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23/06/2012

knock out

Il m'arrive parfois de me décourager, après un mauvais rêve, une fâcheuse rencontre ou une piètre journée. Hier j'ai cumulé les trois et ce matin les bras m'en tombent. J'ai le sentiment que rien n'a de saveur, que rien ne peut éclaircir mon paysage intérieur, que tout est sombre et surtout embrouillé. Je me demande à quoi bon, je ne me sens pas fière, je n'ai pas d'entrain et plus en tête de perspectives. C'est douloureux, sournois et c'est lourd à porter et à vivre, ce néant angoissant. J'ai tenté la méthode coué, sans résultat. J'ai médité une bonne heure, cherchant à positiver et à m'alléger de ce poid, sans grand succés. Je n'arrive pas à pleurer pourtant mon coeur est chargé et ma peine intense, j'ai mal d'être ainsi immobilisée et je culpabilise d'être cette masse inerte sans désirs, sans envies, sans avenir et surtout sans énergie. Comment en suis-je arrivée là? Pourquoi n'ai-je pas su me protéger mieux de moi-même? Qu'est-ce qui me met ainsi dans cet état, et surtout à ce point? J'ai bien des pistes et des idées là-dessus mais comment faire pour ne pas me laisser envahir par cette puissante inertie qui s'abat ainsi sur moi comme un couvercle et qui m'oblige à ressasser mes erreurs, mes peurs, mon besoin d'être aimée? J'ai le genou à terre. Comment vais-je pouvoir permettre à ma journée d'être créative et lumière? Comment contourner cet état et retrouver la grâce, l'appétit, l'envie de vivre, d'écrire, de créer et d'être au monde, debout et avenante? Je courbe l'échine, je dois bien avoir en moi un moyen, un coin où l'herbe pousse et le soleil existe. A terre pour l'instant mais sur pied demain, ces moments tragiques ne peuvent perdurer, va me falloir puiser profond pour pêcher l'inventivité qui va me sortir de ce trou obscur et poisseux du mal-être et de l'impuissance à donner...

 

13/03/2012

black blue

mer_bleue.jpg

 

Voilà, je retraverse une noire période de découragement et de fatigue, je n'arrive plus à voir que le verre à moitié vide. Pourtant je suis aimée, je suis entourée, j'ai devant moi des projets, mais ça me submerge, ça me prend comme une nuit quand on rêvasse trop au bord de la rivière. Cette main en moins me tracasse et me fait souffrir et puis je crois que j'aspire tellement à plus d'harmonie et de temps qu'alors le blues l'emporte au-delà de tout raisonnement. C'est stupide, stérile sans doute mais bien là, on est pas surhumain non plus. Vais aller me coucher avec mon état d'âme en boulet en espérant passer une nuit moins dark que mes idées et mon état d'être. C'est si bête. Il y aurait tellement de bonnes raisons pour ne pas aller bien, et là, sans en avoir tellement je dépose les armes et je sombre comme pour rire dans ces puits sans fonds ni fondements. Etrange qu'il faillle goûter à nos propres ténébres pour de nouveau avoir accès à sa lumière. J'aspire au printemps...

 

28/01/2010

plainte légère...

Pas toujours facile même encore maintenant avec de la bouteille d'avoir cette responsabilité d'une famille et d'une entreprise, de devoir rendre des comptes et compter pour autrui. Parfois j'envie j'avoue celui qui n'a que lui à penser à porter même si cela ne le rend pas plus libre. Mais là pas moyen pour moi du moins pour le moment d'y échapper juste essayer d'y trouver son compte pour puiser l'énergie nécessaire à mener la barque. Ca peut paraître bien égoïste mais j'aimerai là du moins pour quelques heures ne plus penser à ce qu'il va se passer à ce que je dois faire aux décisions qu'il me faut prendre et juste m'en remettre à quelqu'un d'autre que moi, c'est puéril sans doute et bien léger face à des situations dix mille fois plus dramatiques mais je n'y peux rien j'aspire là à l'instant même à plus de légèreté et d'insouciance, n'est ce pas naturel?

Je songe à la peur viscérale qui me ronge et m'anéantit les organes vitaux et je m'en veux de me laisser prendre et bouffer toute crue par elle, ça n'arrange pas les choses à dire vrai. Et pourtant cette chienne ne me lâche pas ou si peu parfois par bribes d'euphorie, ou dans mes rêves si doux par ailleurs que je m'endormirais bien ad vitam aeternam... Je n'ai jamais aimé me laisser abattre mais m'affaler parfois laisser venir faire oublier sortir du jeu changer la donne, wouahou, jouissif rien que d'y penser, j'aspire à cette sorte d'impuissance qui me clouerait à terre de force et je la redoute. Alors, rien ne m'est épargné mais rien de bien insurmontable en même temps juste un découragement assaillant de celle qui veut trop faire coller ses rêves à la réalité...

 


19/11/2009

pourquoi cette pluie...

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podcast
  - Idir - Deux rives, un rêve -

 

 

Ce matin, j'ai froid jusqu'à l'os.