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08/02/2012

holiday on ice

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Toutes ces histoires de glace et de glisse m'ont replongée dans un souvenir lointain et diffus. Maman ne m'emmenait jamais au spectacle, pas de théâtre, pas de cinéma, pas d'Olympia! Je n'ai vu avec elle que Marie-Paule Belle qu'elle adorait en concert et les petits chanteurs à la croix de bois qu'elle appréciait plus encore. Pourtant, une année pas comme les autres et de connivence avec son père, elle nous emmena tous, mon frère, ma soeur, mon père, le sien, ma grand-mère et moi nous régaler du spectacle d'Holiday on Ice. Je partageais avec elle volontiers son intérêt pour le patinage artistique qu'on regardait à la télé et celui de la danse que je pratiquais depuis mon plus jeune âge. J'avais oublié ce spectacle, il m'est revenu cette nuit avec le même éblouissement que celui de mes douze ans! J'avais été transportée par les lumières, les décors, la musique et les prouesses des uns et des autres. Je m'étais juré en sortant de là de faire du music-hall!  L'avenir en décida autrement! N'empêche que cette soudaine madeleine gelée m'a mis du baume au coeur. J'ai donc en moi presque accessible des souvenirs réjouissants et constructifs au sein de ma famille! Fallait-il qur je tombe pour qu'ils refassent surface? J'ai été surprise, je dois bien le dire juste après ma chute dans la rue. La première personne qui m'est apparue et que j'ai appelé en mon for intérieur entre deux sanglots, c'était... ma maman!

 

29/07/2011

Une cour d'honneur, un ballet, un moment de grâce partagé

 

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Je n'avais encore jamais battu les pavés de la cour d'honneur des Invalides, chose faite grâce à une des mes ailes qui m'y a entrainée afin d'y voir en plein air Roméo et Juliette de Thierry Malandain. Je n'ai pas la culture étonnante et la même passion intense que Laurence pour la danse, je ne peux donc en parler aussi bien qu'elle le fait. Je peux par contre évoquer sans détours l'émotion déjà particulièrement forte d'entrer dans ce lieu majestueux, le bonheur d'être là avec elle à l'idée de partager un moment particulier et rare, le plaisir de découvrir, de voir autre chose, d'entendre une musique jamais entendue et d'apprécier les gestes gracieux de corps évoluant sur scène avec une ferveur palpable pourtant dans une atmosphère plutôt fraiche et brumisée. Merci belle amie.

 

 

 

02/07/2011

Semianyki

spectacle,clown,russie,théâtre,paris,découverte,échange,humour,humain

Semianyki raconte les déboires d’une famille particulièrement déjantée, qui tente de survivre dans une Russie déglinguée. Sans jamais prononcer un mot, avec une formidable inventivité burlesque, la troupe dessine un monde où l’absurde est roi, mais où la magie est toujours prête à renaître. Ces clowns savent toucher la part d’enfance de chacun tout en portant un regard corrosif sur une réalité sociale. Fabienne Darge – Le Monde
Sans prononcer un mot, ces six énergumènes aux tronches pas tristes nous entraînent dans leur invraisemblable bric-à-brac. Ils s’y font des blagues des plus cruelles, s’adorent et s’entre-tuent, survivent avec une insolence toujours en éveil. Et sur un rythme halluciné, ils nous prouvent par leurs gags gros comme ça, leurs mimiques délirantes que le rire reste sans doute la meilleure arme, partout et toujours, de toutes les résistances. Fabienne Pascaud – Télérama
Il règne ici un mélange de la commedia dell’arte, de burlesque à l’anglaise, de mime à la française et d’art légendaire du clown populaire russe qui baigne le tout d’une grande bouffonnerie à la slave. Rire, colère, émotion. Marion Thébaud – Le Figaro
Cette famille-là renvoie les Adams au bac à sable. Sans un mot avec un imaginaire débridé et un sens de la gestuelle à la mécanique redoutable. Dans un décor à michemin entre le bric-à-brac de grenier et la foire de quincaillerie, chaque objet est une menace en puissance et les situations les plus anodines deviennent des cauchemars délirants. C’est hilarant.Charlotte Lipinska – 20 Minutes
Cette famille totalement hors normes, qui assume et vit pleinement ses fantasmes, est aussi formidablement unie, aimante et fait souffler un vent de fraîcheur. La découvrir c’est l’adopter en bloc, illico. Annie Chénieux – Journal du dimanche

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La pénultième fois que j'ai vu des clowns, je devais avoir une dizaine d'années, c'était au cirque Gruss, je crois. J'avais aimé le clown blanc si élégant, aérien, malicieux parfois autoritaire et qui met tant en valeur son congénère, l'Auguste au nez rouge et aux grandes chaussures qui pour le coup, lui, fait le clown dans toutes ses bouffonneries. La dernière, c'était il y a quelques années quand ma petite soeur s'était produite seule dans une reprise des monologues du vagin en Auguste au féminin!
Mais je ne crois n'avoir jamais autant pris de plaisir que avant-hier soir devant ce spectacle ahurissant, haut en couleur, parfaitement maîtrisé, cocasse et touchant à souhait de cette troupe de clowns russes d'un nouveau genre au Théâtre du Rond-Point! On rit de plaisir, de tendresse, à gorge déployée, on pousse des cris de joie et des râles de plaisir, on sourit beaucoup aussi, on se retrouve dans cette famille loufoque genre Adams revisité qui dit sans mot plus qu'un long discours et qui nous entraîne dans des péripéties et des expériences qu'on a tous le sentiment d'avoir au moins une fois connues. La mère magnifiquement interprétée par Olga Eliseeva est fantastique de drôlerie, coquine, maternelle, amoureuse, féminine en diable, incroyable. Les enfants tous plus inventifs les uns que les autres, de connivence et le père dépassé, nature, agile et fidèle à tout son petit monde sont immédiatement attachants. C'est savoureux, étonnant, emballant. La finale, c'est ce soir! Dommage, j'y serais volontiers retournée tant je me suis régalée.
 
 
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06/07/2010

Tournée

Mathieu Amalric donne une définition étrange de « Tournée » : « C'est le film d'un garçon qui a juste vu un reportage sur des filles et qui va en faire quelque chose, mais il ne sait pas encore quoi. » C'est en lisant un article d'Elisabeth Lebovici dans « Libération » qu'Amalric entend parler pour la première fois du « new burlesque », ce music-hall d'un genre inconnu en France, emmené par des actrices aussi accortes qu'excentriques. Cet article fut le déclic, la bonne idée qui lui permettra de réaliser un vieux rêve : écrire un scénario à partir des notes de tournée de Colette. La romancière les écrivait au jour le jour pour un quotidien qui les publiait en feuilleton comme autant de croquis de sa vie d'actrice un peu scandaleuse égarée en province. Ces textes ont été ensuite réunis sous le titre « L'Envers du music-hall ». Extrait : « Nous courons vers l'hôtel, vers la loge étouffante et la rampe qui aveugle. Nous courons pressés bavards, avec des cris de volaille, vers l'illusion de vivre très vite, d'avoir chaud, de travailler, de ne penser guère, de n'emporter avec nous ni regret, ni remords, ni souvenir. »

Le film d'Amalric rend un bel et touchant hommage aux artistes en tournée tels que les croquait Colette. Les filles du « new burlesque » lui apportent un supplément d'âme, une étrangeté, un exotisme qui emballeront définitivement l'affaire avec leur physique fellinien, leurs tatouages, leurs paillettes, leurs maquillages outranciers et leur usage de la langue anglaise pimentée de quelques expressions françaises prononcées avec un accent délicieux. Pour retrouver l'ambiance des tournées, Mathieu Amalric a organisé des représentations en province avec un vrai public, qui découvrait, stupéfait et ravi, les numéros insensés des filles : Mimi Le Meaux, Dirty Martini, Kitten on the Keys, Evie Lovelle, Julie Atlas Muz et le seul garçon de la troupe, Roky Roulette.

 « Tournée » est, aussi, un hommage à ces producteurs qui, tel Bernard Palissy, sont capables de brûler leurs meubles pour financer leurs rêves. C'est Claude Berry qui hypothèque sa maison pour payer les dernières scènes de « Tess » de Roman Polanski. C'est Paolo Branco, le fantasque producteur de Manoel de Oliveira, de Werner Schroeter, de Raul Ruiz, qui gagne au casino les sommes nécessaires pour achever le tournage d'un film de Wim Wenders. C'est Jean-Pierre Rassam, c'est Humbert Balsan, suicidés au champ d'honneur. « Ce sont des artistes et des aventuriers, dit Mathieu Amalric. Comment font-ils pour continuer ? A la mort d'Humbert Balsan, j'ai eu peur pour Paolo. » Paolo Branco devait tenir le rôle de l'imprésario de « Tournée ». Il a décliné au dernier moment. Mais il a produit le dernier film de Manoel de Oliveira, présenté, en même temps que celui d'Amalric, au Festival de Cannes. Respect

- Thierry Gandillot - Les Echos -

Je l'ai vu hier soir... j'y allais confiante, que des bonnes critiques que des bons échos que de bonnes vibrations à propos de ce film, je n'ai pas été déçue... juste un peu peut-être, ne pas avoir vu le show de ces femmes débordantes d'énergie, de générosité et d'amour en entier et n'en avoir que des bribes... C'est un film tout à fait humain, fait de désirs de se sentir vivant et de le partager, fait de plaisirs de se sentir femme et de l'exprimer, fait de couleurs et de gris comme la vie même et parlent de nos voyages de nos errances de nos erreurs et des moyens que l'on trouvent en nous ou autour de nous pour y faire face... C'est un film sur la vie d'artiste, sur le spectacle, ses contraintes et ses bienfaits... Intelligent et sensible, vraiment attachant.

 

14/07/2009

en avant la musique ...

 

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Léopold, mon cousin du côté de ma mère et de mon père aussi, oui c'est le fils du frère de maman qui a épousé la soeur de papa, quelle famille j'vous jure, ou en étais-je, oui Léopold a beaucoup travaillé hier jusque tard dans la nuit et ce soir à nouveau, fête nationale oblige, il est artificier. Quel métier étonnant, faire vibrer les prunelles des petits, les coeurs des grands et l'âme des anciens, c'est un passionné de la lumière du feu de la fête des pétards effets de flamme et autres scintillements, il a toujours été ainsi, dans sa galaxie... Pendant que je me plongeais dans la poésie et la philosophie à l'époque lui ne parlais que de belle bleue ou de poudre noire, je parlais épices lui nitrate de potassium, de parfum plutôt que de soufre et quand plus tard je me suis franchement passionné pour le cerveau, il avait complètement la tête dans l'air et l'électronique, tout un monde pour le plus grand bonheur de tous. Nous avions par contre en commun l'amour de la musique et un réel intérêt pour le monde du spectacle. Il a fait des prestations superbes, véritable magicien de lumières.

En avant la musique, que la fête commence, lâchez nous les étoiles ...

Bon 14 Juillet à vous tous!

 

 

 

08/06/2009

La Foresti

 

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Forestienne et fière de l'être ! Voilà l'affiche de son nouveau spectacle, info découverte chez Laure K. J'adore vraiment tout ce que fait cette femme là, elle est époustouflante, je revois toujours avec le même plaisir , j'aime pas les garçons et j'aime pas les filles.

Alors là, je suis bien décidée à ne pas louper celui-ci Mother Fucker !!