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19/08/2012

La playa d'Ancon

la plage 2.jpg

- Photo Patrick Natier -

 

Commentaires

comme s'il en peignait...tant de gammes de bleus dans cette image. c est beau.

Écrit par : lorka | 19/08/2012

*soupir*...waouh.

Écrit par : anne des ocreries | 20/08/2012

c'est toi, là ? Au bord d'une plage privée... Ou bien as-tu annoncé avoir ramené l'ébola d'Afrique ?

Écrit par : giulio | 20/08/2012

@ Giulio:

C'est moi, oui, hé,hé... Mais pas du tout au bord d'une plage privée, juste la période hors touristes, Août c'est pas le mois dense ... Les gens préfèrent découvrir Cuba quand il fait froid voire très froid chez eux, et là c'est pas le cas.

Mais cette photo a été prise un jour de semaine. Genre un Mardi, je crois. Le Dimanche, c'est pas vraiment pareil. Tous les cubains y sont avec toute la famille, les glacières et les bouteilles de rhum et là l'ambiance n'est vraiment plus la même. J'ai pas d'images , je te le le fais en mots: ils s'agglutinent sous les cocotiers, père, mère, enfants, petits-enfants, grand-pères, grand-mères. C'est étonnant. Des glacières, des bouteilles de rhum à tout va, même dans la mer, des fritures à la sauvette à l'huile de vidange, des pizzas faîtes maison. D'un coup le même endroit n'est plus le même monde. Il est habité, vivant, truculent et bruyant. Parce que les cubains ne vivent pas sans musique où qu'ils soient, et les joueurs de guitares par çi et les chanteurs par là et les transistors et les radios cassettes à toute berzingue... Pas propice à la méditation, comme là sur la photo, mais instructif et jouissif aussi!
:-)

Écrit par : helenablue | 20/08/2012

Est-ce que le voyage t'a permis de te ressourcer autant que tu le souhaitais ?

Écrit par : Guillaume Lajeunesse | 22/08/2012

Non, je n'ai pas à me ressourcer en fait, Guillaume. Tout ce que je vis est source. Là-bas, j'ai ressenti de nouvelles émotions, ambiguës, esthétiques , étonnantes. C'est une expérience, une ouverture et une analyse de ma capacité d'adaptation. Je n'ai pas pu rêver autant que je l'aurais souhaité, parce que l'endroit et ses vibrations n'y ont pas été propices. Pourtant j'adore rêver. C'est ma drogue, mon carburant, mon essence essentielle. Néanmoins j'y ai puisé une énergie, celle que dégagent et que fabriquent les cubains, leur île avec sa végétation incroyable et ses trésors inqualifiables, parce que comment moi je peux dire que je trouve splendide cet arrêt du temps alors que tant en souffre.
C'est fascinant ta question, parce qu'elle m'invite à comprendre ce que j'ai trouvé là-bas. Une force. Une envie de défendre davantage les valeurs auxquelles je crois, un appétit et un trouble. Cet endroit regorge de poésie. J'aime la poésie, c'est elle qui me ressource, la poésie des mots, des images, de la vie.
Alors ce voyage, toi qui les déteste tant, m'a permis de comprendre que je ne serais plus la même. Je le savais déjà mais là, je l'ai vécu. Et rien ne remplace l'expérimentation, où qu'elle soit et de quelle qu'en soit la nature...

Écrit par : helenablue | 22/08/2012

Oh, j'aimerais voyager, éventuellement... Mais... Je n'ai pas l'argent pour ça. Le truc, quant aux voyages, du reste, comme tu l'illustres si bien, c'est que ce n'est pas une nécessité pour plonger en soi-même. Mais assurément, ça doit amener son lot de sentiments étonnants et de couleurs fraîches !

Sinon, wow, ce que tu es idéaliste ! J'aimerais pouvoir me renflouer lumineusement comme tu sembles le faire si aisément.

Écrit par : Guillaume Lajeunesse | 22/08/2012

Idéaliste... Oui, je le suis, indécrottable! Pourtant, je le suis beaucoup moins qu'à vingt ans! C'est dire...
J'ai toujours eu cette capacité à me renflouer, elle me sauve la mise tous les jours et c'est sans doute une des raisons pour laquelle je suis toujours en vie, je sais m'émerveiller.
Les voyages ne sont pas une nécessité pour plonger en soi-même, ils t'y obligent. C'est, je crois à parler avec toi, ce qui fait que j'ai toujours eu ce besoin de voyager. Tous n'ont pas ce besoin, ils arrivent à ne le faire qu'avec leur tête et leur imaginaire. Moi, quoiqu'en soit le coût, j'ai besoin de me confronter au monde physiquement, corps et âme. Pourtant , ça n'est franchement pas une valeur familiale, au contraire! je crois que c'est d'être plongée dans un monde autre qui me demande de rassembler toutes mes qualités émotionnelles... Ma capacité à être au monde, à le voir, le sentir, le comprendre, le décrypter et à apprendre de lui. Pour moi, c'est jouissif, d'apprendre, de découvrir et de ressentir du possible, de l'autre, de l'autrement...
Je ne veux pas changer le monde, hum, un peu quand même, je veux m'en approcher et en être pleinement. Idéaliste, hé,hé mais pas n'importe comment, peut-être...
:-)

Écrit par : helenablue | 22/08/2012

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