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09/04/2013

Grande-maman

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Chère, si chère, si étonnante, si importante, si précieuse à mon coeur, grande-belle-maman.

La première fois que je vous ai vu, j'ai eu des tremblements, tant vous me sembliez celle que j'attendais. Je ne pensais pas ça possible, c'était de l'ordre du miracle pour moi, mais vous étiez là, belle, aimante, ouverte et si généreuse, ce que vous avez toujours été. Grand Dieu, grand maman, vous ne pouviez pas supposer dans quel désert affectif j'étais. Vous l'avez rempli, vous l'avez nourri, vous avez fait pousser en moi des forêts, des champs de blés, des montagnes de tendresse, des étendues d'amour. Vous m'avez fait découvrir l'horizon et surtour l'âme d'une mère, sa dévotion, son dévouement, sa patience, ses attentes, sa fierté, sa fierté surtout.

Vous venez de nous quitter et nous sommes tous d'un coup orphelins. Mais pas seulement. On se retrouvent aussi d'un seul coup porteur du flambeau. Et c'est pas une mince affaire.

J'ai confiance. Ce que vous m'avez appris, m'avez offert, cette compréhension de l'autre et cette capacité que vous aviez à finalement vouloir sans jamais exiger, je l'ai faite mienne. Vous êtes pour moi la mère que je n'ai pu avoir. Mais vous n'avez jamais tenté de remplacer cette mère trop compliquée et trop désaimante que j'avais eu, vous n'avez jamais tenté de la remplacer et m'avez toujours encouragé à l'aimer et à lui pardonner...

J'ai reçu beaucoup de vous. J'ai appris à votre contact à cuisiner, à mesurer l'importance des petites choses, des petits gestes, de la tendresse. Vous aviez cette capacité à faire passer un bobo qui m'enthousiasme encore et tout pouvait être si simple. Vous aimiez rire, vous aimiez Walt Disney, vous aimiez tant vos petits enfants. Vous aimiez tant la jeunesse!

D'avoir eu cette chance que vous soyez à ce point dans ma vie est un bonheur infini.

Vous êtes partie, oui, de corps mais votre esprit et votre coeur sont là, en moi, et au plus profond de vos petits-fils, ceux-là même que vous et moi avons contribué à faire grandir.

Je n'ose pas imaginer quelle aurait été ma vie sans vous, sans votre amour, énorme et sans votre énergie. Grande et superbe et tendre et si épanouissante grande-maman...

Je vous aime tant.

Je pense à la tristesse et la douleur de vos enfants, de ne plus vous avoir auprés d'eux, de ne plus sentir votre chaleur et vos petits mots doux, vos "mon poussin", "ma cocotte, "mon amour" et je vis la mienne, votre " la belle Hélène, ma belle Hélène", m'a tellement portée et donné des ailes...

La seule chose qui compte, vous me le disiez souvent, c'est d'aimer sans détour et sans faille. D'aimer. D'aimer même imparfait.

Que Dieu vous accueuille comme vous l'attendiez.

RIP.

 

31/05/2012

Meilleur que nous

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- Toile Francine Vernac -


On est là pour ça, là pour insufler, générer et être dépassé. C'est notre rôle de parents, d'artistes, d'humains. On a toujours à apprendre et à transmettre. C'est cette équation subtile qui permet à tout à chacun d'avancer et de perdurer. S'unir, s'ouvrir et s'affranchir. S'agrandir et agrandir le monde dans lequel on vit, construire un autre avenir.