20/12/2010
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Et là,
je me sens comme une petite fille qui voudrait juste pouvoir faire un gros long câlin réconfortant à sa maman, l'entendre me dire je t'aime et comme tu es jolie, comme je suis fière de toi. Sentir son corps chaud, son odeur, sa tendresse enveloppante douce et sécurisante, pouvoir m'abandonner dans ses bras aimants, ce petit geste simple que je n'ai jamais eu, et qu'elle n'a jamais su ou pu se permettre.
Fragilisée.
14:56 Publié dans état d'âme | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : état d'âme, maman, amour, échange, attente, deuil, apprentissage, humain
Commentaires
Il y a aussi des mamans très tendres qui se voient refuser le"câlin" par leurs enfants...
Écrit par : Manouche | 20/12/2010
@ Laure:
Eh bien revoilà cette note mise tôt ce matin et que tu avais commenté et que j'ai effacé pour finalement y revenir, parce que au fond c'est vrai je le ressens vraiment au plus profond de moi, ce manque et ce deuil à faire.
Tu me disais dans ton commentaire que personne ne pouvait remplacer cet amour là, c'est vrai, personne ne peut nous donner l'amour inconditionnel qu'une mère a ou devrait pouvoir avoir pour son enfant, s'il a le bonheur de le recevoir il est armé et riche pour sa vie à venir, mais je fais partie de celles, de ceux, qui doivent en faire leur deuil, ma mère ne peut vraiment pas me l'offrir, il faudrait pour cela qu'elle se l'offre à elle-même et ce n'est pas franchement le chemin qu'elle a choisi, elle a pris les voies du Seigneur, les impénétrables, car Dieu lui aime inconditionelement, et c'est ce qu'elle croit et ça lui fait du bien, c'est bon pour elle, mais moi je n'ai pas entrepris le voyage de la même manière...
Alors sans doute est-ce l'approche des fêtes qui me ramène inexorablement proche de cette blessure, c'est fort probable et j'y fais face du mieux que je puisse le faire, sans rancoeur, sans haine mais un serrement au coeur, ça c'est inévitable encore pour le moment, il me reste encore un peu de chemin à faire, encore, un peu...
Hum, pardonne mes coups de yoyo!
Et merci de ton amitié.
Je t'embrasse fort.
Blue
Écrit par : helenablue | 20/12/2010
@ Manouche:
Oui, sans doute, celà existe aussi... Pourtant je pense que si le câlin est fait à l'enfant pour lui en tant que tel et non pour soi par besoin de tendresse, alors il se fait tout naturellement...
Écrit par : helenablue | 20/12/2010
Euh, et là je te parle en "maman"!
Écrit par : helenablue | 20/12/2010
Ça viendra, avec le temps tout ne s'en va pas, parfois et souvent les choses s'arrangent et font qu'elles arrivent sans que l'on s'y attend; lorsque tous les points de résistance et de garde sautent pour finalement laisser place au désir bien fondamental de ne plus souffrir.
Écrit par : MkesmewonderHum! | 20/12/2010
Oui, je le crois aussi MakesmewonderHum!, je le crois même profondément, et à ma modeste échelle, je me rends déjà compte du chemin parcouru...
Écrit par : helenablue | 20/12/2010
Tu l'as dit: la nostalgie du temps des Fêtes....
Écrit par : gaétan | 20/12/2010
Oublie simplement ce qui eût pu être, ce que tu eus pu avoir, ce qui eût pu t'être donné, ce qui eût pu t'arriver ou ne pas arriver. Et si n'importe lequel de ces non-advenus avait eu, s'il s'était réalisé, des conséquences calamiteuses ? Il ne faut jamais regretter ce qui eût pu être, et quand cette option nous paraîtrait infiniment désirable.
histoire 1. titre : ce qui fut
Tu vois dans la rue de loin une amie, tu l'appelles, elle ne t'entend pas, poursuit son chemin, tu rales, pas de chance, tu rentres à la maison, frustrée, "elle a fait semblant".
histoire 2; titre : ce qui eût pu être
Tu vois dans la rue de loin une amie, tu l'appelles, elle t'entend, traverse la rue en catastrophe, distraite, cri de freins martyrisés, elle meurt dans l'ambulance. Remords!
Écrit par : giulio | 20/12/2010
Moui. Pas facile, c'est sûr. Je crois que ce qu'il n'est pas possible d'avoir, il faut apprendre à s'en passer. Certes, tu n'as pas eu "ses" câlins....mais ça m'étonnerait que depuis tu n'en aies pas eu, venus d'autres bras que les siens. Va vite te réfugier aux chauds bras de ton amoureux.....et là, tu verras, quelle forteresse ils forment, quel nid douillet pour y noyer son vide !
Bisous
Écrit par : anne des ocreries | 20/12/2010
Blue tu es une mère aimante, une amante engagée, une amie inconditionnelle... Joli portrait de femme ce me semble avec juste ce qu'il faut de regrets pour donner une touche de fragilité à ce bel édifice...
Écrit par : laurence | 20/12/2010
Parce que pour moi aussi (mais pour d'autres raisons) le temps des fêtes c'est le temps "défaite", c'est en apnée que je traverse cette période. Je pense écrire dans l'entre-deux-guerres (euh... "l'entre-deux-fêtes", pardon) un post dans lequel j'éructerai ce que je pense de cette période.
Mais si on le prend aussi fort, ce mal-être de cette fin d'année, c'est parce qu'il nous remet face à notre enfance, face à nos parents. On redevient vulnérable, petite comme un enfant à la merci de son sort. Fragile. C'est comme un miroir qui nous fait revivre ces temps enfouis, vase pour certains, terrain solide pour d'autres. Et le temps nous refait marcher dessus. Et nous faisons partie de celles qui ont du mal à avancer. Le risque est alors de s'engluer... mais pour éviter ça, il faut se chausser avec des gros godillots, prendre son élan, gonfler ses poumons. Et avancer sans se retourner. Car c'est vers l'avant que se trouvent notre salut, nos sourires, nos joies.
Janvier n'est pas loin....
Je pense à toi. Kissous ma toute belle.
Am'
Écrit par : amelie | 21/12/2010
no worried for "Yoyo", of course !!
my pleasure is "Oyez, oyez" ...
Écrit par : laure | 21/12/2010
Je connais aussi cette autre écriture: Ad errance...
Écrit par : Arthémisia | 21/12/2010
Dire que ça peut prendre toute une vie pour consoler l'enfant en nous... c'est un peu décourageant, quelquefois, je comprends... Oui, j'ai pas mieux sur ce coup là, désolée...
(ma sœur a fait une rebirth il y a quelques années, tu connais ? J'y croyais pas du tout, mais ça l'a transformé!)
Écrit par : anacoluthe | 22/12/2010
@ anacoluthe:
Oui, je connais, j'ai fait aussi! C'est trés impressionnant...
Écrit par : helenablue | 22/12/2010
@ Laure:
Avanti!
Écrit par : helenablue | 22/12/2010
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