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27/05/2010

et maintenant...

Maintenant ça se bouscule au portillon, tsé, tu pars tu pars et même si tu sais bien que voyager n'est pas guérir son âme... Pas pour autant qu'elle soit franchement malade elle est juste un peu ébranlée et malmenée, tout ce, ce tourbillon de la vie, mais plus encore à l'écoute des uns et des autres rencontrés dans ce petit périple, tant d'interrogations, de doutes de peurs du lendemain... les choses changent n'ont plus forcément la couleur tendre attendue. J'ai rencontré plusieurs familles d'amis dans mon court périple et j'ai ressenti partout la même tactile angoisse, une sorte d'insécurité latente et pas tellement de foi dans l'avenir, du moins pour leur progéniture, eux se sentant à tort déjà dépassé et sans prise sur ce présent qui les emprisonne plus qu'il ne leur donne vie. Bon nombre d'individus vivent dans cette équation en tenaille, prisonniers volontaires d'un système qui détruit leur quintessence leur créativité le sens même de leur vie. Je  ne vais pas sortir l'étendart pourtant il le faudrait bien en l'occurrence, quoi, baisser les bras, renoncer, et laisser la génération à venir tout prendre entre ses paumes. Pas possible pour moi, suis un peu trop dure à cuire et teinte révolution latente en silence, genre! Avec ou sans, sans enfant j'entends, il est de notre possible d'être comme il faudrait que ce soit, et de nous battre pour qu'il en soit ainsi. Diable comme l'air du vert donne du coeur à l'ouvrage...

 

 

Commentaires

Que l'air du vert t'a donné du coeur à l'ouvrage, eh bien, je veux bien te croire, car à entendre le découragement, l'angoisse et la grisaille des uns et des autres, cela aurait pu faire l'effet contraire. Alors, tu es faite forte, chère helenablue. Avec les limites impossibles à contourner pour tout être humain que nous sommes sans choix d'être autrement mais faites faite forte, ça, tu l'es incontestablement.

Écrit par : Venise | 28/05/2010

Moi je dis Amen à ça, bon.

Écrit par : Gomeux | 28/05/2010

Avec un bel usage de cette "force" apparemment... puisque vers le pour et pas le contre. Nombreux sont les forts à résister à leur insatisfaction permanente par leur résignation.. "c'est ça la vie".
Ca n'a pas l'air d'être votre cas, c'est tant mieux et c'est beau à lire !

Écrit par : Mik | 28/05/2010

Dieu si tu existes, sauve mon âme si j'en ai une…

Écrit par : TG | 28/05/2010

@ Venise:

c'est vrai, tu as raison... faite forte. Cela ne m'empêche pas les coups de grisou mais j'ai toujours l'énergie de positiver et de vivre au mieux les situations quelles qu'elles soient. Comment dire, une sorte de conscience de vie comme une chance, c'est probablement lié à mon histoire, lutter pour être à la vie et en prendre les cadeaux qu'elle me fait!

Écrit par : helenablue | 28/05/2010

@ Gomeux:

fait plaisir de te lire ici!

Écrit par : helenablue | 28/05/2010

@ Mik:

Non, c'est exact je ne suis pas une résignée du tout, au contraire, parfois je suis trop rêveuse par contre, ce qui me joue et m'a joué des tours. Avec le temps je deviens pourtant plus réaliste et je vis plus en conscience aussi, comme celle de penser vraiment qu'être vivant est une chance!

Écrit par : helenablue | 28/05/2010

@TG:

et pourquoi donc demander à un Dieu fictif de sauver une âme inexistante? N'est-ce pas plus simple et source de joie que de vivre spirituellement, physiquement et affectivement ce qu'on a à vivre? De quoi diable faudrait-il donc être sauvé, de soi-même?

Écrit par : helenablue | 28/05/2010

Tout devient contagieux dans l'hyper promiscuité urbaine qui s'accélère de plus en plus. La détresse sociale et économique qui résulte du déplacement de la richesse de l'Occident vers l'Asie, beaucoup plus laborieuse, se répand comme une trainée de poudre. La ruralité, elle, peine, s'essouffle et s'appauvrie. Nous nous sommes tous réjouis au moment de la chute du mur de Berlin, chute du mensonge et de l'hypocrisie d'un système au service d'apparachiks faussement communistes. Aujourd'hui, nous vivons exactement la même chose, la proche fin prévisible du capitalisme à outrance. Bien sûr en toile de fond il y a tous nos petits drames personnels (lire: petits *&)*?_). Que faire pour éviter de boire jusqu'à la lie et bien, résister, réinventer, revisiter, à mon avis, les fondements du socialisme et du communisme totalement falsifiés par le premier dictateur venu. En fait il s'agit ici de partage et d'équilibre des ressources planétaires, qui, comme nous le savons tous maintenant, ne sont pas illimitées.

Il y a également tous nos rapports entre humains, les plaies à panser, réaffirmer
l'amour et l'amitié, reconnaître ses droits en perspective de ceux des autres, jumeler le je tu il en un seul nous, plus fort devant l'adversité.

Écrit par : MakesmewonderHum! | 28/05/2010

"Dieu si tu existes, sauve mon âme si j'en ai une" : Moi j'ai rien dit! C'est Voltaire madame. Là c'est moi qui le dit, je dirais même que je cafte un peu… c'est la faute à Voltaire…

Écrit par : TG | 28/05/2010

J'espère qu'avec celle-ci et sa légendaire "Quelques arpents de neige." nous ne sommes pas en face de la somme de toutes les parties du corpus de Voltaire. Si tel était le cas, que le premier chien errant pisse sur sa tombe, de toute façon son âme aura évité depuis belle lurette ce jet bienfaisant d'humilité!

Écrit par : MakesmewonderHum! | 28/05/2010

Bien contente de te savoir requinquée et toujours d'attaque ! C'est parti pour le chapitre suivant ! :)

Écrit par : anne des ocreries | 28/05/2010

@ TG:

Voltaire n'y est pour rien dans cette histoire, vous faîtes juste votre ses propos, alors vous en devenez dépositaire, quoi! croyez vous que Voltaire m'impressionne ou me sidère ou même m'adoucisse, sans doute avait-il ce besoin d'être sauvé, pour ma part loin de moi cette idée, je ne suis pas " sauvable", je suis. Je n'ai pas été désirée, ni aimée en tant que telle, je veux dire aimée pour ce que je j'étais et non pour ce que je faisais, alors ma préoccupation première enfant et encore maintenant enfant grandie n'est pas la sauvegarde ni même la vivance de mon âme, non, c'est beaucoup plus simple que ça! Ce serait plutôt un genre d'équation du style: " donne -moi encore une raison de croire que mon passage ici-bas a un sens."
Et quand je dis "sens", j' exprime humanité. Parce que pour tout vous avouer, quel autre sens que d'humaniser davantage et trouver une fondation à notre passage,là, que de transmettre cet appétit! Celui de vivre!

Écrit par : Helenablue | 28/05/2010

Et bien j'ai la réponse : la vie n'a aucun sens et cela n'a aucune importance, hihihi
C'est une bonne nouvelle non? car comme cela vous pouvez arrêter de vous poser la question.
Cordialement

Écrit par : TG | 29/05/2010

Vraiment! Vous trouvez que c'est une bonne nouvelle!
Je n'arrive pas à penser comme vous... Dommage peut-être, si tout cela n'a aucun sens et aucune importance, alors pourquoi faire?

Écrit par : helenablue | 29/05/2010

Pourquoi? Pourquoi voulez vous donner une "utilité" à tout.

Écrit par : TG | 30/05/2010

Pas tant une utilité qu'un sens... J'ai besoin de donner du sens, je crois, oui.

Écrit par : helenablue | 30/05/2010

Et selon vous qu'est-ce que le sens?

Écrit par : TG | 31/05/2010

Le sens n'est pas utile en soi, le sens c'est l'essence, ce qui fait que nous sommes, du moins ce qui est conscience.
Voyez-vous, pendant plus de trente ans ma vie n'en avait aucun, je me sentais une chose et en quoi alors avais-je un seul intérêt à être là, j'avais rempli mon contrat de reproduction de l'espèce... Quand j'ai pu être à ma vie, j'y ai trouvé une dimension non négligeable, celle d'être humain, celle de pouvoir transmettre, de pouvoir apprendre de l'autre, de pouvoir partager et progresser, je prends la vie très au sérieux avec tout l'humour et la dérision et la légèreté nécessaire.
Le sens de la vie est la trace, le don et l'intelligence que l'on en fait, que ce soit par des mots, des esquisses, des peintures ou des notes, des sons,des gestes, des manières d'être. Le sens c'est la progression, l'avancée et à chacun sa part de ce qu'il peut à l'évolution.
Le sens , c'est l'amour.

Écrit par : helenablue | 31/05/2010

Ça fait du sens ce que tu dis là, helenablue.

Écrit par : Venise | 31/05/2010

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