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15/01/2015

Et si "être charlie" c'est donner le meilleur de soi... alors là...

pensée du moment,philosophie,humain,partage,témoignage

 
 
J’ai été élevée dans la religion catholique, je crois même avoir bu la tasse dans les fonds baptismaux ! J’ai grandi avec elle : messe, catéchisme, prière, bénédicité avant de manger, j’étais même l’organiste toute jeune de la paroisse de mon village, infirmière bénévole à Lourdes ado, « scout toujours », j’y croyais. Et puis, j’ai grandi, je me suis faite ma propre idée sur les choses de la vie, d’abord en rébellion inconsciente des valeurs familiales mais aussi parce que je trouvais que tout cela était un peu trop rétréci. Cette tolérance que chaque jour je me devais d’accomplir n’était pas celle qui pouvait me convenir. C’est compliqué la tolérance, parce qu’au nom de la tolérance, on peut faire passer le pire. Quand j’ai découvert, plus tard dans ma vie que cette tolérance couvrait des crimes, sur l’enfant que j’avais été, quand j’ai compris que la religion en fait blanchissait ces crimes là, je n’ai pas pu continuer, il m’a fallu faire autrement pour donner du sens à mon existence. Alors j’ai lu autre chose que la bible, seul livre permis chez nous, j’ai lu les philosophes, les romanciers, les poètes, beaucoup de poésie érotique… je me souviens encore de mon père coupant la télé quand deux corps se faisaient l’amour, à l’époque, je n’étais pas choquée, j’étais frustrée, mais pas choquée, on porte longtemps le fruit de son éducation… Je me suis intéressée à la psychologie, et j’ai avancé dans ma vie. J’ai mis du temps à devenir, et ça n’est pas Dieu qui m’a aidée, mais l’amour, l’amour humain. Je ne crois plus en Dieu, est-ce que je suis athée, je n’en sais rien. Je crois par contre en la part d’amour qu’on a tous en nous, la part de ce qui fait de nous ce que nous sommes, des individus qui ressentent, qui éprouvent, qui tentent de s’améliorer, qui ont besoin de sens. C’est la vie qui a du sens pour moi, la vie dans toute sa splendeur. Et même si elle est parfois obscurcie et blessante, elle est à nous. Et je crois que c'est à nous d’en faire le meilleur…
 
 
 

13/01/2015

Du besoin de se sentir vivant

Il faut un certain courage je pense ou une belle dose d’inconscience pour bousculer son existence quand on sent au fond de soi que les choses ne vont plus, qu’elles ne sont plus légères à faire, quand elles ne vous nourrissent plus, quand on se sent aliéné par elle. Il faut aussi sans doute un grand discernement, pour comprendre ce qui fait que les choses ne sont pas comme elles devraient être, c’est à dire bonnes pour nous. Au fond, on ne peut s'en prendre qu’à soi-même et pas au contexte, pas aux situations dans lesquelles on se met, pas aux autres qui nous entourent. Ce besoin d’exister, ce besoin d’être qu’on a tous chacun ancré en nous est vital et puissant, ce besoin d’être ce qu’on a à être, ce besoin de vivre et sentir en soi ce qu’on a à sentir, ce besoin de vibrer, d’aimer et de l’être, est-ce vraiment trop demander ? Alors, il y a l’amour, oui, l’amour, comme nous dit Anaïs Nin : « Le seul transformateur, le seul alchimiste qui change tout en or. Le seul antidote contre la mort, l’âge, la vie ordinaire, c’est l’amour. » Mais ne faut-il pas pour être capable d’amour, en donner et en recevoir, être à soi-même…

 

 

11/01/2015

D'un même élan

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Pour la liberté d'expression, la liberté tout court, pour l'amour entre les êtres, pour l'ouverture à l'autre, pour nos enfants, nos petits-enfants, pour nous, pour tous, pour un monde meilleur, pour l'intelligence du coeur, pour la tolérance, la générosité, la grâce, pour la beauté, la lumière, pour la vie !

 

09/01/2015

De le force de l'amour

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06/01/2015

Vérité vraie

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04/01/2015

2015

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- Mon père et moi, il y a 20 ans -

 

J’avais l’intention de faire mes résolutions pour 2015, et mon fils me dit que pour les siennes c’est plié, il n’en a pas. Je lui suggère que de ne pas en avoir c’est une manière d’en avoir au fond, mais bon.

Me concernant, bien que sachant que c’est un exercice étonnant voire perdu à l’avance, je m’en moque, j’aime bien cette idée qu’on se pose pour réfléchir et voir et construire, démolir, reconstruire, avancer.

Mes résolutions pour 2015 sont simples, a priori. J’envisage d’être plus sage, ça n’est pas tout à fait vrai mais pour la rime c’est parfait,  parce qu’en fait, non, je n’envisage pas du tout d’être plus sage mais d’être plus moi-même. C’est bon. J’ai donné. J’ai œuvré. J’ai fait ma part pour les loyautés familiales, maintenant, je veux vivre ma vie. C’est simple et compliqué, mais c’est ma résolution depuis des années et plus que tout cette année. Nouvelle vague...