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12/10/2013

A quoi il sert ?

Cet amour qui est en nous, à qui on le donne ? Tous ces rêves qui nous secouent ? Si c'est pour personne, à qui on l'avoue ?


 

Cette chanson m'accompagne depuis que j'ai douze ans ou peut-être quinze, je ne sais plus très bien. J'ai du l'écouter des centaines de fois et au moins autant en boucle. Je l'ai sur chacune de mes play-lists et chaque fois qu'elle passe, qu'elle soit chantée par son auteur ou par France ou Françoise, j'ai le même frisson au coeur. Sur You-Tube, je n'ai pas trouvé de vidéo correspondante à mon état d'âme quand je l'entends. J'ai pensé à Laure et je lui ai fait ma demande, d'ailleurs bien maladroitement. Nous avions déjà parlé de cette chanson, y trouvant l'une et l'autre un écho, le même sans doute. Voilà le résultat. Je l'en remercie infiniment.

Je continue à croire que c'est à ça qu'il sert, cet amour qui est en nous. A donner, partager et à s'ouvrir à l'autre.

A tout bientôt ! A toujours... A demain.

 

06/10/2013

Merci

Quand j’ai démarré ce blog, il y a plus de cinq ans maintenant, j’étais encore bien atteinte. Border line, trouble du comportement, dédoublement de personnalité, il me restait encore pas mal d’obstacles à surmonter. J’ai apprivoisé ce que j’appelais le Hyde en moi, j’ai avancé, j’ai tenté de comprendre pourquoi j’avais des manières de réagir exagérées, pourquoi la tristesse chez moi se transformait tout de suite en une intense douleur psychologique, pourquoi je ressentais de la honte plutôt que de l’embarras et pourquoi toujours la peur plutôt que la nervosité. Trop sensible.

 

Quand j’ai démarré ce blog, je venais de vivre une étape de ma vie traumatisante et difficile. J’avais perdu mon tuteur et je devais continuer à grandir par mes propres moyens. Je me le devais, je le devais à l’homme qui m’avait toujours épaulée, je le devais à mes fils. Alors cet endroit est devenu d’une importance vitale pour moi, je m’y suis reconstruite. J’ai pris des forces en échangeant et en interagissant. J’ai pu  faire face à mes vieux démons, j’ai pu aussi mettre ma vison de la réalité à l’épreuve de celle d’autrui et doucement j’ai guéri. Survival.

 

Quand j’ai démarré ce blog, je ne pensais pas que je rencontrerais un homme, écrivain et génie dans son domaine qui compterait tant pour moi et qui par une attention soutenue et régulière m’a permis d’avancer et de prendre confiance dans ce que je pensais, dans ce que je voulais dire et dans la manière de le faire. Christian Mistral est le créateur de Blue, il en est le protecteur et je lui dois beaucoup plus que je ne saurais l’écrire.

 

J’approche de la cinquantaine, je prends doucement conscience de ma valeur et de mon parcours. Je sais, que tout ce que j’ai pu vivre et comment je l’ai vécu, a développé chez moi une force sur laquelle je peux m’appuyer, je sais aussi que j’ai une capacité à accepter, tolérer et accueillir beaucoup de souffrances, d’extravagances et de comportements qui peuvent paraître étranges. Je ne serais pas aujourd’hui celle que je suis si je n’avais pas vécu ce que j’ai vécu. Je sais qui je suis, définie par ce que je fais.

 

On ne peut être heureux que si on le décide et si on fait ce qu’il faut pour plutôt voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. On n’est pas tous égaux face à cette capacité. Le peur de l’abandon, le besoin d’amour illimité voire de fusion, l’hyper-sensibilité ne permettent pas cette sérénité et cette paix auxquelles on aspire. Mais on peut arriver en prenant le risque de se découvrir, à cet état d’être sans pour autant perdre sa créativité. Je me sens plus humaine.

 

Hélène existe. Blue aussi. Elles ne font qu’une et même personne. Je dois cette quiétude et cette identité retrouvée à beaucoup d’années de lutte et de volonté de comprendre, à l’amour énorme d’un homme exceptionnel et à sa présence de chaque instant, à la confiance et l’amour de mes enfants et de mes proches, à feu mes beaux-parents, beaux et plus encore, à l’exigence et la rigueur d’un ami tonitruant cher à mon cœur, à l’amitié fidèle de femmes superbes, mes deux L , à la gratification et la sympathie de mes clientes, à l'épanouissement dans mon métier, à l'écriture, la poésie, et à vous tous qui venez me lire, vous tous qui me suivez depuis tout ce temps.

 

Je vois quelqu’un dans le miroir. Je ne suis plus « rien ».

 

Merci à vous. Merci la vie.

 

 

 

Francesca Woodman

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 - Photographies Francesca Woodman - 


 

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