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26/05/2013

fête des mamans ou de l'immense plaisir de mettre au monde

Certaines journées sont différentes des autres, comme celle-ci. Celle qui fête les mères. J'avais dix-neuf ans à la naissance de mon premier fils, j'étais encore une jeune fille et il a fait de moi une jeune mère. A suivi un autre compère trois années plus tard et un troisième encore une paire d'années après. C'est une grande fierté et un grand bonheur pour moi que d'avoir enfanté, que d'avoir donné la vie, que d'avoir mis au monde. C'est insensé et pourtant si simple. C'est si magnifique, si merveilleux de sentir son corps fabriquer un être, de le sentir bouger au plus profond de soi, de voir dans la douleur sa tête apparaitre, de le prendre dans ses bras et d'accompagner ce petit bout de vie vers un destin plus grand. C'est fort d'être maman. C'est puissant, ça bouleverse, et ça rend humble aussi. On découvre à quel point on est faillible et en même temps pleine de ressources. Ce sont mes enfants qui m'ont faite maman. Et c'est à eux que je dois d'être celle que je suis maintenant. Alors puisqu'ils ne cessent de me dire qu'ils m'aiment et que je compte pour eux, je veux leur dire aussi que j'ai une grande chance d'être celle qui a pu leur offrir la vie et que j'ai un plaisir fou et une grande fierté de les voir vivre, de les sentir aimer et de les savoir au monde comme ils sont : lucides et émerveillés.

 

Commentaires

Bonne fête, Blue! C'est une grande chance d'avoir une maman comme toi!

Écrit par : Mokhtar ElAmraoui | 26/05/2013

Une expérience difficile à partager... mais sûrement indicible.

Écrit par : Dominique Hasselmann | 26/05/2013

@ Mokhtar:

Peut-être, en tout cas mes fils ne s'en plaignent pas...( Pourtant je ne suis pas exemplaire! )
Merci pour tes bons voeux!

Écrit par : helenablue | 26/05/2013

@ Dominique:

ça ne devrait pas être indicible, mais qu'il soit difficile de parler ou d'écrire sur ce qu'on ressent à ce moment précis dans une vie, c'est sans doute parce que c'est presque plus du ressort de la poésie. Pourtant, je me souviens de chacune de ses naissances, chacune avec leurs contextes bien précis, et de leur légende. J'ai un souvenir ému et fulgurant des premières contractions, des eaux qui lâchent sous la pression de la venue au monde, du travail à fournir, de la respiration, et du moment magique où le petit être vient au monde et qu'alors toute souffrance est comme gommée par miracle! C'est la seule souffrance que je connaisse qui soit aussi intense et à ce point source de bonheur!
J'ai retenu de chacun de mes accouchements, une intense confiance dans la capacité qu'on peut avoir à se dépasser et je pense que la pire des choses qui puisse arriver à une femme dans un moment pareil c'est que la vie ne soit pas à l'arrivée!
C'est, pour moi, une des grandes joies d'être femme que celle d'être maman.

Écrit par : helenablue | 26/05/2013

@ oui, "indicible" au sens qui dépasse les simples mots, même si on peut sans doute s'en approcher, ce que vous réussissez à faire ici.

Écrit par : Dominique Hasselmann | 26/05/2013

@ Dominique:

C'est certain que pour un homme, cela doit sembler bien mystérieux et peut-être même effrayant... Tout cela est si magique quand on y pense... Sans aucun doute le fait qu'on sente passer cette mise au monde, si je puis dire, donne en plus du fait d'avoir porté la vie pendant neuf mois, une sorte de force physiologique dans la relation entre la mère et son enfant, d'où toute la responsabilité d'être maman... C'est elle aussi qui donne un père à son enfant.
Je crois qu'au delà de ça, ce qui est le pus compliqué en tant que femme, c'est de le rester après une expérience aussi étonnante. Et c'est là qu'est l'enjeu. Arriver à dépasser cet événement tout en le faisant sien. Et tendre les autres cordes de son arc autant et avec la même intensité que celle de l'enfantement. Certaines ne se posent pas la question, et s'avèrent être parfaitement à l'aise dans leur rôle de mère uniquement, c'est pour elle un aboutissement. D'autres à l'inverse le refusent et ne veulent pas d'enfant et il y a celles, comme je le suis moi-même, qui veulent tout: être femme, être mère, amante, artiste et faire feu de tout bois!
C'est peut-être une gageure et sans doute pas si simple, mais c'est possible. Et les enfants grandissant ne manquent jamais de vous y encourager ! C'est puissant !

Écrit par : helenablue | 26/05/2013

On imagine...

Écrit par : Dominique Hasselmann | 27/05/2013

Comme j'imagine qu'être père bouleverse aussi la vie d'un homme, n'est-ce-pas?

Écrit par : helenablue | 27/05/2013

Les commentaires sont fermés.