13/01/2011
équation
On peut-être l'un avec l'autre l'un contre l'autre l'un à côté de l'autre l'un envers l'autre l'un dans l'autre l'un pour l'autre l'un et l'autre, mais on est rien, l'un sans l'autre.
02:16 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : pensée du moment à l'instant, vie, échange, amour, amitié, filiation, rencontre, art de vivre, poésie, humain
Commentaires
Ce mot je m'en méfie mais ici tu l'utilises à bon escient.
Bzzz...
Écrit par : le bourdon masqué | 13/01/2011
L'un et pas l'autre.
Baltha
P.S. Equation du second degré à deux inconnu(e)s.
Écrit par : Baltha | 13/01/2011
Ecrit il y a longtemps... Je te le donne.
Equa...tion... et quoi d’autre ?...
Après le théorème et l’axiome, l’équation vient à animer mes moments de réflexion dérisoirement futile mais, oh combien, jubilatoire. Et Dieu sait si j’aime l’inconnu(e)... qui jubile !...
Je commence donc par poser la question de l’égalité que seule la détermination de l’inconnue(e) permet de démontrer. L’égalité vraie mène à la fraternité... Entre autres. Et tant pis si peu de gens y croient.
J’ai pris en premier exemple l’équation linéaire... qui, selon moi, doit représenter un truc du genre l’égalité sans arêtes, sans pics, tout ce qui a de plus calme, posé. Un peu ennuyeuse, peut-être !?...
L’équation polynomiale me fait, quant à elle, penser à une maladie, un truc qui te mène tout droit au polynôme bien connu qu’est le cercueil. J’l’aime pas celle-là !...
L’équation aux dérivées différentielles... ah, celle-ci, oui, elle excite mes papilles sémantiques, mes neurones photographiques !...
L’équation différentielle est celle qu’on résout en procédant par différences infiniment petites. Elle me paraît vivre dans la nuance. Or, partant du principe que nous sommes tous égaux, il ne peut y avoir, entre nous, que d’infimes différences et ces infimes différences sont ce qui fait notre richesse.
Toutes ces inconnu(e)s qui nous rapprochent qui font partie de l’infiniment petit mais constituent ce qui doit être le grand objet de nos vies nous viennent, parfois, naturellement, d’autres, plus laborieuses, arrivent trop tard et d’autres encore contribuent à notre bonheur.
Toutefois, ne nous emballons pas. L’équation aux dérivées différentielles peut avoir de nombreuses solutions mais certaines limites fixées à l’avance en réduisent le nombre... Un peu comme dans la vie, non ?!...
Note : et si, d’aventure, on te dit que ton équation à toi peut avoir deux ou plusieurs inconnu(e)s, cours vite voir si parmi ces deux hypothétiques approches, tu ne trouverais pas, qui sait, ton Graal...
jeudi, 9 octobre 2008
Écrit par : J.Earthwood | 13/01/2011
les uns et les autres et ceux d'ailleurs, que ces martiennes chauves sont belles!
Écrit par : Manouche | 13/01/2011
@ le bourdon masqué:
Ah? Et pourquoi tu te méfies de ce mot?
Écrit par : helenablue | 13/01/2011
@ Baltha:
L'un dans les pas de l'autre...
Écrit par : helenablue | 13/01/2011
well, not alone !
Sont-ce tes mannequins ?
Écrit par : laure | 13/01/2011
Euh! Non, les miens n'ont pas de tête! J'ai trouvé cette photo belle et en écho avec le texte, non?
Écrit par : helenablue | 13/01/2011
J Earthwood, pour rester dans les analogies mathématiques, dans la mesure où cela est possible avec l'équation d'Hélena, il me semble que nous sommes également très près de l'harmonie des contours fractales puisque ce qu'il y à l'extérieur de ceux-ci épousent ( hors marriage!) à merveille ce qui est à l'intérieur et ce malgré toutes les petites anfractuosité et angulosités, appelons celles-ci, différences et pourtant...Il en va ainsi des mathématiques et de la vie, nous sommes rien les uns les unes sans l'autre malgré toutes les difficultés que cela suppose à les résoudre. Les mathématiques? Non, nos différences.
* Si toutefois cela manquait de clarté, s.v.p vous reférer à la page 432 de votre manuel.
Écrit par : MakesmewonderHum! | 13/01/2011
La réponse se trouvait dans la main paternelle si fine,si puissante.
Écrit par : le bourdon masqué | 13/01/2011
Ouaip. Mais c'est une équation à deux inconnues, non ? :)
Écrit par : anne des ocreries | 13/01/2011
@ Anne (pardon Helena de me servir de tes pages)...
Je crois comprendre que tu as compris...
PS : Amboise, c'est dans le Berry ?...
Écrit par : J.Earthwood | 13/01/2011
@J.:
A dire vrai cher J., je ne sais pas si j'ai bien tout compris de ton développement mais j'en retiens ce ci pour faire l'amalgame avec ce que dis aussi MmwH! et la petite phrase d'Anne, tu me diras si tu es d'accord avec cette interprétation:
On nous dit naître et être tous égaux, en mathématiques cette égalité implique forcément l'universalité mais aussi l'absence d'existence en propre! Je crois pour ma part qu'on naît et que nous sommes tous uniques, mais aussi vivants par l'existence de l'autre, on est dans ce regard interactif, c'est là qu'on se découvre et que l'autre peut aussi se découvrir et être.
C'est une équation à plus de deux inconnues, il y a soi, l'autre, et ce qu'il va bien pouvoir se passer entre les deux, là il existe un nombre innombrable de compositions possibles, on pourrait même dire tout est possible, non? Tout est possible entre deux individus, le meilleur comme le pire mais quelque soit ce qui se passe, l'un apprendra de lui-même de l'autre et réciproquement! Ce pourquoi je pense profondément que l'ouverture à l'autre et à sa différence dans sa manière d'être, de vivre , d'appréhender le monde ne peut qu'être source de contact et de rencontre avec soi-même comme je crois aussi la réciproque vrai et qu'alors je mesure la responsabilité qu'on a tous dans nos interactivités!
Écrit par : helenablue | 14/01/2011
Belle conclusion, Blue. :)
Non, J. Amboise est en Touraine. :)
Le Berry, c'est encore en-dessous ! (enfin, je veux dire, plus bas ☺)
Écrit par : anne des ocreries | 14/01/2011
Les commentaires sont fermés.