11/07/2011
Claude Cahun
" Je vais jusqu'où je suis, je n'y suis pas encore."
- Claude Cahun -
Une fois de plus à Paris, je retrouve mes deux L. et l'une d'elles propose qu'on aille au Jeu de Paume voir l'exposition de photos de Claude Cahun. Toujours curieuse de tout et ouverte, je suis emballée à l'idée de découvrir encore quelqu'un qui jusqu'alors m'était totalement inconnu. Ce fut une rencontre autant picturale que littéraire. J'ai toujours eu un faible pour les surréalistes, encore quelque chose que je ne m'explique pas et là, je peux dire que cette femme par sa démarche, sa volonté, ses explorations identitaires et l'expression de son art m'a touchée.
" Nul n'est pris qu'à ses propres sortilèges."
- Claude Cahun -
Claude Cahun, née Lucy Schwob (1894-1954), est à la fois écrivain, femme de théâtre, et photographe.
Intimiste, poétique et largement autobiographique, l'œuvre de Claude Cahun, qui s’étale sur une vaste période allant de 1910 à 1954 — peu avant sa mort —, échappe aux tentatives de classification ou de rapprochement. Ce sont sans doute ses autoportraits qui ont suscité le plus d’intérêt. L’artiste s’y sert de sa propre image pour démonter un à un les clichés associés à l’identité. Claude Cahun s’est réinventée à travers la photographie (comme à travers l’écriture), en posant pour l’objectif avec un sens aigu de la performance, habillée en femme, en homme, cheveux longs ou crâne rasé (chose des plus incongrues pour une femme de l’époque).
Longtemps méconnue, l'œuvre photographique de Claude Cahun s'est imposée ces dernières années comme l'une des plus originales et des plus fortes de la première moitié du XXe siècle. Elle marque rétrospectivement un jalon capital dans l'histoire du surréalisme tout en faisant écho à l'esthétique contemporaine.
L’exposition du Jeu de Paume, la première de cette importance en France depuis seize ans, réunira un large ensemble d’oeuvres majeures, dont quelques pièces peu connues ou jamais exposées, et mettra en valeur à la fois la diversité et l’unité de la démarche photographique de Claude Cahun.
- La photo préférée de Laurence, de Laure K. aussi. -
- Les deux que j'ai préférées pour ma part... -
- Celle-ci aussi. -
" Je ne voudrais coudre, piquer, tuer, qu'avec l'extrême pointe. Le reste du corps, la suite, quelle perte de temps! Ne voyager qu'à la proue de moi-même."
- Claude Cahun -
12:49 Publié dans art, photographie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : claude cahun, exposition, jeu de paume, paris, laure k;, laurence guez, amitié, découverte, art, photographie, partage, humain
Commentaires
:-)
Écrit par : laure K. | 11/07/2011
Ton sourire complice!
Oui. Ce fut une nouvelle fois un bel après-midi, juste entaché sur la fin par la perte du sac de Laurence, sinon, c'était plutôt bien. Tu étais lumineuse et Laurence inspirée, moi, un peu fatiguée par mes commandes mais heureuse de gambader dans Paris avec vous. Un petit restaurant turque, une ballade dans les rues de la capitale ensoleillée, même avec en bandoulière une tonne d'affaires, je me sentais légère avec vous deux! L'amitié sincère et naturelle qu'on partage, simple, sans avoir besoin de se le dire, cette confiance réciproque et ce goût de l'autre, tout cela me ravit. Et je crois pouvoir dire que chacune de nous aussi.
L'amitié se cultive, l'amour aussi, certaines greffes prennent plus facilement que d'autres, moins d'aléas, un bon terreau sans doute et juste ce qu'il faut d'air et d'eau et de ne je ne sais quoi!
Fantastique expo en tout cas, belle découverte, merci à toi!
Love,
Blue
Écrit par : helenablue | 12/07/2011
Et moi qui te disait combien il est heureux de te voir la, marcher, sourire, soupirer
Et même grimacer au telephone en train de satisfaire toutes les demandes de tout un chacun,
A la fois entrepreneuse de profession, mais aussi amicale, femme de terrain et de l'air,
Lire dans tes grands yeux claires suffirait a tout un chacun de savoir de quoi il en retourne.
Tu es humaine avant que d'etre Blue, Helena, ni Dieu, ni maitre comme chantait Sanson,
inspiratrice et muse, seule et unique a la proue, mais avec equipage, normal que tu te prennes
les gros grains qui rendent fou, fou d'orage parfois, et et que tu en perdes la face... on te pardonnera tout,
Même la folie des sirenes tant que tu tiendras a ton propre navire comme nous tenons
A toi. Tenir le cap, ca tu sais faire même si ca desale sec. Ouaip ! Ce conte la
N'est pas fini, qui t aimes te suivent et puis c'est tout.Partager c'est ce
Que tu sais faire de mieux, pas les cloisons. Ca non . Never ever.
Écrit par : lorka | 12/07/2011
"Mi maitre-mi esclave" chantait plutot Sanson...
Écrit par : lorka | 12/07/2011
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