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11/07/2013

La courbe de tes yeux

La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu
C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu.

Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs,

Parfums éclos d’une couvée d’aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l’innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.

 

- Paul Eluard -




22/05/2013

Florentine

 

" Je suis futur et rien n'a de limites

Toi l'endormie moi l'homme sans sommeil

Nous partageons une marge indistincte

De fruits de fleurs de fruits couvrant les fleurs

Et de soleil s'enchevêtrant aux nuits "

 

- Paul Eluard -


16/12/2012

Et notre mouvement

poésie,eluard,émotion,art de vivre,partage,humain

- Photo Angelo Musco -

 

 

Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses

Le jour est paresseux mais la nuit est active

Un bol d’air à midi la nuit le filtre et l’use

La nuit ne laisse pas de poussière sur nous

 

Mais cet écho qui roule tout le long du jour

Cet écho hors du temps d’angoisse ou de caresses

Cet enchaînement brut des mondes insipides

Et des mondes sensibles son soleil est double

 

Sommes-nous près ou loin de notre conscience

Où sont nos bornes nos racines notre but

Le long plaisir pourtant de nos métamorphoses

Squelettes s’animant dans les murs pourrissants

Les rendez-vous donnés aux formes insensées

A la chair ingénieuse aux aveugles voyants

 

Les rendez-vous donnés par la face au profil

Par la souffrance à la santé par la lumière

A la forêt par la montagne à la vallée

Par la mine à la fleur par la perle au soleil

 

Nous sommes corps à corps nous sommes terre à terre

Nous naissons de partout nous sommes sans limites.

 

- Paul Eluard -



 

15/09/2011

Il suffit d'avancer pour vivre

 

23/04/2011

Et un sourire

 

La nuit n'est jamais complète 

Il y a toujours puisque je le dis 

Puisque je l'affirme 

Au bout du chagrin une fenêtre ouverte 

Une fenêtre éclairée 

Il ya toujours un rêve qui veille 

Désir à combler faim à satisfaire 

Un coeur généreux 

Une main tendue une main ouverte 

Des yeux attentifs 

Une vie à se partager. 

 

- Paul Eluard -

 


20/08/2010

fin de matinée...

" Il nous faut peu de mots pour exprimer l'essentiel. "

- Paul Eluard -



26/04/2010

connexion

" Il n'y a pas de hasards, il n'y a que des rendez-vous."

- Paul Eluard -

 

 

15/09/2009

certitude

" Je n'ai rien séparé mais j'ai doublé mon coeur

d'aimer j'ai tout créé réel, imaginaire ..."

 


22:58 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : eluard

06/10/2008

les introducteurs de réalité

 

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     ( oeuvre de Christophe Miralles )

" La passion de peindre s'est toujours montré semblable à celle de vivre et de faire vivre, par les autres et pour les autres . L'artiste veut entendre, comprendre et être entendu, compris . Il se montre et montre le monde . 

Peindre est un langage, un moyen de communiquer tout comme parler , un moyen de liaison: une preuve de l'existence , mais aussi de confiance dans cette existence... Presque toujours le voeu de l'homme s'est fait jouer par la couleur . Toujours la description du monde, du visible, a été celle de la tentation, de la confiance, de l'espérance. On a toujours pu confondre la lumière avec Les lumières, c'est à dire avec la conscience claire, avec l'imagination heureuse et avec la raison. Nous vivons cette vie, mais il nous est donné de lutter pour en vivre une autre. n'étant rien, nous pouvons être tout. Bien sûr que nous savons montrer le mal, mais c'est pour mieux le combattre, pour y échapper. La peinture, par les mots ou par le pinceau, des monstres, a, hélas, toujours été d'actualité, mais c'est d'elle que sont nées les grandes révoltes optimistes, les revendications les plus valables .

Je suis un homme et je puis reproduire mes désirs, je peux me rendre libre en libérant les autres. Et je sais que j'aborde là à la fois la barriére et la porte entre le monde extérieur et moi. Mais si la barricade s'ouvre, la vie toute entière est nôtre. L'homme est en marche sur la terre."

Paul Eluard

08:50 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : miralles, peinture, pensée, eluard

21/07/2008

A fleur de peau ...

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Je n'invente pas les mots. Mais j'invente des objets, des êtres, des événements et mes sens sont capables de les percevoir. Je me crée des sentiments. J'en souffre ou j'en suis heureux. L'indifférence peut les suivre. J'en ai le souvenir. Il m'arrive de les prévoir. S'il me fallait douter de cette réalité, plus rien ne me serait sûr, ni la vie, ni l'amour, ni la mort. Tout me deviendrait étranger. Ma raison se refuse à nier le témoignage de mes sens. L'objet de mes désirs est toujours réel, sensible.

Paul Eluard