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25/03/2013

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 - Photo Laurence Guez -

 

Commentaires

bon lundi !

Écrit par : anne des ocreries | 25/03/2013

Le Zen dans l'art chevaleresque du tir à l'arc est un petit livre écrit par Eugen Herrigel (de) (1884–1955), professeur de philosophie allemand qui s'intéressait au mysticisme, c'est-à-dire à l'atteinte de « l'état de détachement véritable ». Son contenu a eu une grande influence sur la vogue du zen en Occident et a répandu l'idée que le tir à l'arc japonais était en rapport étroit avec le zen. La réalité factuelle de cette notion est contestée.
Henri Cartier Bresson à beaucoup parlé de ce livre dans ses interviews et en avait fait "comme une règle en matière de photographie"ce qu'il appelait "L'instant décisif".
Voilà ce qu'évoque votre regard sur cette sculpture..

Écrit par : Henri Zerdoun | 25/03/2013

@Henri Zerdoun

"L'état de détachement véritable".
Si l'archer s'accorde à trouver la tension optimale pour le visé juste, prendre la pose en sa posture demande physiquement d'en retenir son souffle. La concentration qu'il faut pour une bonne visée donne le vertige.
La force de cette sculpture outre sa taille monumentale, prophétise pour moi l'avant d'un acte définitif, vif, précis et puissant.

Je relis en écho au photographe Henri-Cartier Bresson que vous citez, les Notes sur le cinématographe de Robert Bresson qui relève mieux de ce que je fabrique dans mon atelier d'images en ce moment:
"Rien dans l'inattendu qui ne soit attendu secrètement par toi."

Voilà en somme ce que m'évoque cette image là. L' approche avec la zénitude n' est pas inintéressante, mais la tension me semble bien plus vive.

Écrit par : Laure K. | 25/03/2013

@ Laure K,
L'un n'empêche pas l'autre dans le fait de saisir une tension dans la "Zénitude".oui, il y a une double tension dans cette photo ( Bravo au photographe) comme "mise en abyme": La tension de la sculpture, son mouvement, sa force évocatrice du tir à l'arc vers une cible et le regard d'Héléna comme fasciné par ce geste et enfin le regard de la photographe avec dans son viseur une double tension ( statue et Héléna)....
Bien à Vous,
H.Z

Écrit par : Henri Zerdoun | 25/03/2013

on l'a tellement vu sur nos cahiers d'écolier qu'on s'étonne presque de le retrouver là ,il a moins de finesse et d'élegance que blue avec son écharpe

Écrit par : alex | 25/03/2013

La difficulté pour une sculpture c'est de garder la pose, d'archer à l'étirement, la pôvre!

Écrit par : MakesmewonderHum! | 26/03/2013

vu "Camille Claude 1915" de Bruno Dument avec une Juliette Binoche fantastique, très beau film très dur, très pur... pas sympa pour son frère Paul d'une froideur extrême

Écrit par : Jacques Chesnel | 26/03/2013

J'ai bien connu Bruno Dumont, il a été mon prof de philo en terminale et j'avais bien sympathisé avec lui, son monde est si particulier, sa vision si noire et si lucide à la fois. C'est un homme qui a laissé des traces en moi. je n'ai pas encore vu son Camille Claudel 1915, mais je vais le visionner sous peu. je pense ne pas en sortir indemne, en fait!

Écrit par : helenablue | 26/03/2013

Suppose "Camille Claudel 1915" et non "... Claude..." Dommage, pas encore passé dans notre bled bancaire transardennais.

Écrit par : giulio | 26/03/2013

Ayant adoré la personnification de C.C. par Adjani, serais curieux de connaître la version Binoche, actrice plus fine et mesurée que l'exubérante et passionnée Adjani. Mais répond-t-elle réellement au caractère de C.C. que l'on dit avoir été explosif ?

Écrit par : giulio | 26/03/2013

Camille Claudel 1915. Bien sûr!
:-)

Oui, tout comme toi, je suis curieuse de voir Binoche dans la peau de Camille...

Écrit par : helenablue | 26/03/2013

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