Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/08/2010

de la poésie...

Un aparté juste sur la poésie, après avoir lu chez Venise les dires de Dany Laferrière à ce sujet et puis sans avoir osé réagir au propos de Prométhèe V. chez Christian comme quoi le terme poète..., j'ai eu une soudaine envie de parler poésie et de ceux qui la font, de ceux qui la transpirent, de ceux qui la mettent au monde. Tout à chacun dirait notre cher Giulio, oui sans doute, il est poésie dans beaucoup de nos gestes, dans nos paroles aussi et dans celle qu'on ne dit pas. Je m'en nourris j'avoue depuis toujours, avec délectation non feinte voire même jouissance, j'en aime l'inédit j'en aime la réjouissance j'en aime aussi parfois l'amertume et l'effroi comme peut-être la vie, c'est ainsi que d'ailleurs elle est, vivante vibrante appelante et si délicate si violente à la fois si parlante à ce moi enfourné emberlificoté enchâssé dans des orties austères, elle a toujours été et le sera toujours mon air mon oiseau rare mon univers.

Alors un grand merci aux poètes, troubadours et faiseurs de rêves, je ne peux me passer d'un vers d'Eluard, d'un tourment de Baudelaire, d'un zeste de René Char, et comme j'aime les vers de ce cher Mokhtar, de mon ami Jalel et de Gaston Miron et de mon Ange Noir! comment vivre sans Apollinaire sans Prévert, sans Rimbaud sans Nelligan sans poésie sans elle, tous les jours j'y goûte, je m'y abreuve, grand bien m'en fasse!

Je ne saurais vivre sans.


Commentaires

@ La chère Hélénablue
Je ne vais pas te jeter de fleurs mais plutôt te les offrir avec beaucoup de douceur car tu les mérites. En tant que grande pasionaria de la poésie, tu oeuvres à la faire connaître quotidiennement et à ouvrir ton blog à diverses sensibilités, ayant comme seul critère de choix la poéticité immanente aux poèmes, tels qu'en eux-mêmes ils se laissent dire et le bon goût, par rapport au style, cela s'entend, et non le contenu sur lequel tu n'exerces aucune censure!
Deuxième bouquet: tu es, toi-même, une grande poèmerie car tes articles, tes choix des illustrations recèlent une âme poétique dont, personnellement ,je suis devenu un grand accro.
Troisième bouquet: je l'offre à la muse que tu as été pour moi , cette fameuse COLOMBE BLEUE que je cite explicitement dans mes poèmes ou dans mes dédicaces; c'est pour rendre à Cléopatre ce que lui doivent ces arts, notamment cette clé au pâtre qui ouvre tant de contrées poétiques!
Tu es vraiment très inspirante!( rappelle-toi: la muse amusée s'amuse des âmes usées mises au musée telle que j'ai essayé de te définir, un jour!)
Quatrième bouquet: pour ton côté militante, au service de la réhabilitation de la poésie qui se trouve, par les temps qui rampent, complètement marginalisée ou transformée en esclave de la publicité!
En attestent les tribulations de ceux qui veulent se faire éditer.
Je salue, au passage, plusieurs autres blogs lesquels, conscients de ces souffrances, font tout pour publier ces poètes !
Je suis certain que tu oeuvreras inlassablement dans ce sens, très chère colombe bleue! Merci pour tout; j'espère ne pas avoir froissé ta proverbiale modestie ni ta générosité si naturelles, si spontanées!

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 15/08/2010

Bonjour helenablue !

Ça va bien par chez vous ? Fait longtemps que nous n'avons pas pris la pause ensemble, n'est-ce-pas ? Mes Correspondances me donne de la ligne à tordre, je me squizze le ciboulot pour me rappeler à ces moments, afin de les rendre à d'autres. Des fois que la correspondance ne serait pas de mon seul ressort ! Parce que correspondre seule, c'est plate en fumisterie !

Ce Denis Laferrière ne suivrait pas sa trace jusqu'à chez toi, et pas seulement parce que je lui ai emprunté les mots de la bouche sans le lui demander, mais aussi parce qu'il s'appelle Dany. Allez savoir pourquoi sa mère l'a appelé Dany au lieu de Denis ! Faudrait lui demander peut-être un jour. Cela lui ferait au moins une question inusitée, lui qui se fait toujours poser les mêmes.

Je suis contente d'avoir un peu bavardé avec toi pour l'heure que tu dors de ton sommeil de justice Bleue. Moi, ce sont les bras de mon bain qui m'attendent comme à chaque douze coups qui sonnent dans ma tête, pendant que Marsi mange ses céréales.

En tout honneur de la correspondance ...

Écrit par : Venise | 15/08/2010

La poésie, c'est ça :

http://www.youtube.com/watch?v=N_M3WT-7qOA

Écrit par : anne des ocreries | 15/08/2010

"Dans la théorie les choses sont d'une terrible simplicité : l'écrivain, un homme dont la particularité est que sa sensibilité dépasse la moyenne, recueille, reçoit, avec une attention profonde, les grands secrets du fond du monde. Ces secrets, il les cache dans son texte, comme un paysan cache des lingots d'or et d'argent au fond de son territoire. Cacher pourquoi ? Le secret est trop fort, trop violent, il est une lumière infiniment plus forte que mille soleils. Si on voyait cette force bien en face, on mourrait. Il n'y a que les aigles, les mystiques et les grands poètes qui ont ce pouvoir (...) et encore, ça les casse. Rimbaud, Mozart, Le Caravage sont morts à trente-sept ans. Le Christ à trente-trois ans. Ils voient la grande lumière, puis ils reviennent et l'écrivent en la cachant, pour bien nous protéger. Ils l'écrivent pour nous la donner, en même temps ils la cachent soigneusement pour nous protéger de sa force. C'est pour ça que le langage poétique est toujours un peu obscur, voilé. S'ils montraient les choses clairement, ce serait une agression mortelle (...) Si nous sommes de très bons lecteurs, ça peut arriver qu'en dessous des couleurs et des mots nous apercevions du brillant. Ca dépend de la façon dont l'écrivain l'a caché." Xavier Deutsch, Les garçons.



Du même :
"Hongrie est un ciel brun où commence la poussière. Il est venu de longues peurs, les peurs ont pris le ciel en main par le cou, ont jeté le ciel sur la terre, ont dit "Battez-vous." ...
Voici le ciel : rempli de colères, parcouru par deux archanges en déroute. Gris, comme du sel, où se hâtent la colère des trains, la nageoire des baleines, la déchéance des comètes. Voici, les comètes remplissant du fracas de leur déchéance les espaces et... FRRRR-FRRRR-BAAOUM." Trilogie Too much sur la terre comme au ciel, Sur la Terre.

Écrit par : Mik | 15/08/2010

@ Mokhtar El Amraoui:

Cher Mokhtar,
Cher poète,

Merci pour toutes ces fleurs, toutes plus belles et parfumées les unes que les autres, me froisser que nenni, tes mots me sont doux à l’oreille et de plus j’ai vraiment un grand amour des mots et de la poésie que je considère comme un trésor, une denrée rare et que je défendrais du mieux qu’il me sera donné de le faire jusqu’à mon dernier souffle lui rendant ainsi l’oxygène et la vie qu’elle m’insuffle chaque jour.
Elle est arrivée très tôt dans ma vie et m’a toujours accompagnée, je la cherche partout et je l’aime plurielle et diversifiée, je l’aime voyageuse, je l’aime érotique, je l’aime riante et désespérée, joueuse et romantique, dure cruelle couperet, je l’aime truculente, je l’aime chargée d’humour, je l’aime justice aussi et je l’aime amour…
Alors vois-tu si de plus je t’inspire, un poète tel que toi, je ne peux en être que comblée, et je suis fière d’avoir été cette Colombe Bleue, j’en suis toute chose pour être vraiment sincère. Je ne sais si je mérite autant de qualificatif, mais qu’importe quand ils sont si joliment amenés par de si savoureux bouquets.
Merci encore et longue vie à ta poésie et à La poésie, qu’elle inonde encore de sa magie nos âmes endolories.

Écrit par : helenablue | 15/08/2010

@ Venise:

Houlala, je ne devais pas avoir les yeux en face des trous pour usurper ainsi le prénom du poète!! Merci de m'avoir repris chère amie.
C'est vrai que ça fait un bail que nous n'avons pas devisé, tu es très prise par tes correspondances, cela me parait tellement plein d'émotions et de richesse que je te comprends parfaitement. je me régale à lire quotidiennement tes magnifiques compte-rendus à ce sujet.
J'espère que ton bain du soir fut aussi merveilleux que celui de ma matinée!

Bises belle amie et bonnes vacances à toi et à ton cher Marsi.

Amitiés.
Helenablue

Écrit par : helenablue | 15/08/2010

@ Anne:

Oui Anne, j'avais déjà évoqué cette magnifique mise en mots, toujours un bonheur à ré entendre:
http://helenablue.hautetfort.com/archive/2009/06/28/poesie.html

Écrit par : helenablue | 15/08/2010

Merci Mik!

Écrit par : helenablue | 15/08/2010

"La muse amusée s'amuse des âmes usées mises au musée", chante le poète passionnant à la pasionaria passionnée; aussi le choeur des poètes poétisant un après-midi d'été applaudit et appelle le bis jusqu'à la fin des mises en mots possible.

Écrit par : giulio | 15/08/2010

Bis, bis, bis, bis! pour toi, aussi, cher Giulio et que la fête dansante et chantante de notre grande poèmerie continue à enchanter l'univers et à l'enivrer ad eternam , pour le sauver de toute sinistrose!

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 15/08/2010

Quelle danse réjouissante mes amis, oui, poétisons jusqu'à l'ivresse, jusqu'à la quintessence des sens!

Écrit par : helenablue | 15/08/2010

La mère de Dany ne saurait peut-être pas quoi répondre. Dany est né Windsor Klébert Laferrière.

Bises.

Écrit par : jack | 15/08/2010

Jack : L'abdomen me tressaute par le rire qui fuse ... Windsor Klébert ... hum, on est loin du Dany, Denis. Merci de me le rappeler. Je l'avais lu quelque part, mais aussitôt oublié.

Écrit par : Venise | 15/08/2010

Splendide oh riche oh lointaine Blue Jinx la Sagesse.

Moi qui cherchait justement quoi vomir sur mon blogue, de quoi parler, voici l'idée du sciècle : mon opinion sur la "poésie" moderne.

Il faut déjà que je rectifie mes propos, je n'enlève rien à Apo ou a Miron ou a Rimbaud. Encore moins à Gauvreau (Claude). Mais ceux d'aujourd'hui me semblent (et sont) moins authentiques. Suite de mes idées d'ici quelques jours sur mon blogue.

- Dr.

Écrit par : Ledit Prométhée V. | 15/08/2010

@ Prométhée V. :

Ok, affaire à suivre, je ne manquerais pas de venir te lire!

Écrit par : helenablue | 15/08/2010

Les commentaires sont fermés.