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25/03/2011

black blues

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On passe, repasse et trépasse. On se sent si utile parfois dans la vie de quelqu’un et pourtant tellement vite, la trappe se profile, on est que de passage! On se voudrait imputrescible, on est que faillible, remplaçable et fragile ! Quelle diable d’idée nous fait penser qu’on est unique, indispensable, incontournable, irrésistible ? Rien qu’une pensée magique qui agite notre égo en mal d’être, ou en devenir.

Je ne me sens pas de cette nature pourtant j’ai parfois succombé au chant des sirènes, j’aime à penser que la vie serait bien moins facile sans moi, et je me trompe. Tout le monde oublie tout, tout le monde recycle, tout le monde s’adapte à presque tout, c’est une forme saine de survie, mais c’est aussi une forme malsaine d’être à autrui, et à soi-même…

J’ai le sentiment d’avoir consacré ma vie à celle des autres, je voudrais aujourd’hui modestement penser à la mienne, mais c’est bien plus compliqué que ça n’en à l’air, tout le monde s’habitue à tout, même à votre sacrifice, sans mesurer que peut-être un jour, ce sacrifice prendra fin !

Le changement fait partie de la vie, mais le changement est difficile, douloureux et incertain. Inéluctable.

 

 

30/07/2010

des mots à l'être, de la parole aux actes...

 

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" La parole ne suffit pas à faire d'un homme ce qu'il n'est pas..."

- proverbe touareg -

 

 

29/07/2010

La symphonie errante

 

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Je cherche mes rallonges telluriques,

Mes incommensurables sphères

Dans les dilatations de l’exil,

L’ombre ivre de ma soif

Dans la sècheresse de l ’arôme somnambule.

Je cherche mes imprécations

Creusant les sillons du retour

Contre les serres des vautours,

Ton ombre aux aguets

De cet éveil cinglant,

Erection du soleil

A la symphonie errante du dromadaire !

Je cherche le râle éclaté

De mes vertèbres-lyres en délire,

S’étouffant de leurs notes déportées,

Mes soupirs tonnant de bleus fuyants

Dans l’inatteignable voyage

De ce papillon qui s’éreinte

En poursuites trébuchantes,

Au-delà de ses rêves brisés !

Je rêve de comètes,

D’astres flamboyants,

De méduses-lunes

Ouvertures transparentes

Des inextinguibles profondeurs !

Je rêve, muet,

Dans la soif de tes pas,

Sur les sables du voyage

Auquel je t’invite vers les prairies rouges

Et leurs feux bleus !

Ô muse de mon départ !

Astre scintillant

Sur les lèvres ouvertes des vagues !

Il n'y a plus de toits !

Pluie d’encens rouge

Sur tes seins embaumés

Dans le linceul de l’extase des rencontres crépusculaires !

Viens de mes reviens fatigués !

Je te prêterai les ailes immaculées

De mes Icare exilés.

Je te montrerai

L’axe de l’impact pluriel,

L’agonie du cogito carnivore,

Manteau d’erreurs spectrales !

Viens !

Accroche-toi aux tiges sans amarres

De cette forêt éclatée !

Reviens de mes viens

Qui valsent dans l’aube

Des intraduisibles fermentations !

Nous écrirons la grandeur du menu moineau,

Echeveau des sens triangulés !

Cet azur qui nous appelle

Nous retrace dans nos fibres de nouveau-nés !

Reviens,

Au commun des immortelles mésanges assoiffées !

Je te composerai,

Sur le clavier des escaliers,

Une symphonie qui te mènera

Jusqu’à mon perchoir d’exilé!

 

- Mokhtar El Amraoui -

 

 


28/07/2010

Desert Blues

 

 

âme nomade

 

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- "Désert Blues" de Patrick Natier -

podcast

 

"Le nomade, c'est celui qui comprend tout, qui s'adapte à tout, celui qui est prêt à changer, celui qui vit la métamorphose à chaque instant, qui est disposé à accepter le changement à la seconde près, et même qui est à l'affût du changement avant qu'il ne survienne."

- Hawad -

 

"Pour moi l'écriture est une recherche de moi-même. Ecrire c'est comme marcher dans le désert, nomadiser dans l'espace, dans le cosmos. Quand je nomadise, je ne nomadise pas pour que les autres me comprennent, pour que les autres m'aiment. Non, je nomadise pour me retrouver moi-même."

- Hawad -

 

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- Désert du Hoggar -

 

"Notre écriture à nous, au Hoggar,
est une écriture de nomades
parce qu'elle est tout en bâtons
qui sont les jambes de tous les troupeaux.
Jambes d'hommes, jambes de méhara,
de zébus, de gazelles,
tout ce qui parcourt le désert.
Et puis les croix disent si tu vas à droite
ou à gauche. Et les points, tu vois, il y a
beaucoup de points. Ce sont les étoiles
pour nous conduire la nuit, parce que nous,
les Sahariens,
nous ne connaissons que la route,
la route qui a pour guide, tour à tour,
le soleil et puis les étoiles.
Et nous partons de notre coeur,
et nous tournons autour de lui
en cercles de plus en plus grands,
pour enlacer les autres coeurs
dans un cercle de vie, comme l'horizon
autour de ton troupeau et de toi-même."

(Transcription d'un poème touareg)

 

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" Nous sommes la mémoire et le rêve, nous sommes la branche et la racine du temps, et nous savons faire oublier à l'homme le chagrin de ses perles."

- Hawad, la pensée nomade -