Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/11/2010

voir clair

t-les_yeux[1].jpg

 

" Nous pourrions dire plus simplement: n'essayez pas de comprendre pour comprendre mais laissez-vous aller et acceptez d'être surpris. Accepter de voir en fermant les yeux. La demande paraît excentrique et pourtant il arrive que, pour y voir plus clair, nous fassions le choix de fermer les yeux. Ce n'est pas paradoxal, simplement cela requiert une vision qui n'est pas liée à la vue mais qui la dépasse. Voir clair consiste parfois à être au clair, ou à se mettre au clair, ce qui revient plus à prendre de la distance avec sa pensée. C'est tenter de prendre du recul pour ne pas juger à l'emporte-pièce. Regarder à l'intérieur de soi. La démarche est mentale et s'appuie sur une écoute sensorielle de soi-même. C'est un regard aveugle, un regard sans les yeux, un regard qui fonde une pensée éclairante."

- Sophie Marinopoulos - Le corps bavard -

 

 

Commentaires

Houlà, l'introspection je risque de m'y perdre, le bonhomme est fort creux. Ce qui me permet de résonner. Ho ho ho...

Écrit par : le bourdon masqué | 26/11/2010

:-)

Écrit par : helenablue | 26/11/2010

;-)

Écrit par : laure K. | 27/11/2010

Partant du principe que les cultures s'enrichissent mutuellement , j'aimerais parler de deux mots de la langue arabe qui établissent cette nuance entre vision intérieure et extérieure.
Ainsi , EL BASSAR exprime-t-il la vision au sens de l'organe de perception, l'oeil tourné vers l'extérieur, alors qu' EL Bassira signifie le regard du coeur qui parvient jusqu'au "Livre du DEDANS" comme le dit le grand mystique soufi andaloux Ibn Arabi(1165-1240).C'est précisément cette contemplation de l'intériorité qui "informe"(donne forme, sens et connaissance) ce qui, de l'extérieur, se laisse voir.
En ce sens, la véritable cécité est celle du coeur!

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 27/11/2010

Mon oeil intérieur se réjouit de ton "éclairage", Moktar, méditons méditons il en restera toujours quelquechose.Blue tu as un talent pour illustrer!!

Écrit par : Manouche | 27/11/2010

@Manouche
Ce qui est bien, du côté de chez Hélènablue, c'est que nous nous "entréclairons" tous ,chacun essayant, à sa façon , de contribuer au débat.
Franchement, pour ce qui concerne cette question de l'introspection, l'héritage soufi est très riche et enrichissant, spirituellement, cela s'entend.
Je vous recommande, à tous, de lire ce "Livre du DEDANS" d'Ibn Arabi!

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 27/11/2010

" En ce sens, la véritable cécité est celle du coeur."

Oui, je suis mille fois d'accord avec toi Mokhtar, mais voir avec son coeur demande un réel contact avec soi-même, une conscience de soi voire une connaissance et une acceptation d'être tels que nous sommes.
En cela l'introspection, et le regard "en soi "ne peut qu'être profitable autant à soi qu'à l'autre et à la relation.

Écrit par : helenablue | 27/11/2010

Introspection, d'accord mes ami(e)s, mais avec modération, sans quoi... gare au nombrilisme! Le danger de fermer les yeux, de se boucher les oreilles et de fermer sa bouche, ça nous enferme dans notre sac de peau et donne aussi les trois fameux singes.

Écrit par : giulio | 27/11/2010

Euh! Introspection pas dans le sens fermeture, au contraire, plus entrer en contact avec ses émotions pour plus d'ouverture, du moins c'est dans ce sens que je l'entendais!
:-)

Ah! Ces trois singes, qu'est-ce-que je ne les aime pas!! Bouh!

Écrit par : helenablue | 27/11/2010

Mon ami breton me disait: si une huitre se ferme c'est qu'elle fait de l'introspection, si une moule s'ouvre c'est qu'elle est fraiche...Nom de diou!!!

Écrit par : Halagu | 27/11/2010

@Giulio
Merci , cher Giulio d'avoir attiré mon attention, dans ton mail, sur la confusion que j'ai faite sur le titre que j'ai attribué à Ibn Arabi alors qu'en réalité, "Le livre du dedans " est celui de Jajel -Eddine Rûmi(1207-1273)dont la traduction a été faite par Eva de Vitray-Meyerovitch aux éditions Sindbad. Paris 1982
Ce qui a été à l'origine de cela c'est que Rûmi a pris son titre d'un quatrain d'Ibn Arabi où il dit "Fîhi -mâ-fîhi" cela veut dire"Cela recèle ce que cela recèle" ou "Tout y est".
Vous pouvez retrouver ce poème dans "Les Illuminations Mecquoises"(Futuhât Makkia) d'Ibn Arabi.
C'était par une exégèse personnelle (excès de zèle?) que j'ai attribué le même titre aux deux livres.J'aurais dû laisser le titre initiale.
L'ai-je fait par trop d'introspection ou par manque d'introspection?
A vous de juger!
Encore une fois, merci pour ta toujours vigilante lecture, redoutable Giulio!
Pour tous les autres, mea culpa;cela a été dû à une précipitation.

Écrit par : Mokhtar EL Amraoui | 27/11/2010

@ Halagu:

Spirituel!
:-)

Écrit par : helenablue | 28/11/2010

Les commentaires sont fermés.