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04/10/2014

Stolen Moments

 

Un ami bien attentionné m’envoie ce morceau d’Olivier Nelson Septet. J’aime le jazz. J'aime beaucoup le jazz. C’est une musique qui m’émeut. Freddie Hubbard, Eric Dolphy, Olivier Nelson, que du beau monde comme il me l’écrit en exergue. Je partage. Ce morceau ce matin m’a donné du courage. Mieux, il m’a ravie et a ensoleillé ma matinée. C’est fou le pouvoir de la musique, sa magie, les émotions qu’elle crée. Emmanuel Kant disait de la musique qu’elle est la langue des émotions. Nietzsche pensait que sans elle, la vie serait une erreur. Je pense comme lui. Je ne peux pas m’en passer. Elle accompagne ma vie, elle est comme un amie, une complice, une confidente. C’est toujours de grands moments, comme ces quelques minutes ce matin, ça fait du bien.

 

 

30/12/2012

Miscellanées de fin d'année

Avant-hier soir nous décidons d'aller manger un couscous chez notre vieil ami Momo. Vieil ami! Nous nous connaissons depuis plus de 28 ans et nous avons lui, comme nous toujours gardé un contact intelligent et affectueux quasi familial depuis que nous nous sommes rencontrés. Plus jeunes, nous allions Pat et moi discuter avec lui pendant des heures en soirée autour d'une bouhra à refaire le monde. J'étais alors un peu plus l'étendart à la main et lui plus susceptible. Souvent nos discussions se terminaient dans un pugilat de rires. Nous étions tous les deux si exaltés! Avant-hier, nous avons mesuré le chemin parcouru. Lestés, calmes, posés et presque sages nous avons devisé beaucoup plus sereinement sans pour autant avoir perdu notre humour et notre volonté d'en découdre, notre mordant. C'était touchant d'être là à nouveau tous les trois à déguster une bastilla." Les enfants, ça va?", "ça va, et toi ta maman?"," ça va, merci, elle vient toujours travailler le matin - le couscous de la mère de Momo est juste divin - elle a le coeur à l'ouvrage, quand même, venir comme ça cuisiner à plus de soixante-quinze ans, mais c'est ce qui la maintient en forme. Hier nous discutions tous les deux, elle me disait: "mon fils, il y a un début et une fin. C'est comme ça. Faut l'accepter." Un début et une fin...".

 

Une fin d'année, c'est comme la fin d'un cycle. Même si on sait au fond que les choses ne vont pas profondément changer d'un jour à l'autre, on saisit l'opportunité de faire le point et de se rapprocher de ceux qu'on aime. On a besoin de faire des sauts dans le passé, de se rassérener, d'imaginer ce qu'aurait pu être certaines journées si on les avait appréhendées autrement. On fait le plein des bonnes choses et on tente d'oublier les mauvaises, les douloureuses, les malheureuses, les maladroites. C'est le temps de la réconciliation, de la tolérance. Une sorte de tréve avec soi-même et avec les autres.

 


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- Mousso Tilou - Dobet Gnahoré -

 

Hier, j'ai appelé maman. Je n'appelle jamais ou que très rarement maman au téléphone. Déjà depuis quelques temps je lui envoie de temps en temps un message par mail, et elle me répond. Tout doucement au fils des ans depuis trois maintenant j'essaie de re-tricoter un lien qui s'était fatalement distendu. Hier c'est le son de sa voix qui m'a émue. On ne s'est pourtant pas dit grand chose. Des banalités. Des politesses.  Mais il y a tout ce qu'on ne dit pas et qui transperce au travers des silences, des soupirs, des attentes, de l'émotion, des noeuds dans la gorge, des trop-difficiles. 

 

Je pense à Laurence, à son papa, à celui de Pat et au mien toujours vivant que je ne changerais pas...

 

" On me parle de mots, mais il ne s'agit pas de mots, il s'agit de la durée de l'esprit. Cette énonce de mots qui tombe, il ne faut pas imaginer que l'âme n'y soit pas impliquée. A côté de l'esprit, il y a la vie, il y a l'être humain dans le cercle duquel cet esprit tourne, relié avec lui par une multitude de fils..."

- Antonin Artaud - Fragments d'un journal d'enfer -

 


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- La Bohème- Charles Aznavour -

 

J'ai vu des photos de Montréal récemment, toute cette neige, c'est époustouflant. J'y repense souvent. Mistral, la poutine, la Tribu, Sandra, le Mont-Royal, le québécois, le restaurant chinois, et nos ballades qui n'en finissaient pas... C'est gravé en moi à l'encre bleue, à l'encre bleue fleurdelysée.

 

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Deux de mes trois fils seront avec nous pour le réveillon de fin d'année (l'aîné est à l'autre bout du monde). Tous les deux ont eu une année particulière avec des grosses déceptions amicales. C'est dur, la trahison de votre ami. C'est dur de perdre la confiance dans la personne qui l'avait toute entière. Dur aussi d'encaisser la médisance et pire l'indifférence. Vous étiez tout pour un être la veille et le lendemain vous n'êtes plus rien. Difficile à comprendre, difficile à digérer...

 

Laure m'a écrit hier, attentionée, douce, aimante. Elle m'envoit une photo de paysage de montagne qui me fait rêver. J'aimerai être avec elle là-haut au coin du feu dans ce chalet qu'elle a investi pour la semaine. On se raconterait l'une l'autre, comme on le fait souvent. Rien ne me touche plus que l'amitié si ce n'est peut-être la poésie. L'amitié n'est-elle pas la poésie de la vie?

 

Demain je vais faire un hammam et commencer de lire un ange cornu avec des ailes de tôles que je viens de recevoir. J'en sue et en salive d'avance!

 


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- The Logical Song - Supertramp -


" Qu'il est doux d'évoquer les anciennes audaces,/ L'âme en broussaille et le cheveu folâtre,/ Rebelle sans cause au regard épineux/ Comme du chaparral farouchement sauvage,/ Allant, contre le vent et la vague sage,/ Fiévreux dans l'âpre bataille pour la vie,/ La vitesse et le droit de ne jamais mourir. "

- Christian Mistral - Fièvre -


 

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          - Photo Laure K. -

 

 
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- Like it is - Yusef Lateef -


Chaque année, j'envoie mes voeux à une trentaine de clientes, celles que je connais le mieux voire intimement. Celles pour qui j'ai beaucoup de tendresse. Il y a Madame chose d'Amiens que je fréquente maintenant depuis plus de vingt ans. Vingt ans à la voir se déshabiller, se rhabiller et se sentir mieux d'année en année. Il y a Madame machin de Libercourt pour qui c'est l'inverse, elle se ratatine avec le temps, s'aigrit, se rapetisse, devient méchante à la limite du supportabe. Il y a Mademoiselle étrange dAvesnes sur Helpe, elle et moi on s'aime bien. Vieille fille élégante au chignon impeccable, à la démarche altière et à la voix grave, fumeuse de cigare, éternelle revancharde, passionnée de Chopin et de Boris Vian, on peut parler pendant des heures entre l'essayage d'un manteau en drap de laine noire doublé de lapin roux et d'une robe ajustée en soie imprimée façon poils. Un éternel ravissement malgré que je ne sache toujours pas qui elle est vraiment. Il y a aussi Angelica, mon amie peintre, tornade émotionelle et fulgurante crinière de jais; Françoise, prof de philo, fan de Yamamoto, des thés Mariages Frères, de la poésie de Norge, des pensées de Pascal, des essais de Montaigne, "Au demeurant, ce que nous appelons ordinairement amis et amitiés, ce ne sont qu'accointances et familiarités nouées par quelque occasion ou commodité, par le moyen de laquelle nos âmes s'entretiennent. En l'amitié de quoi je parle, elles se mêlent et confondent l'une en l'autre, d'un mélange si universel qu'elles effacent et ne retrouvent plus la couture qui les a jointes. Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne se peut exprimer, qu'en répondant : « Parce que c'était lui, parce que c'était moi.", vais lui envoyer une belle carte de Chagall que j'ai trouvé à l'exposition qui lui est consacré en ce moment à la Piscine de Roubaix; et puis, et puis il y a Frida, qui est belle comme un soleil et qui m'aime pareil que moi j'aime Frida, ah! Frida! Un grand corps comme moi, aussi brune que je suis blonde, la même façon d'appréhender le monde, de la mode, de l'art, de la musique, de la littérature, le monde tout entier. Quand elle vient me voir pour résoudre un problème de tenue, si elle a un mariage ou un dîner ou une conférence ou un voyage, les occasions sont multiples et variées, elle passe et on trouve ensembe la solution. Et on s'échange nos points de vue entre un jean slim brut, un top en cachemire black blue et une écharpe en soie et laine ébène ou une longue jupe fourreau noire fendue jusqu'au genou et un chemisier crème en viscose arachnéenne. "Tu ne trouves pas que les gens sont maussades en ce moment, qu'ils n'ont pas le moral, qu'ils se plaignent tout le temps"... La dernière fois que je l'ai vue, je venais de relire: "La frivolité essentielle" un essai  de Monneyron sur la mode: "En quoi l'adoption de telle ou telle parure vestimentaire peut-elle modifier un comportement ou déterminer une identité?" L'essayage a duré plus de quatre heures. Je regrette de ne pas pouvoir envoyer mes voeux à la femme de Marc qui est décédée en si peu de temps de son cancer du pancréas par contre je me fais une joie d'envoyer une carte à Marie-Anne qui elle, en est sortie alors que tout le corps médical la donnait perdante et perdue...

 


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- Quand on s'aime - Michel Legrand -


Hier encore, j'ai reçu un mail de Christian avec un lien vieux de deux ans. Merci Maestro! C'était une discussion au Vacuum protégée par le Bunker, une discussion comme on les aime, celle qui remue les méninges, celle qui nous fait nous dépasser, une discussion à coeur ouvert surtout. Plumitif était dithyrambique, j'étais en verve aussi. Je pense encore ce que je disais alors mais ce qui m'a frappée c'est l'aisance avec laquelle j'arrivais à élaborer ma pensée et à l'écrire. Je me sentais en sécurité, je me sentais vibrante, je me sentais vivre. Je me suis toujours sentie bien chez lui, chez nous, chez mes amis québécois.


J'écris avec le râle de ma valise
Remplie d'algues et de corail.
J’écris avec l’encre de mon ombre,
Affiche de mes nuits.
J’écris une langue comète
Aux rides assoiffées.
J’écris les nymphes
Caressant mes pieds d’étranger,
La spirale verte
De ma titubante amnésie.
 
- Mokhtar El Amraoui -



OPEN (Réseau d'entreprise et de créateurs d'entreprise) vous souhaite une belle année 2013, une année pour : convaincre, créer, concrétiser, imaginer, progresser, réfléchir, surprendre, construire, initier, prospérer, innover, oser... une année pour FAIRE !  ( Reçu dans ma boîte mail pro)

Là j'ai plutôt envie de rêver, de me laisser faire, d'écouter tout Michel Legrand, de m'étendre, d'écrire, de danser nue devant ma glace, de me gaver de pinottes (salut Sandy), de soleil, de désert, de chaleur, de faire tourner tous les moulins de mon coeur...

 

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- Photo Jim Richardson -


Ce matin j'ai fait comme touts les matins ma tournée des popotes: Mistral (mon Black Angel), Mokhtar (enfin son blog), Laure K., Laurence, Lélius (nouveau venu), Mac Comber (TopFloor man), Salve d'étoiles (Vieux William G. Youth!), Swann (l'intrépide), les deux Gaétans, Venise, Versus, Jalel, Constance, La Rouge (belle âme), Pieds, Ranger, Zoé, JF Glabik, Michael, Nancy, Bizak, Manouche, Le Bourdon, Bird, Isbid, Les Ocreries, (Pour quand celui de Plumi?), L'air de rien, Claudio (le fidèle) et Balthazar. J'écoutais Mozart, j'ai voyagé...

 


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- Requiem - Mozart -

 

Belle fin d'année à vous tous qui venaient me lire ici, à vous, tous mes amis. Merveilleuse, créative, enchanteresse et lumineuse année 2013!

N'oublions pas: " Pour qu'un rêve devienne réalité, on doit l'abandonner en tant que rêve." - Viki King -


 

26/03/2012

Réjouissance

 

 

" La plus constante marque de sagesse, c'est une constante réjouissance."

- Michel Eyquem de Montaigne -

 

 

22/04/2011

J'ai eu envie de voir la mer

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Je savais qu'aujourd'hui ne serait pas une journée marrante, ces sortes de journée auprès desquelles je ne cours pas mais qui, dans la vie d'une entreprise sont incontournables, presque une journée entière chez mon comptable! Alors hier, j'ai eu envie de voir la mer. Ici, étonnamment, pour un mois d'Avril, ne te découvre pas d'un fil, il fait une chaleur quasi estivale, on approche encore ce matin des 25°, du presque jamais vu à cette période de l'année. Ayo, Ayo! Il faut en profiter! D'ailleurs pas besoin de leur dire aux gens du Nord, dès que le soleil pointe le bout de son nez, ils sont tous dehors. Les terrasses de café sont bondées, les lunettes de soleil foisonnent, les fontaines sont prises d'assaut et les grandes plages sauvages habituellement désertes de la côte se remplissent de maillots de bains multicolores, de ballons, de cerf-volants, de promeneurs casquettés ou plus élégants avec canotiers, de poussettes, des familles entières, d'amoureux bras-dessus, bras-dessous, des marchands de gaufres ambulants et j'en passe, il y a du spectacle. En général je préfère les coins les plus sauvages, là où il n'y a personne, ça oblige toujours à marcher un peu plus loin, ce qui n'est d'ailleurs pas pour me déplaire. Là je me pose et je ne pense plus à rien, du moins je tente de le faire! J'offre ma peau blanche au soleil et me laisse bercer par le bruit du ressac. C'est si bon...

Hier petite digression tout de même à mes habituelles envies de calme délicieux, j'ai baguenaudé dans la station balnéaire chic et friquée de la côte belge, je suis allée au Zoute! Là, c'est le bain de foule formatée, tous les signes de richesse extérieures sont au rendez-vous, les accessoires griffés, les fringues must-have, les voitures luxes souvent décapotées, les petits chiens à sa mémère, des jeunes blondes perchées sur des talons aux bras de vieux musclés kronenbourg et des plus âgées refaites de partout bijoutées comme des sapins de Noël. N'empêche que je me suis régalée du spectacle presque félinien tant il était parfait et dans les détails surprenants de précision! Je repense à ce monsieur mauve, de la tête au pied, il m'a marqué celui-là plus que je ne l'imaginais: la cinquantaine, plutôt bel homme, grisonnant, chemise mauve pâle, pantalon mauve foncé, mocassin en nubuck mauve ton sur ton avec les chaussettes, pull sur les épaules du même mauve plus soutenu que celui de ses pieds, jouissif; surtout qu'à son bras pour compléter sa panoplie léchée et neuve, il avait une dame panthère, même âge ou peut-être un peu plus, en tout cas paraissant davantage, chemisier de soie sauvage sans doute YSL panthère, jupe panthère mais d'une autre bête, sac panthère aussi Gucci de mémoire, seules les chaussures n'était pas de peau racée mais vernies noires, un poème estival à eux deux, ils ont fait ma journée!

J'ai tout de même eu besoin après ce bain de foule si homogène, presque trop! de prendre quand même l'air du large et la journée s'est finie avec des petits nuages légers et la solitude appréciable des grands espaces sauvages qui sont si éloignés des plages du midi. Là, j'ai pris ma dose d'iode, de vitamine D et j'ai dormi cette nuit comme un bébé. Il ne me reste plus maintenant qu'à affronter les chiffres du bilan d'une année! Pourtant s'il ne tenait qu'à moi, et sans sourciller, je retournerais bien encore une fois today, mettre mes doigts de pieds dans l'eau salée glacée de cette mer nourricière qui chaque fois me donne des velléités de voyage et de rêve bien éloignées de ma réalité...

 

06/11/2010

j'aime

 

" Je préfère cette version là..."

 

Je t'écris c'est plus romantique
Comme un amant du temps jadis
Sur un papier couleur de lys
A l'encre bleue, et je m'applique
Quand ma plume, manque de chance,
Fait en sortant de l'encrier
Une tache sur le papier
Que je déchire et recommence

Je t'aime A.I.M.E.
T'aime le cœur en feu
Faut-il un X à feu ?
Ça me pose un problème
Allez je barre feu
Mais je garde je t'aime
Je t'aime A.I.M.E.
Simplement j'y ajoute
Ces mots "A la folie"
Mais soudain j'ai un doute
Folie avec un L
Un seul L ou bien deux ?
Deux ailes serait mieux

Tellement plus jolies
Et bien sûr plus vivant
Vivant, comme une envie
Que le bonheur agrafe
Comme un papillon bleu
Au cœur d'un amoureux
Inquiet de l'orthographe


A l'école j'étais le cancre
Dont on ne pouvait rien tirer
Guettant l'heure de la récré
L'œil fixe et les doigts tachés d'encre
Aujourd'hui je me désespère
J'ai des lacunes et je le sais
Mais amoureux il me vient des
Velléités épistolaires

Je t'aime A.I.M.E.
Et je n'ai foi qu'en toi
Comment écrire foi
Privé d'un dictionnaire
Il y a tant de fois
Dans le vocabulaire
Je peine et je m'en veux
Allez je place un S
Mieux vaut peut-être un E
Franchement ça me stresse
Et mon foie fait des nœuds
Des heures d'affilée
Penché sur le papier

Je corrige et rature
Puis j'envoie tout valser
Maudissant l'écriture
Ecœuré j'abandonne
Au diable mon stylo
Je dirais tous ces mots
Tranquille au téléphone
Je prends le combiné
Compose un numéro
Je n'ai plus de problèmes
Allo, amour, allo
Oui oui c'est encore moi
Pour la énième fois
Qui t'appelle, tu vois
Pour te dire : "Je t'aime"

 


11/07/2010

le bain

 

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C'est mon endroit de prédilection pour méditer, l'endroit de mes décisions les plus importantes, l'endroit source de mes inspirations, de mes fantasmes... J'aime le contact de l'eau sur mon corps, ces particules parfumées qui m'enrobent la chair, j'aime l'apesanteur dans laquelle cela me plonge, j'aime la douceur du geste mon grand corps offert au délicieux récipient lisse de faïence blanche, et même si je le préfère franchement chaud voire brûlant, ce matin c'est de tiédeur voire de fraîcheur dont j'avais besoin, la moiteur caniculaire de ces derniers jours n'encourageant pas vraiment à en remettre une louche...

Et puis il y a celui du soir et celui du matin et ils ne sont pas semblables, néanmoins quelques gestes communs dans le rituel. Le choix de l'essence parfumée d'abord, toujours la même, toujours le même N°, le choix de la musique qui accompagne le moment, ce matin j'étais avec Munir Bachir, l'autre jour avec Aznavour, parfois c'est Brahms ou Schumann qui m'enchantent, d'autres ça n'est que le silence... Le soir je m'entoure de bougies, ça renforce l'ambiance poétique et apaisante, le matin la pièce est inondée de lumière surtout un jour comme celui-ci, j'ai alors plutôt tendance à baisser les paupières pour mieux me recueillir. Quoiqu'il en soit, ce temps de pause récurent et régulier est un moment de grâce que même une douche tonique et sensuelle ne peut détrôner, signe de paresse, retour aux sources foetales, allégement du poids du corps plongé dans un liquide, je ne saurais vraiment dire mais qu'est ce que j'adore ça... mon bain quotidien.

 

 

 

30/01/2010

Prendre la poudre d'escampette...

 

... à tire-d'aile.

 

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25/12/2009

doux réveil

 

 

 

 

À quoi penses-tu

Je pense au premier baiser que je te donnerai.

- Paul Eluard -

 

 

 

 

 

10/12/2009

Lit de neige

Montréal sous la neige, d'ici ça fait rêver... 

 

" A Noël je n'ai pas plus envie de rose que je ne voudrais de neige au printemps. J'aime chaque saison pour ce qu'elle apporte."

- William Shakespeare -

 

 

14/02/2009

14 Février

 

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" día del amor y amistad "

 

 

 

 

 

 

13/02/2009

alex

 

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Oui , que d'un oeil , oui je ronronne , la pause est un état de sommeil éveillé , un état de conscience autre ...

Juste être là , sans y être vraiment ... En apesanteur ...