09/04/2012
De mon fils à Black Angel et Sandy, d'eux deux à moi.
De mon fils (bon anniversaire mon grand) à Black Angel et Sandy, d'eux deux à moi et de nous tous à vous... Il n'y a pas d'heures pour les braves!
Je vous aime.
17:42 Publié dans art de vivre, réflexion | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : intégrité, avenir, jeunesse, amitié, loyauté, charisme, anniversaire, partage, humain
Anagramme renversante 2*
La vérité
Nul ne peut dire sans contredire qu'il est absolument vrai que la vérité est
relative.
11:03 Publié dans écriture, Livre, poésie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : écriture, livre, poésie, anagramme, plaisir découverte, partage
08/04/2012
Anagramme renversante 1*
Marie de Tourvel
Vérité de l'amour
11:40 Publié dans écriture, Livre, poésie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : anagramme, écriture, poésie, livre, découverte, plaisir, partage
07/04/2012
C.M.
00:08 Publié dans art, Musique, poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : émotion, catherine major, québec, poésie, christian mistral, amour, vie, ouverture, partage, humain
05/04/2012
Le Dialogue entre André Villers et Picasso
- André Villers - Autoportrait -
- Picasso par André Villers -
Mon pylône mon patron mon pilote mon explorateur
Tu as pris de la peinture du papier du charbon de la ficelle et des clous
Y as mêlé de la tôle de la glaise et de la colle
L'as fait cuire avec du ciment de la terre de l'osier des feuilles et du plâtre
Et tu en as fabriqué des pichets des verres des bouteilles des chaises et des guitares
Mon elfe mon apprenti mon navigateur mon géographe
A travers les chaumes et les plages les vagues et les horizons
Les nuages les pluies les épines les écorces et les falaises
Les nervures les duvets et les coquilles les vignes et les racines
Tu révéleras fixeras l'heure et le sourire
Mon minotaure mon Barbe-bleue mon labyrinthe ma spirale
Tu as pris de la peinture des pichets du papier des verres du charbon et des bouteilles
Et tu en as fabriqué des chevaux des taureaux des coqs des chèvres des colombes et des hiboux
Du ciel de la mer des arbres des chevelures des visages et des femmes
Cherchant depuis toujours à trouver sans chercher et trouvant toujours
Mon Thésée mon chat botté mon belvédère mon rayon
A travers les rideaux et les draps les nappes et les vêtements
Les jouets les meubles et les cendriers les miroirs et les bouquets
Les toits la poussière et la fumée les murs et les caves
Tu réveilleras multiplieras le jour et la nuit
Mon berger mon silhouetteur mon éclat mon atelier
Tu as tordu des pichets des bouteilles des guitares des taureaux et des chèvres
Les a pressés avec du ciel des arbres des visages des journaux et des livres
Les as imprégnés de musées de musiques d'histoires de cirques et de lampes à pétroles
Et tu en as extrait du sang du voyage de la cendre des fenêtres et de la fureur
Mon dompteur mon remplisseur mon gong mon laboratoire
A travers le riz la farine le sucre et le pain
La vapeur l'huile et le vinaigre le sel et le safran
Les bruits les cuillers et couteaux moulins et parfums
Tu mijoteras sublimeras la soif et la faim
Mon roc mon port mon phare mon château
Tu as pris des pichets du sang des bouteilles du voyage des guitares et de la cendre
Et tu en as extrait des cornes du soulèvement du silence de la panique des mâchoires et des outils
Des balbutiements des larmes des agonies des charognes des putréfactions et des songes
Perdu depuis toujours dans la mêlée des villes et grattant toujours
Mon tourbillon mon navire mon sémaphore mon observatoire
A travers filtres et sabliers soufflets et pinceaux
Les plis les déchirures et les brûlures les superpositions et les reflets
Les éblouissements les cadres et les caches la patience et l'éclair
Tu guériras embaumeras la guerre et la paix
Mon olivier ma locomotive mon souvenir mon rempart
Tu as sucé du sang de la fureur du soulèvement et de la panique
Les as recrachés à travers des balbutiements des agonies des putréfactions des songes des mensonges et des sciences
Tu y as fait macérer des aegipans des gladiateurs des centaures et des peintres
Et tu en as isolé de la douceur perdue de la découverte et du rire
Mon bourgeon ma vigie mon illumination mon souterrain
A travers les encres et les phrases les cartes et les images
Les cris les explications et les interrogations les sous-entendus et les ironies
Les interprétations les points et les blancs les prémonitions et les nostalgies
Tu découvriras transmettras le silence et le paradis
Mon alphabet mon monument ma résistance mon rameau d'or
Tu as pris du sang de la douceur perdue de la fureur de la découverte du soulèvement et du rire
Et tu en as isolé des cris des chants de la respiration du sommeil du réveil et des coups de chance
Du tonnerre de l'éruption de la fermentation de la germination de la floraison et des astres
Creusant depuis toujours dans le malheur du monde et le refusant toujours
Ma voix ma braise ma patience ma grappe de mercure
A travers le souffle et la salive les lèvres et les articulations
La peau les doigts et les yeux les plaintes et les caresses
La palpitation la souffrance et la fraîcheur la tendresse et la buée
Tu apprivoiseras déchiffreras l'angoisse et le délice
Mon oracle mon foyer mon élocution ma main
Mon empereur des masques tu as revêtu les insultes les ricanements la sottise et la solitude à toute épreuve
Et tu en as distillé les baisers de l'enfance l'alcool de survie le baume des foules
Tu en as délivré le ventre et les yeux questionné les beautés exclues
Né de cette interrogation depuis toujours et mort naissant toujours
Ma perspective mon hublot ma lecture ma paupière
Prince de l'instant alchimiste des ténèbres rouges
A travers geôles bûchers hopitaux charniers et camps
Refus et fièvres colères et suintements calculs et astuces
Tu libéreras transperceras le pourrissement de notre univers
- Michel Butor -
14:54 Publié dans art, photographie, poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : art, poésie, photographie, rencontre, partage, humain
04/04/2012
maintenant
J'en ai marre de lutter, en sous-entendu, l'important est d'oeuvrer, le reste est superflu.
23:49 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : être, comprendre, partage, humain
De ses doigts de peau, toucher la peau des choses...
- René Magritte -
" Le peintre, du bout des doigts, caresse ou attaque la toile, l'écrivain scarifie ou marque le papier, appuie sur lui, le presse, moment où le regard se perd, le nez dessus, vue annulée par le contact: deux aveugles qui ne voient que par la canne ou le bâton. L'artiste ou l'artisan, par la brosse ou le pinceau, par le marteau ou la plume, à l'instant décisif, se livre à un peau à peau. Nul n'a jamais pétri, n'a jamais lutté, s'il a refusé la prise de contact, nul n'a jamais aimé ni connu."
- Michel Serres -
09:56 Publié dans art, art de vivre, écriture, philosophie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : écriture, peinture, sens, toucher, michel serres, rené magritte, émotion, partage, humain
02/04/2012
la salle des mots
17:50 Publié dans art, écriture | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : cécile rouquié, art, écriture, mots, présence, effet, peinture, partage, humain
01/04/2012
1500 nouveaux mots dans le dico
Nous étions tous réunis une fois de plus autour de la table ovale nappée de lin bistre de notre salle à manger, nous fêtions aujourd"hui les 28 ans de la douce de mon fils aîné. Toujours une belle occasion de montrer à quel point l'amour circule dans cette maison. Pat a fait le poulet, Ed a préféré les frites pour son aimée, la purée c'est pas trop sa tasse de thé, c'est drôle les mots, les expressions... On a parlé de choses et d'autres, on a parlé de livres, de littérature, d'écriture, de mots. J'ai osé au moment du dessert un mot impromptu un peu enivrée par la chaleur humaine doublée de celle du vin. La tarte aux pommes était un peu molle, Pat annonce qu'il a fait l'erreur de la couvrir pour qu'elle reste chaude en la sortant du four. Là, je lui envoir un: " Pour la chaudeur, suffit que tu la laisses à l'intérieur!". Là Peter qui excelle et se gourmandise des mots me dit: " Maman, c'est quoi ce nouveau mot complétement pas possible?", je lui rétorque que je ne sais pas comment il m'est venu mais que voià il répond pour moi à cette notion de maintenir au chaud. " Ah! Tu fais comme Sarko qui après Ségolène invente des nouveaux mots!". Merde, j'ignorais que Nicolas avait créé un mot: "méprisance" que je trouve pour ma part plutôt joli. La conversation s'envole et fait feu de tout bois, voilà mes gars tous les trois avec leurs téléphones portables googlant je ne sais quoi. Là d'un coup Ed. interpelle l'assemblée: " Non, mais vous vous rendez compte, 1500 nouveaux mots dans le dictionnaire 2012! ", là dessus Peter intervient en disant: " Si facebooker entre dans le dictionnaire, je me pends!" Il hait, il déteste facebook, il déteste twitter, tous les trois en reviennent d'ailleurs. "Maman, on peut pas aimer les mots et laisser faire ça!". Non, on peut pas. Ed nous sort la liste des dix nouveaux mots les plus sollicités: cougar, twitt, vuvuzela ( quel boucan pourtant que cet engin là), cagole ( je connaissais pas, j'ignorais complètement ce mot qui désigne une femme provocante et vulgaire), E-learning (sans commentaire), cacou ( mot que j'ai toujours employé depuis plus de vingt longues années), smartphone, bisphénol, caïpirinha. "Caïpirinha!". Ce mot les a mis en émoi. Du coup les voilà tous les trois partis vers les nouveaux mots de 2010 et de nouveau s'étonner: geek, adulescent, chimie verte, réseauter... Quoi, une langue, c'est une langue vivante, normal qu'elle évolue, qu'elle s'enrichisse, qu'elle perde en route de l'inusité. "Vous savez ce qu'est l'alacrité?". Je les aime tous autant qu'ils sont les uns et les autres, ils m'éclatent et font ma fierté. Ils font mon bonheur ces gars là sans le savoir, quand un me cite Molière au petit déjeuner, ou l'autre me parle des Fleurs du Mal de Baudelaire, ou le troisième qui me disait encore il y a à peine deux heures à l'apéro: " Un livre ne remplace pas un film, un livre ça nous emporte bien davantage, on s'en fait des dizaines de films en ne lisant qu'un seul livre, moi le héros d'Harry Potter, Harry, je le voyais roux." Ouf, mille cinq cent mots nouveaux dans le dico, si ça permet d'ouvrir encore le champ d'investigation de nos cerveaux, c'est une bonne nouvelle. Chouette, la relève est assurée.
16:27 Publié dans art de vivre, écriture | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : mots, génération, jeunesse, avenir, langue, dictionnaire, échange, amour, partage, humain