30/05/2013
Cinéma
Sur l'écran noir de mes nuits blanches...
Le cinéma, c'est comme les trains, ça invite aux fantasmes et aux histoires, sans doute l'obscurité, sans doute l'idée du voyage, et puis le moelleux des assises et la promiscuité. Quelle serait votre histoire rêvée de ciné?
22:27 Publié dans écriture | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : écriture, rêverie, imagination, exercice de style, échange, partage, humain
19/12/2011
poésie lunaire
22:18 Publié dans pensée du moment, poésie | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : poésie, pensée, lune, astre, cieux, rêverie, art, partage, humain
03/10/2011
Pages blanches
L'Américain Ryman conduit une œuvre singulière, parfois rapprochée de la démarche analytique du minimal art. Elle est, en effet, vouée à l'interrogation de chacun des constituants de la peinture : format, châssis, nature du support, pinceau, ton du blanc (son unique couleur), accrochage, etc. (un Dossier Ryman, très complet, a été réalisé par la revue Macula, no 3-4, en 1978).
Né à Nashville (Tennessee), Ryman s'installe à New York après son service militaire. Saxophoniste, il se destine à la musique mais gagne sa vie comme gardien au musée d'Art moderne, où il rencontre les artistes Sol LeWitt et Robert Mangold. Ryman va alors « s'apprendre » la peinture. Dès 1955, il trouve les invariants de cet exercice : le format carré, la couleur blanche. Il recherche alors tout ce qui entre en relation avec le tableau : ainsi insère-t-il sur ses toiles des signatures et des dates. Entre 1958 et 1962, il expérimente tout ce qui a trait à l'application de la peinture, selon qu'elle imprègne ou non son support, qu'elle le recouvre entièrement ou non. Vers 1965, sa méthodologie devient plus systématique : le pinceau s'applique en traînées parallèles, de gauche à droite et de haut en bas (série Winsor), et la répétition est mise en œuvre par la production de polyptyques (Sans Titre, 1974, Musée national d'art moderne, Paris). La prise en compte du cadre, de la tranche, de l'épaisseur du tableau amène Ryman à varier la relation de l'œuvre au mur, soit en la faisant adhérer à celui-ci, soit, au contraire, en la fixant avec des attaches d'acier (Criterion I, 1976, Musée national d'art moderne, Paris). Il remet en question jusqu’au titre des tableaux qu’il emprunte au nom de telle ou telle entreprise, trouvé dans un répertoire professionnel. Dans la série de vingt-trois tableaux exposés à la Pace Gallery à New York en 1992-1993, il s’interroge sur les relations qu’entretient la couche de peinture blanche plus ou moins épaisse, plus ou moins étendue avec le support (carton d’emballage ondulé).Ce questionnement des « assises de la peinture, de ses raisons, mené avec ses moyens propres », permet aux spectateurs, selon le critique Jean Frémon, auteur de l’essai Robert Ryman, le paradoxe absolu (L’Échoppe, 1991), « d'entrer dans un dédale d'infinies distinctions où rien de ce qui est visible n'est indifférent » (Préface de l'exposition Ryman à la galerie Maeght-Lelong, 1985).
- Elisabeth Lebovici -
09:20 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : art, peinture, poésie, rêverie, réflexion, échange, partage, correspondance, humain
15/03/2011
23:53
23:53 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : musique, état d'âme, apaisement, tristesse, enfance, rêverie, aspiration, humain
16/07/2010
laisser venir...
- toile d'Alain Bonnefoit -
19:02 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : art, érotisme, peinture, pensée du moment, état d'âme, rêverie, désir, femme, humain
12/04/2010
sérénissime
- aquarelle de William Turner -
" C'est en y vivant jour aprés jour que vous ressentez la plénitude de son charme, que vous laissez son influence exquise s'emparer de votre esprit. Cette créature a les variations d'une femme nerveuse, qu'on connaît que lorsqu'on a fait le tour de tous les aspects de sa beauté. Elle a l'esprit élevé ou bas, elle est pâle ou elle est rouge, grise ou rose, fraîche ou blafarde, suivant le temps et suivant l'heure. Elle est toujours intéressante et presque toujours triste; mais elle a un millier de grâces incidentes, et elle est toujours sujette à d'heureux accidents. Vous commencez à éprouver une extraordinnaire affection pour ces choses; vous comptez sur elles; elles font partie de votre vie. Votre affection devient de la tendresse; il y a quelque chose d'indéfinissable dans ces rapports personnels et intenses qui s'établissent peu à peu. L'endroit paraît se personnifier, devenir humain, sensible, et conscient de votre affection. Vous avez le désir de l'embrasser, de le caresser, de le posséder, et c'est finalement un doux sentiment de possession qui s'élève; votre séjour devient une perpétuelle affaire amoureuse."
- Henry James - Heures Italiennes -
12:05 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : art, aquarelle, turner, littérature, poésie, venise, voyage, rêverie, pasion
02/04/2010
en ballade
11:53 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : pause, réflexion, rêverie, ailleurs, voyage, humain
11/12/2009
en aparté ...
Je me loverais bien là pour quelques heures dans des bras puissants et enveloppants devant un feu crépitant animant la cheminée de marbre noir, je laisserais alors aller mon esprit en vapeurs et inviterais aussi mon corps à se délier à la chaleur de l'âtre pour dans un soupir ne plus avoir qu'à être tout en amour et désir à déguster dans la lumière orange, sigh!
19:05 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : état d'âme, désir, douceur, rêverie, humain
22/11/2009
aller à vau-l'eau ...
07:47 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : état d'âme, état d'être, art, aquatique, rêverie, ailleurs, voyage intérieur, humain
26/04/2009
O bel insecte bleu
"O bel insecte bleu, jamais revu, rencontré dans le cœur d'un ormeau, tu ne différais point tellement de moi que je ne puisse nous confondre ! Les ailes de ma rêverie se revêtent d'azur comme tes élytres et, de même que, par ce beau jour, tu prenais l'air à ta fenêtre vermoulue, je passe discrètement la tête à ma croisée rongée de guêpes. Et, s'il pleut comme aujourd'hui, que faisons-
Nous possédons une égale sagesse parce qu'elle provient d'une même crainte. Lorsque soufflera l'embellie, lorsque nous nous sentirons dignes d'être admirés, au pied du même ormeau dont nous chanterons la beauté mûre, nous attendrons l'amour. Mais, lorsque je verrai s'affoler dans la tempête les voiles des bateaux, ou que tu verras s'abîmer les feuilles mortes, il ne faudra pas sortir..."
-Francis JAMMES-
08:05 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : rêverie, poésie, envol, amour