30/04/2011
L'épine du désir
" La nuit laisse derrière elle,
Érection du désir
Une tresse pour les caresses.
L'impatience et les jouissances de l'autre
Fumée née naissante se consume déjà
Sur une éternelle perdition.
L'étrange ici ne se comprend pas, il se sent."
- Julien Puzenat -
09:43 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (40) | Tags : poésie, écriture, érotisme, julien puzenat, livre, découverte, émotion, art
Commentaires
le regard élément "moteur" de ce désir, n'est-il pas ?
Écrit par : le bourdon masqué | 30/04/2011
Dear Blue,
C'est un grand moment que je vis car, grâce à ton voyage,je découvre un vrai et immense poète tout de sincérité, d'hypersensibilité et de grand style!Quels enivrants vers offerts à ces deux êtres qui se désirent! Merci!
Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 30/04/2011
L'épine du désir, l'épine de la rose! Faut-il pour combler son désir d'avoir sa rose, se frotter toujours aux épines? Est ce cela, un désir brulant?
Écrit par : bizak | 30/04/2011
well... nothing more... i m drunk, like Greta Garbo !
Écrit par : laure K. | 30/04/2011
l' épine du désir m'évoque néanmoins le corde raide, le noyau de la forme, l'écorce de l'être, le squelette de l'architecte, le squelette du scénario, l'épine de Carba, la sorcière... et touti quantiti.
Écrit par : laure K. | 30/04/2011
l' épine du désir m'évoque néanmoins le corde raide, le noyau de la forme, l'écorce de l'être, le squelette de l'architecte, le squelette du scénario, l'épine de Carba, la sorcière... et touti quantiti...
Écrit par : laure K. | 30/04/2011
un double mojito pour une double commentaire, woué !
Écrit par : laure K. | 30/04/2011
En hommage à ta belle ivresse , je t'offre ce poème que tu viens de m'inspirer, très chère cinépoétesse, Laure K!
Je devais te les dire,
Aux abords laiteux des embruns des mires,
Ces émois de lyre éparpillés en papillons en délire,
Loin de tout diktat loin de tout sbire,
Juste entre rires et fakirs ce peut-être, élixir !
Disques solaires et non solarium,
Soleil rocailleux aux moussants verts
Bien que loin peut-être, certainement moussons, fiers,
Quelque chose d’obvie entre jasmins et tulipes,
Comme un subtil dialogue à mille mains de sentes
Aux sentir d’éveils entre bougies bramant et corneille
Affaire de dilemme
Dit l’aimant aux abeilles,
Loin du stupre carnage
Méditations en stupas ou Dhikr!
Prismes pris d’images flexibles en tonitruances de fragrances
Dansées entre pots et peaux,
Fentes à l’ouvert et au clos
Les citronniers aussi pourtant
Disaient l’or des attentes !
Laure k que calor !
Quais, lait,
Tu es en lais !
Danse neige en fils d’or
La caméra au poing dort en sorts
Saut d’œil en kangourou
Au coin questa d’or
Près du sémaphore
Affaire de port, de support !
Toison tue, bises sans remords
Camée au point sis à mors du sème vertige
Poings morts d’après pieds pris aux pas de transes,
Comme un dernier flamant de roses déchiquetées
Par toutes ces parts d’appâts d’asa ramassées
Ô Oh que calor ! Non pour la seule rime
Gazoutée raz-de-maroutée mazoutée
Mégot de fin de nuit ou de faim d’aube !
Là, lasse en fumées s’aspire divine
Où en sphères se prêche la lumière
Entre igloo et dunes
Ce quelque chose d’espagnol que tu as
Dans les suspensions de tes lèvres
Me dit ton hommage de toi à moi,de moi à toi,
Ce dernier mais toujours recommencé
Qui te ramène bâillement crépusculaire vers ta caméra
Il aurait fallu avoir osé les fièvres de nuit
Pour s’enivrer à fond et à trains bals de rosée posée là en duvets
Aux Chambres noires renouvelées de tes désirs d’ébène d’infante des sirènes
Synchronisés fougueusement intronisés
En Que calor pulsations rumbas sambas
Egrenés aux angles brûlés de zooms ailés
Qui réveillent érectiles les anges de leurs statues
Statures bègues libérées en stances et d’ouverts chemins
Dansant sur la laisse luisante
Du saint travelloir ceint d’yeux et de demains,
Argus aux mille regards aux mille feux liquides d’une rame
Aux abords du précipice avaloir !
Centaures de poings filmant sur axes ténus
Dessinés dans les galops des neurones
Tes films aux fiats de crépuscules
D’un oisillon qui volera toujours plus haut
Que calor, Laure K ,que calor!
Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 01/05/2011
Hommage à Hernest Hémingway avec un triple mojito, Bonne nuit à toute la famille!
Écrit par : bizak | 01/05/2011
@Laure K
J'ai oublié de mettre le titre du poème. C'est : Que calor, Laure K, que calor!
Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 01/05/2011
Elle a peut-être les yeux croches, cette fille bandée.
Écrit par : Christian Mistral | 01/05/2011
@ Mokhtar:
Laure, alors, t'a vraiment inspiré cher poète! Que calor!
:-)
Écrit par : helenablue | 01/05/2011
@ Chrsitian Mistral:
Peut-être en effet qu'elle a les yeux croches ou le regard qui tue, ou comme le chat de Paline un oeil bleu un autre vert, peut-être qu'elle a un oeil de verre?
Quelque chose dans ce non-regard m'attire, j' ai le sentiment qu'elle peut voir au travers du velours noir que le loup enrubanné cache pour mieux faire voir, deviner n'est-ce pas un des ingrédients du désir, prendre un risque, avancer à l'aveugle!
Je n'ai jamais fait ça les yeux bandés, mais ça doit probablement obliger d'autres sens à se mettre en éveil, il y a quelque chose de très sensuel dans cette image telle que je la perçois!
Écrit par : helenablue | 01/05/2011
Dear Blue
Hier, elle m'a enivré de son ivresse très communicative. En plus, quelle coïncidence!
Mojito est un diminutif d'un diminutif à Mokhtar. Je t'explique: en arabe "kh"se prononce comme le "j"(jota) espagnol; mes amis m'appellent affectueusement par le diminutif "Mokh" qui se transcrit en espagnol "Moj" et Mojito serait le diminutif du diminutif de mon prénom!Quel cocktail! Que calor!
Oh , oui, Laure K m'inspire énormément!
Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 01/05/2011
@ Mokhtar:
Oh!Oh!Oh! tu m'en diras tant!
Quelle ivresse! Cher Mokh!
J'adore le Mojito, il m'évoque immédiatement le Brésil, pays fascinant et si énergisant où j'ai eu le grand bonheur de passer deux semaines il y a quelques années! Là le Mojito se boit comme du petit lait!
Je me souviens d'une soirée incroyable dans une sorte de café esplanade, une vue sur la mer étourdissante et un orchestre terrible jouant les rythmes fous et sensuels de cette musique que personnellement j'affectionne énormément, après quelques mojitos, j'ai dansé jusqu'au bout de la nuit, et ça m'a fait un bien fou! Je n'avais jamais autant dansé libre, étourdie, ivre d'un bonheur insoupçonné. Tu sais cette sensation de dépasser son corps et d'être en communion totale avec la musique, l'environnement, l'air, la mer, les gens... Formidable!
Écrit par : helenablue | 01/05/2011
Dear Blue,
C'est toujours ça de gagné dans notre vie! Il faut en profiter, tant qu'on peut encore danser, n'est-ce pas , Dear Mojita!
Je suis sûr que la Mojita serait bien plus "fusée" que le Mojito!
Quels ingrédients ajouterais-tu au Mojito pour avoir ma Mojita?
Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 01/05/2011
@ Mokh:
Hum, voyons, voyons, rhum, citron vert, menthe eau gazeuse et sucre de canne pour le mojito, pas facile d'améliorer la chose, une pointe de liqueur peut-être une liqueur fruitée et pourquoi pas une fraise au bout d'un bâtonnet, une fraise caramélisée, on pourrait le bleuir aussi avec du curaçao, la Blue Mojita! Olé!! Qu'est-ce que tu en penses?
Écrit par : helenablue | 01/05/2011
Dear Blue,
Je cours chercher un local pour commencer à en produire, les investisseurs et spensors affluent ; j'ai déjà esté mille qui voulaient copier la recette puis je leur ai pardonné car celle de la grande Blue est inégalable et inimitable. La Blue Mojita, ça c'est de la Mojita!Caramba, caramba, olé, olé, olé , toutes les nuits!
Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 01/05/2011
Pour un premier mai, vous y mettez vraiment le paquet! Ne vous énivrez pas trop...Euh! je voulais dire mettez-en un peu de côté de votre cocktail molotov explosif, pour les camarades!
Écrit par : bizak | 01/05/2011
@Bizak
Cela va de soi!
Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 01/05/2011
Mmmmm.....! suave et sensuel ! :)
Écrit par : anne des ocreries | 01/05/2011
Dans mon bled, Mokh signifie au sens figuré: le futé, l'intelligent, le savant et au sens propre: cerveau. Alors de là à dire que ça s'apparente à un cokctail, je crois que Mokhtar pousse le bouchon... Ou plutôt le retire et a été carrément au goulot avec la mojito, sans modération! A moins que que l'ayant remarqué entrain de concocter des breuvages aussi explosifs avec la recette de la grande Blue, les amis de Mokhtar ont dit: ça c'est génial, c'est mokh!
Écrit par : bizak | 01/05/2011
Hé,hé,hé, Mokh: cerveau, et tar: qui vole...
Avec la Mojita Blue on décolle!
Écrit par : helenablue | 01/05/2011
@Bizak
C'est carrément Mokh! J'invite tout le monde à la grande fiesta du premier Mai,
ça va être d'un MojitosMojitas inoubliable! Alors place à la danse bien dense!
Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 01/05/2011
YES!!
Écrit par : helenablue | 01/05/2011
Dear Blue
C'est aussi cerveau volant; cela , je file ta chère métaphore, ne pourra, en toute logique que donner cerf -volant(sic)!On s'envole bien chez toi, aujourd'hui , sur ton blog! Il y a,malheureusement, Laure K qui manque à la fête! Dormirait-elle encore?
Peut-être que c'est"Pas d'ordi le Dimanche!"En tout cas , on aura pensé à elle et son muguet l'attend!
Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 01/05/2011
Mojita = coaltar ?
Écrit par : le bourdon masqué | 01/05/2011
Après une nuit bien arrosée de Mojitas, on ne peut qu'être dans le coaltar, le lendemain(sic)!
Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 01/05/2011
Elémentaire mon cher Watson!
Écrit par : helenablue | 01/05/2011
Dear Blue
et ailémentaire aussi mais pas jusqu'au point d'ivresse à nous changer en chair-loques; là , il ne nous manquerait plus que les plumes !
Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 01/05/2011
:-)
Écrit par : helenablue | 01/05/2011
pas mieux je m'incline
Écrit par : le bourdon masqué | 01/05/2011
@Mokh-tar
Oui, où est passé notre laure? Moi, je m'inquiète dé-laure qu'elle est devenue invisible un jour de fiesta! A-laure, je te dis Mokh, ton poème trés, trés long, elle n'a pas encore terminé de le laure...pardon de le lire( je sais tu n'aimes pas les trois pts.), il faut peut être lui envoyer un bip sonore, sinon moi je n'aime pas du tout ça, a-laure...Mokh mijotes-nous une recette avec notre blue et que la fête continue!
Écrit par : bizak | 01/05/2011
@Bizak
Quel champion de calembours, sacré bonhomme!Merci pour ta bonne humeur anti-rouille et tous tes sublimes jus de mots qui étanchent la soif et désaltèrent.
Je crois que Laure a appliqué le principe printanier et dominical du "Pas d'ordi , le Dimanche!"
Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 01/05/2011
Allons Allons les bons amis, je regrette de n' être pas passer par ici à l' heure de l'after, mais oui, le week-end et le dimanche en particulier c'est dehors au maximum, et là c'était jour de birthday... autant dire que les 4 coupes de champagne suivants, le St emilion et le double mojito m' ont arrosés pour la semaine ! ça faisait un bail que je n'avais pas goûté à l'ivresse de la menthe frappée !
Mokh', j' aime bien ta petite histoire liée au mojito ! elle est Fameuse ! et suis toute émue de ce poème consacrée ! merci ami poète ( c'est en lien chez moi)
Bizak... ah, Bizak !! vous vous alarmez de charmantes façons mais la phrase n'était elle pas " Un vrai ami est celui qui nous laisse l' entière liberté d'être nous même" ? alors, alors, laure a besoin d'air et porte double casquette en solo selfmotherwoman. Et ma petite plante de 5 ans a besoin de prendre l'air avec sa maman, là est la priorité prioritaire à tout vie, si amicale soit-elle.
Je vous enlace de lilas blancs Mokhtar et Bizak, pour toute votre quiétude et inspiration portée, et à ma cherche belle Blue qui permet aux amis d' ici de se pencher sur moi quand je suis joliement à terre !
Écrit par : laure K. | 02/05/2011
... " ma cherche belle Blue"... quézaco ? mon clavier a dérapé... hi, hi
:-)
Écrit par : laure K. | 02/05/2011
Ne me cherche plus ma belle, lapsus délicieux, je suis toujours là, je veille ainsi que ces messieurs!
Une bise parfumée de Chanel à ton doux trésor de cinq ans, et pour toi une brassée d'amitié blanche et sincèrement bleutée.
Belle nuit étoilée.
Blue
Écrit par : helenablue | 02/05/2011
Bouquet pour toi ma chère Héléna, elle fredonne dans ma tête...
"et tous ces lilas blancs et ses groseilles rouges et ses rires d' enfants, et Christine si belle dans ses jupons blancs avec au beau milieu l'éclat de ses vingt ans..
http://youtu.be/5cPIFHBuU5k
Écrit par : laure K. | 02/05/2011
@Laure K
Moi et Mokh étions partis à ta recherche et du fin fond du désert saharien à la frontière tuniso-algeriènne, pas loin des bombardements du sieur Guedaffi avec en plus un vent de sable qui s'etait levé et qui nous suffoquait, nous entendions ta voix ou plutôt ton clavier cliqueter et nous avions compris que tu nous étais revenue saine et sauve aprés une nuit agitée et une journée ensoleillée et couverte de muguets, mais nous avions compris aussi que tu veillais sur ton petit bout de chou de cinq ans. Notre force venait d'une voix de sirene bleue qui nous avait accompagnée tout le long du chemin de croix ou de croissants... enfin bref c'était peut être le mirage d'une journée chaude qui nous faisait rêver d'eau fraiche et on ne voyait que de la mojito!
Écrit par : bizak | 02/05/2011
@la cinépoétesse Laure K
Merci pour les lilas et très longue vie pleine de bonne santé et de bonheur pour ta petite et toi!
Tu as vu tout ce qu'on a enduré comme dangers et tribulations bizak et moi à te rechercher. On a même failli être dévorés par les sirènes du sable qui sont plus guédaffisés que celles des mers . Ce qu'a enduré Ulysse c'est de la playstation devant nous! C'est juste pour te montrer combien on tient à toi! Bises bien chaudes de Mai bizertin et mateurois!
Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 02/05/2011
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