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25/03/2011

black blues

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On passe, repasse et trépasse. On se sent si utile parfois dans la vie de quelqu’un et pourtant tellement vite, la trappe se profile, on est que de passage! On se voudrait imputrescible, on est que faillible, remplaçable et fragile ! Quelle diable d’idée nous fait penser qu’on est unique, indispensable, incontournable, irrésistible ? Rien qu’une pensée magique qui agite notre égo en mal d’être, ou en devenir.

Je ne me sens pas de cette nature pourtant j’ai parfois succombé au chant des sirènes, j’aime à penser que la vie serait bien moins facile sans moi, et je me trompe. Tout le monde oublie tout, tout le monde recycle, tout le monde s’adapte à presque tout, c’est une forme saine de survie, mais c’est aussi une forme malsaine d’être à autrui, et à soi-même…

J’ai le sentiment d’avoir consacré ma vie à celle des autres, je voudrais aujourd’hui modestement penser à la mienne, mais c’est bien plus compliqué que ça n’en à l’air, tout le monde s’habitue à tout, même à votre sacrifice, sans mesurer que peut-être un jour, ce sacrifice prendra fin !

Le changement fait partie de la vie, mais le changement est difficile, douloureux et incertain. Inéluctable.

 

 

Commentaires

Tout le monde s'habitue à tout, même à votre sacrifice, as-tu dis!. Quelle sentence!
Tel est le lot commun de tous les parents, de ceux et celles qui se projettent dans la réussite de l'autre. Est ce de l'altruisme? Est ce de l'empathie? Non! c'est tout simplement de l' Amour.

Écrit par : bizak | 25/03/2011

@Hélènablue
J'aime beaucoup ta démarche de "Pauses réflexives" qui permettent de prendre du recul par rapport à ce que l'on fait et surtout vis-à-vis des nôtres ou des autres, sans culpabilisation aucune.C'est vrai, parfois, on s'auto-suggère qu'on est indispensable à l'autre et on le formate dans cette habitude; on l'y installe au point de le désautonomiser dans cette dépendance qui, à la longue, devient aliénante pour tout le monde.Je pense que le partage des tâches et un débat démocratique pourraient être la panacée d'une meilleure respiration pour toutes les personnes afin de parvenir au nirvana du"Non, je ne regrette rien"!On ne pourra jamais porter les croix de tout le monde!Ogni porta su cruce!

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 25/03/2011

La rencontre amoureuse est un tel miracle... Le temps est son grand ennemi. Il faut la vivre dans sa beauté éphémère, cet arrêt de la funeste solitude, cette extase où le désir semble à son zénith. Puis avec gratitude, la regarder se refermer comme un calice au seuil de la nuit et s'ouvrir à la mémoire du bonheur qui fait monter en soi la sève d'encre...

Écrit par : christiane | 25/03/2011

Finalement je m'accommode très bien de mon inconsistante transparence.

Écrit par : Manouche | 25/03/2011

d'accord avec Manouche :)

Écrit par : carole | 25/03/2011

Hélénablue
Un être qui, dans sa vie, a vu voler son enfance, veillera à ne jamais permettre de .voir voler celle de ses êtres aimés.Voici le poème que je te dédie, ce jour:-J'aimerai moins t'aimer
J'entends cette musique
Qui me berçe doucement
J'ai une inspiration subite
Mais j'ai besion de temps

Beaucoup de temps
Enormement de courage
Mais j'attends que le vent
Me sorte de ma cage

Pour que j'ai enfin ma liberté
Que je puisse m'envoler
J'aimerai en dire moins
Mais j'en ai vraiment besoin

Je marche
Puis je cours
En esperant qu'un jour
Je sortirai de ce train train quotidien ...

En esperant qu'un jour
Je rêverai moins
Je t'attendrai moins
Je te verrai moins

Je finis ce poeme
Sans savoir pourquoi
Je l'ai finalement écrit
Mais je sais qu'un jour
Tout se réalisera ...

Écrit par : bizak | 25/03/2011

Un changement peut aussi être une nouvelle source de vie !

Bisue Blue

Écrit par : Milord | 25/03/2011

Hou la la c'est quoi ce blues ? gardes le sourire héléna, ça te va si bien...bisou, bon week end...

Écrit par : le Pierrot | 25/03/2011

Ah, le syndrome de l’indispensabilité ! Quelle personne tant soit peu consciencieuse, altruiste, fiable, n’a pas connu ça ? Et les autres (patron, parfois conjoint, enfants, amis, collègues à l’encourager, le louer, le remercier… « Que ferions-nous sans toi » et autres aumônes, menues récompenses, médailles et autres bouts de carotte, pour que l’âne continue à porter sa charge, tout fier de son INDISPENSABILITÉ…

Déjà trois mois avant d’aller en retraite, je me demandais comment ils allaient tous faire sans moi ; et 3 jours avant, je me tapais encore des dossiers hypercompliqués pour que les copains n’aient pas à le faire, lorsque d’autres préretraités étaient déjà une fleur (ou une cigarette) à la bouche et les pieds sur la table en train de présavourer leur future fainéantise.

C’est que les véritables indispensables sont souvent ceux qui ne le savent pas ou trop peu. Toi, tu l’es pour ton homme. Moi je considère comme indispensable un petit bout de femme que j’essaie de persuader depuis 40 ans qu’elle n’est pas nulle. Elle a été indispensable à mes enfants et l’est toujours pour moi, au point que, sans elle pour me donner chaleur et amour (*) et s’occuper de tout, mon activité de correspondant culturel, mes romans, poèmes ou essais, je pourrais me les mettre là où on dit pas. Elle est, comme sans doute bien des mères et des épouses de par le monde, un véritable maire de palais, dont je me félicite presque chaque jour qu’elle ne m’ait pas encore demandé d’aller voir ailleurs si j’y suis.

(*) ça, au moins, c’est réciproque, mais pour le reste…

Écrit par : giulio | 25/03/2011

@ bizak:

je reste sans voix!

Écrit par : helenablue | 25/03/2011

Le paradoxe est de taille, on se pense indispensable tout en sachant qu'on ne l'est pas tout en l'étant!
L'amour implique une responsabilité et une présence.
Il devrait permettre une liberté et une absence de culpabilité, mais de facto, ça ne l'est pas!
Dommage!
On aurait tellement tous à gagner à pouvoir , juste,, aimer et non remplir l'idée que c'est d'aimer et... de l'être!
Je ne peux accepter l'inconsistance transparente, c'est quoi au juste?
Le temps n'est pas l'ennemi de la rencontre amoureuse, le principal ennemi, à mon sens, c'est nous-même! Je le pense sincèrement, on est son meilleur ennemi et quand on se le permet, son meilleur, aussi!
Non, non Christiane, je ne peux accepter cette résignation, je crois possible de réveiller, toujours et j'y oeuvre chaque jour!
Les choses ne se font que si on s'y implique et surtout si on y croit! Alors on donne le meilleur de soi-même, la sève...

Écrit par : helenablue | 25/03/2011

@ Mokhtar:

C'est là mon problème "number one", me défaire de cette culpabilité sur laquelle je me suis construite! Un beau, gros, et en chemin chantier!
Je ne désespère pas de me défaire de ce poison asséchant!
Un seul moyen , à mon sens, agir!
Aimer.
Apprendre.
Rassembler.
Témoigner.
Etre.

Écrit par : helenablue | 25/03/2011

@Bizak
la sève, oui... qui monte en soi , sans mauvaises pensées, se permettre et oser le dire, la reconnaître, la savourer, l'entretenir, la nourrir, l'épauler... faire avec ce débordement de réjouissance, de reconnaissance, d'existence. C'est tout à votre honneur et à celle de notre hôte. Et par ma

@Héléna
ça fait un mal de chien de lire ce que tu penses de toi parfois, Héléna !
Moi qui ait par bonheur la chance de te côtoyer et de croiser tes regards, je me sens pourtant impuissante à te persuader du contraire. Je me dis que je ne te le dis pas assez, j'éxagère. A quel point tu comptes.

Ils sont insatiables les gouffres et les manques affectifs, des gangrènes...

Mais sans toi, sans toi et ta capacité d'existence, ta soif d'échanges, on serait rester sur nos deux fesses arrières à regarder passer les oies, nom de nom !

Écrit par : laure K. | 26/03/2011

un matin un merle une inspiration profonde d'un air frais regarder ce ciel ,un matin un merle une inspiration profonde d'un air frais regarder ce ciel,un matin
Bzzz... sans (trop) réfléchir.

Écrit par : le bourdon masqué | 26/03/2011

@ Milord:

la vie n'est-elle pas une suite de changement, parfois énormes, parfois infimes? Elle est mouvement et découvertes...voyages...

Écrit par : helenablue | 26/03/2011

@ le Pierrot:

:-)

Écrit par : helenablue | 26/03/2011

@ Giulio:

("), ça, c'est mieux et bon quand ça l'est! Et pour le reste?

Écrit par : helenablue | 26/03/2011

@ Laure K:

Je reconnais que je ne suis parfois pas tendre avec moi, et que le gouffre du manque parfois l'emporte sur ce que par ailleurs je constuis et cultive "step by step", avec acharnement et gourmandise...
Ton amour, ton amitié nourisse ce jardin là, comme tout l'amour que je reçois et m'aide à maintenir à distance les pensées noires du doute et du manque de tendresse! Tu me le dis bien assez, sans même parfois me le dire, je te sais là et c'est précieux, surtout ne doute jamais de cela!
Clair que là je te donne complètement raison, sans cette énergie qui m'habite on serait resté sur nos deux fesses arrières, moi la première!

Love,
Blue

Écrit par : helenablue | 26/03/2011

@ le bourdon masqué:

méthode coué?

Écrit par : helenablue | 26/03/2011

@ Christiane:

La rencontre amoureuse est un tel miracle, ô que oui! Le temps peut-être son ennemi mais peut aussi être son ami, tant de choses se font et se défont dans le temps! Quand j'ai l'âme printannière et qu'alors je goûte à la moitié pleine du verre, je trouve que le temps enrichit et développe, permet d'approfondir et de mieux se connaître l'un l'autre, d'approfondir et devenir complice en plus d'amoureux, je me sens alors en état de grâce! Et quand je traverse le brouillard de mes journées noires, qu'alors c'est le vide dans lequel je me noie, le temps m'apparaît alors aride, la relation n'avance plus, elle s'appauvrit, elle ronronne au mieux , elle se délite au pire, à ces moment là de ténébres, je me sens fragile et abandonnée et en proie à de terribles doutes sur ma capacité d'aimer et sur celle de l'être!
Finalement je dois reconnaître que l'équilibre se fait, et qu'avec le temps malgré encore quelques récurentes rechutes, je prends confiance, le ciel devient plus bleu et j'ai moins peur de l'avenir, ne me reste plus que la peur de mourir avant d'être plus sereine encore que je ne le suis. La force de l'amour est une énergie vitale; être amoureuse, pour moi, c'est être en vie!

Écrit par : helenablue | 26/03/2011

D'accord avec toi à 100 % ! Nous prenons vite un pli, et pourtant, le "repassage" est douloureux, à chaque fois. Quelles drôles de bestioles nous sommes.......

Écrit par : anne des ocreries | 26/03/2011

Le reste, Blue ? Ben, c'est ce que j'ai dit; et c'est ce que semble dire Bizak; c'est le rapport involontaire (?) exploitant - exploité, où l'exploité(e) est consolé(e) par sa fierté d'être utile, nécessaire, indispensable, unique. Ce n'est pas général, loin de là. Dans le couple, ou l'ex-couple, il y a par exemple des veuves de mari opprimant/oppressif (même inconsciemment) qui s'épanouissent, refleurissent… D’autres, au contraire, s’étiolent, se sentent inutiles, superflues… car elles se savaient INDISPENSABLES. Il en va de même dans des couples d’amis très proches, où le rapport dominant-dominé n’est pas toujours dans le sens que l’on croit ; en cas de rupture, c’est celui qui a le plus donné qui souffre le plus et non seulement dans son sentiment d’amitié, ni dans ce qu’il verra comme une trahison à son dévouement, mais surtout à cause du vide crée par cette rupture, son sentiment d’échec rétrospective et d’inutilité présente…

Écrit par : giulio | 26/03/2011

Alors, comment faire pour éviter cette souffrance, comment faire pour ne pas imposer à l'autre ce besoin qu'on a de se sentir indispensable, comment être libre?
Je crois qu'il faut s'aimer pour bien aimer. Bien dans le sens, avec justesse et ouverture, et non se servir de l'autre pour donner un sens à son existence propre mais plutôt se servir de l'amour comme d'un engrais pour se faire grandir l'un l'autre, se faire grandir les uns les autres dans le respect et la générosité.
Finalement, ce besoin de se sentir indispensable dans une relation à l'autre emprisonne autant l'autre que soi-même, le rapport dominant-dominé aliéne autant l'un que l'autre, je rejoins Mokhtar dans sa réflexion. L'idéal, à mon sens réside dans l'équilibre des forces et l'union des qualités, qu'un plus un fasse plutôt trois que deux!

Écrit par : helenablue | 26/03/2011

De giulio :deux interventions desquelles j' approuve la réflexion...

Écrit par : Versus | 26/03/2011

La vie est beautés... au pluriel !

Toujours ouvrir le coeur pour trouver la suivante qui enrichira même si elle peut n'être que passagère.

Écrit par : Milord | 26/03/2011

Je suis d'accord, milord.

Écrit par : helenablue | 27/03/2011

Pourquoi ?

Je n'en sais trop rien... plaisir de l'inconscient... peut-être le tam-tam !

Bisue Blue

Écrit par : Milord | 27/03/2011

Peut-être...!!!

Bises, Milord.

Écrit par : helenablue | 27/03/2011

@Milord
Mais pourquoi que je vois votre signature Milord, je suis illico viré vers la chanson de Piaf,que je fredonne dans ma tête?:
Je vous connais Milord; Vous ne m' avez jamais vue.
Je ne suis qu' une fille du port; Une ombre de la rue.
Dire qu' il suffit parfois; Qu' il y ait un navire.
Pour que tout se déchire; Quand le navire s' en va.
Il emmenait avec lui; La douce aux yeux si tendres.
Qui n' a pas su comprendre; Qu' elle brisait votre vie.
L' amour ça fait pleurer; Comme quoi l' existence.
Ca vous donne toutes les chances; Pour les reprendre après.
Ta da da da...
Bravo! Milord...
Ta da da da di...
Encore, Milord...

Écrit par : bizak | 28/03/2011

@Milord
Mais pourquoi quand je vois.....(petite rectification)

Écrit par : bizak | 28/03/2011

Misère!

Une fois par mois, réglée comme du papier à musique: sa période bleue...

Souffrez que je vous parle un peu de Blue. Blue souffre de tout sauf d'angoisse existentielle et de doute sur la valeur de sa vie ou de sa propre personne. La vérité est qu'elle est pourrie gâtée d'amour par la famille qu'elle a bâtie et les amis qu'elle s'est conquis, même ses employés l'adorent et son contrôleur fiscal a des remords de l'embêter: elle a réussi, elle n'est pas dispensable et elle le sait, parce que si elle devait ce soir tomber foudroyée, l'influence que son existence aurait eue sur tant d'autres existences ne s'effacerait jamais, il est beaucoup trop tard pour ça et elle en a beaucoup trop fait.

Quand elle lâche son coup de blues mensuel, ça ne rate pas, tout le monde afflue pour lui remonter le moral, lui prodiguer des truismes et la rassurer sur l'amour qu'on lui porte. Comme si l'affection cybernétique pouvait transcender les limites pourtant bien réelles de la technologie, comme si le langage et les bonnes intentions suffisaient à soigner. Or, Blue est en effet une éponge d'amour, comme tout le monde sauf qu'elle le montre autrement, risquant et se protégeant en même temps, et toujours s'amusant du danger. Au Japon, la censure masquait les chevilles des filles dans les revues pornos, sans se soucier de soustraire au regard leurs vulves en fleur: ailleurs, c'était le contraire. Blue nous montre périodiquement un bout de cheville, mais ce n'est pas sa cheville qu'elle veut qu'on voie, c'est ce qu'elle signifie. Oui, ça lui fait du bien, tous ces mensuels assauts de sentimentalités, mais pas pour les raisons qu'on croit et pas autant que ça. Blue, c'est une femme, mais une femme! si fondamentalement féminine pour le meilleur et pour le pire et si à l'aise de l'être que toute sa vie jusqu'ici n'a été qu'un continuum de féminitude, depuis les malheureuses circonstances de sa petite enfance jusqu'à sa rebelle adolescence puis sa morsure audacieuse affamée dans la vie puis son désir de l'homme puis son envie d'enfants puis tout ce qui fait une femme quand il faut bien réaliser qu'en elle coexistent la fillette, l'amante, la mère, la folle et la pragmatique, la forte et la fragile, tout pour tous et en même temps. Blue n'envisage pas sérieusement un seul instant d'être autre chose que responsable de sa Tribu et «accablée» du fardeau du leadership: la perspective de ne se consacrer qu'à elle-même, voilà le spectre qu'il vous faut évoquer si vraiment vous voulez l'effrayer, héhé...

Son enfance, on ne la lui a pas volée: au contraire, on la lui a prolongée en blessant la petite pousse, atrophiant sa croissance naturelle et faisant d'une simple phase initiale de la vie l'objet d'une quête obsédante et cruelle étendue sur quarante ans. Difficile de ne pas en faire une habitude, un inconfort apprivoisé, difficile voire de le savoir si on guérit, peut-être même de le vouloir.

Je n'ai aucune patience pour ces récurrentes coquetteries de ma Blue, juste une infinie tendresse: il m'a fallu bien trop de temps pour connaître l'amitié, la vraie, totale et sans conditions, avec une femme que j'aime.

Le plus agréable frisson qu'on puisse lui causer, c'est de bien décrypter ses codes, à cette reine bohémienne.

Écrit par : Christian Mistral | 30/03/2011

Sans faire dans l'emphase, Hélènablue est une femme exceptionnelle; je pourrais la saisir à travers deux mots clefs à savoir l'ouverture et l'entièreté jusqu'au boutiste.Libre jusqu'au bout des ongles, elle n'en compromet pas pour autant l'équilibre et l'harmonie de sa famille à laquelle elle nous fait appartenir par cette porte toujours ouverte et hospitalière; c'est ça la force d'Hélènablue, son art de l'écoute et la surprenante rapidité si tolérante et aimante qu'elle a à comprendre, assimiler et adopter l'Autre.Magiquement, après quelques heures, on a l'impression de l'avoir toujours connue! Hélènablue est cet être utopique dont toutes les révolutions ont rêvé.Je vous assure ,chers amis, que je dis cela sans calcul stratégique aucun car cette dame m'a aidé et encouragé plus que je ne pouvais m'y attendre ni l'espérer du plus proche de mes proches. Je n'aurai de cesse à lui manifester ma gratitude pour ce merveilleux et délicieux partage qu'elle fait quotidiennement de son cher blog qui m'est devenu comme une denrée vitale. Ce que j'apprécie aussi chez elle c'est cette patience et cette endurance face à l'épreuve et à la douleur qu'elle n'a aucune crainte à exposer à ses ami(e)s;et là , j'ai compris le théorème d'Hélènablue: il est toujours préférable de dire ses maux et ça a été la plus grande leçon que j'ai apprise d'Hélènablue, moi qui était du genre à se confier seulement à soi-même! Merci, chère amie, pour tout ce que tu m'as appris réellement et humainement! Merci!

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 31/03/2011

Ben voilà! Encore une fois, Mokhtar, votre esprit sensible se marie à votre manifeste humanité: c'est cela, qu'il faut lui dire, puisque c'est vrai et malgré qu'elle ne le demandera jamais. Merci.

J'ai cherché sans trouver comment il convient d'user de votre patronyme en s'adressant à vous. Monsieur El Amraoui? Le El en fait-il partie? À ma confusion, je réalise que je l'ignore, et plutôt que de commettre un impair, je me figure que le mieux est encore de vous le demander.

Écrit par : Christian Mistral | 31/03/2011

@ Christian Mistral
Elle est trop modeste pour vouloir entendre cela.Comme je tiens toujours à exprimer ma reconnaissance,je le dis.
Le fameux EL patronymique c'est mon aile!(sic)
Plus sérieusement un article défini, tout simplement tout comme le EL espagnol qui, d'ailleurs, vient de l'arabe, en Andalousie. C'est aussi simple que cela, Christian EL Mistral(sic)!

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 31/03/2011

Mais non, elle n'est pas trop modeste pour vouloir entendre cela! C'est la grâce, la noblesse et la dignité acquises de haute lutte qui sont en cause, ainsi que la pudeur et le sens des valeurs qui lui sont naturels, sans oublier l'excellente instruction qu'elle a reçue malgré ses multiples tentatives d'évasion (la rumeur veut que quelques-unes aient été couronnées de succès): Blue n'est pas ce qui s'appelle modeste. Elle est bien plus compliquée que ça, et bien plus simple à la fois.

Monsieur Mokhtar: pourriez-vous je vous prie m'expliquer comment s'adresser à vous si on veut vous appeler Monsieur... J'espère que vous n'imaginez pas que je rigole: en Europe, peut-être que tout le monde sait ça, mais ici, je le sais pas, et je le demanderai pas trois fois.

Écrit par : Christian Mistral | 31/03/2011

@Christian Mistral
Un Canadien me dira , comme tous les autres ( pas mes amis, bien sûr):Monsieur EL amraoui.

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 31/03/2011

@Christian Mistral
Excusez-moi, j'ai oublié de mettre la majuscule pour le A d'Amraoui.
L'autre jour, j'ai vu l'une de vos interviews sur youtube et votre "sourire troué"m'a énormément plu: quelle belle expression! L'ambiance sur le plateau était vraiment sublime et très décontractée,chapeau!
Avez-vous mis une dent ou est-il encore troué, votre sourire?

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 31/03/2011

C'est vrai, je ne suis pas modeste, je serais plutôt du genre humble, je n'ai pas l'égocentrisme bien centré, mais j'en ai un quelque part bien ancré pour avoir parcouru ce chemin du besoin d'exister.
J'ai déchiré le voile, traversé le miroir, mais Christian n'a pas tort, mal conduite j'ai été bien élevée, j'en a payé le prix mais aussi j'en ai récolté les usages et les bienfaits!
Il y a toujours du bon grain au milieu de l'ivraie même infinitésimale. Pour le reste, right, c'est vraiment le fruit d'un parcours personnel et têtu.

Je sais que mes coups de blues sont récurrents, ils me sont insupportables, je les trouve même souvent déplacés et pas défendables, n'empêche qu'ils sont.
Alors je pourrais, c'est vrai, les taire et me les manger et me les boire jusqu'à la lie, je l'ai fait, longtemps, à me ronger la peau adjacente des ongles jusqu'au sang. Mes mains ressemblent plus à des mains maintenant que je me permet d'être imparfaite et "sensibleriste" ! C'est déjà, sans que cela le paraisse une prise de risque par rapport à ce dans quoi on m'a élevée et construite: ne rien dire, ne rien voir, ne rien sentir et, et, et, ne rien ressentir et comprendre, le seul mot d'ordre familial était : avance, ne regarde pas derrière, fait ce qu'on attend de toi!
Un beau raté de ce côté là, quoique dans le genre "raté' il me reste quelques adhérences, ces pleurnicheries et besoin d'amour et quêtes sincères, me viennent de ma mère, comme certains comportements putassiers...
J'ai ce besoin d'être réassurée en permanence, je reconnais que c'est usant.
Et que cela peut paraître un manque d'intelligence ou de respect.
Ce n'est pourtant que viscéral. Pas désirée, pas aimée vraiment juste par tentative, juste utilisée à des fins de soi-disant amour, comment pourrait-il en être autrement?

Non, je ne suis pas une femme libre.
Mais une femme, oui.
Oui, oui, oui.
En liberté provisoire, sous caution.
Mais décidée de l'être pour de bon.

Écrit par : helenablue | 01/04/2011

Merci, monsieur EL Amraoui!

Je me suis fait extraire les treize dents qui me restaient en haut, et depuis j'apprivoise mon dentier: mon sourire est éblouissant, sauf quand je tousse...

Écrit par : Christian Mistral | 01/04/2011

@Christian Mistral
J'espère que vous aurez à tousser le moins possible.

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 01/04/2011

C'est la faute aux Indiens. Leurs cigarettes coûtent presque rien, mais crisse que c'est de la marde.

Écrit par : Christian Mistral | 01/04/2011

@Christian Mistral
Vous n'avez jamais pris la résolution d'arrêter de fumer?Excusez ma curiosité.

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 01/04/2011

Mistral, je t 'enverrai bien des fleurs de mon pays, elles s'enfument sans tousser, mais on n'a pas eut à tenir la même trachée, ni le même crachoir...

Écrit par : laure K. | 04/04/2011

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