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02/07/2011

Semianyki

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Semianyki raconte les déboires d’une famille particulièrement déjantée, qui tente de survivre dans une Russie déglinguée. Sans jamais prononcer un mot, avec une formidable inventivité burlesque, la troupe dessine un monde où l’absurde est roi, mais où la magie est toujours prête à renaître. Ces clowns savent toucher la part d’enfance de chacun tout en portant un regard corrosif sur une réalité sociale. Fabienne Darge – Le Monde
Sans prononcer un mot, ces six énergumènes aux tronches pas tristes nous entraînent dans leur invraisemblable bric-à-brac. Ils s’y font des blagues des plus cruelles, s’adorent et s’entre-tuent, survivent avec une insolence toujours en éveil. Et sur un rythme halluciné, ils nous prouvent par leurs gags gros comme ça, leurs mimiques délirantes que le rire reste sans doute la meilleure arme, partout et toujours, de toutes les résistances. Fabienne Pascaud – Télérama
Il règne ici un mélange de la commedia dell’arte, de burlesque à l’anglaise, de mime à la française et d’art légendaire du clown populaire russe qui baigne le tout d’une grande bouffonnerie à la slave. Rire, colère, émotion. Marion Thébaud – Le Figaro
Cette famille-là renvoie les Adams au bac à sable. Sans un mot avec un imaginaire débridé et un sens de la gestuelle à la mécanique redoutable. Dans un décor à michemin entre le bric-à-brac de grenier et la foire de quincaillerie, chaque objet est une menace en puissance et les situations les plus anodines deviennent des cauchemars délirants. C’est hilarant.Charlotte Lipinska – 20 Minutes
Cette famille totalement hors normes, qui assume et vit pleinement ses fantasmes, est aussi formidablement unie, aimante et fait souffler un vent de fraîcheur. La découvrir c’est l’adopter en bloc, illico. Annie Chénieux – Journal du dimanche

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La pénultième fois que j'ai vu des clowns, je devais avoir une dizaine d'années, c'était au cirque Gruss, je crois. J'avais aimé le clown blanc si élégant, aérien, malicieux parfois autoritaire et qui met tant en valeur son congénère, l'Auguste au nez rouge et aux grandes chaussures qui pour le coup, lui, fait le clown dans toutes ses bouffonneries. La dernière, c'était il y a quelques années quand ma petite soeur s'était produite seule dans une reprise des monologues du vagin en Auguste au féminin!
Mais je ne crois n'avoir jamais autant pris de plaisir que avant-hier soir devant ce spectacle ahurissant, haut en couleur, parfaitement maîtrisé, cocasse et touchant à souhait de cette troupe de clowns russes d'un nouveau genre au Théâtre du Rond-Point! On rit de plaisir, de tendresse, à gorge déployée, on pousse des cris de joie et des râles de plaisir, on sourit beaucoup aussi, on se retrouve dans cette famille loufoque genre Adams revisité qui dit sans mot plus qu'un long discours et qui nous entraîne dans des péripéties et des expériences qu'on a tous le sentiment d'avoir au moins une fois connues. La mère magnifiquement interprétée par Olga Eliseeva est fantastique de drôlerie, coquine, maternelle, amoureuse, féminine en diable, incroyable. Les enfants tous plus inventifs les uns que les autres, de connivence et le père dépassé, nature, agile et fidèle à tout son petit monde sont immédiatement attachants. C'est savoureux, étonnant, emballant. La finale, c'est ce soir! Dommage, j'y serais volontiers retournée tant je me suis régalée.
 
 
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01/07/2011

Fais pas l'affaire

 

 

 

Le vernissage de Laurence

Nous nous sommes retrouvées sous le coup de 18 heures métro Maubert, quartier qui mérite d'être découvert, vivant, truculent, gai et sympathique, je l'ai adopté de suite et j'ai compris pourquoi Laurence avait choisi cet endroit pour sa première expo, enfin, non, la deuxième. On a fait les dernières emplettes ensemble pour recevoir le monde, l'accrochage avait été fait la veille avec l'aide de Laure et de la si jolie fille de Laurence. Le champagne était au frais. Le maître du lieu finissait de coiffer sa dernière cliente. C'était amusant d'ailleurs ce mélange des genres. Le coiffeur qui continuait à oeuvrer pendant que les curieux et invités commençaient à scruter de plus près le regard de Laurence! Celui qu'elle porte si généreusement sur les gens et si poétiquement sur les choses.

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- Laurence and me par Laure K. -

 

Le monde est arrivé petit à petit, l'espace est vite devenu trop exigu. Dehors il faisait beau. On a alors tous profité du trottoir pour se donner les uns aux autres ses impressions:

- Moi, j'aime bien la pt'tite dame! Je la trouve pleine de saveur...

- Ah! Perso, c'est la photo de l'homme sur son banc qui m'a tapée dans l'oeil!

- Oh, c'est vous, les cheveux sous la lampe!? Ravi de vous connaître. Alors comme ça Laurence et vous, vous vous êtes rencontrées par l'intermédiaire des blogs, c'est fascinant, vraiment tout à fait fascinant!

- Le triptyque à la fleur est très évocateur...

- Quel talent, cette Laurence! Elle porte un regard si étonnant sur le monde qu'on a envie de s'y mettre aussi ...

La fille de Laure gambadait entre les jambes des personnes présentes en ne s'empêchant pas de faire ses remarques, curieux petit lutin à l'affût de tout et du moindre petit rien! Laurence semblait flotter d'une âme à une autre, recevait des éloges et beaucoup d'affection. Un certain bourdon masqué fit un tour à la vitesse du son, je le soupçonne de vouloir revenir en douce zieuter plus au calme. Les bulles et les propos s'échangèrent dans la bonne humeur et la joie d'un doux moment partagé. A l'image de la photographe, je dirais!

 

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-Photos de Laurence Guez par Laurence Guez-