il trop tard pour participer ? Je ne trouve pas d'adresse de contact...
Écrit par : El | 19/05/2013
Non, il n'est jamais trop tard:
hnat19@gmail.com
Écrit par : helenablue | 22/05/2013
Merci je vais préparer quelque chose !
Écrit par : El | 22/05/2013
Ok!
Écrit par : helenablue | 23/05/2013
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