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07/05/2013

Jeu de voile -1-

art,verre,femme,lalique,partage,humain

- René Lalique -

 

08:11 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : art, verre, femme, lalique, partage, humain

05/05/2013

Jack Vettriano

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Jack quitte l'école à 16 ans et devient apprenti (ingénieur des mines), mais s'adonne à la peinture durant ses loisirs. Ses premières toiles sont des copies de tableaux impressionnistes (dont Claude Monet).

Vettriano devient célèbre en 1988 quand il expose deux toiles à l'exposition annuelle de la Royal Academy d'Écosse : ces deux toiles se vendent le premier jour et plusieurs galeries se proposent de vendre ses œuvres. Le succès contribue à casser son premier mariage et il déménage à Édimbourg, changeant son nom en Vettriano (nom de jeune fille de sa mère). Suivent des expositions couronnées de succès à Édimbourg, Londres, Hong Kong, Johannesburg et New York. Ses peintures rappellent le genre film noir, avec des touches de romantisme et parfois d'érotisme.

Bien que son style soit jugé vulgaire et sans imagination par certains critiques d'art, c'est l'un des artistes les plus en vue sur le marché de l'Art.

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En octobre 2005, on a découvert que certains personnages des peintures de Vettriano (dont The Singing Butler) étaient inspirés d'un manuel de référence pour artiste The Illustrator's Figure Reference Manual. Cette révélation a quelque peu terni la réputation de Vettriano, bien qu'il n'ait jamais nié être autodidacte (il n'avait pas les moyens de rémunérer des modèles).

Vettriano a des studios en Écosse et à Londres. Représenté par la Galerie Portland à Londres de 1994 à 2007, il a désormais son propre site d'internet. Jack Nicholson et Terence Conran figurent parmi ses plus grands collectionneurs.

En 2003, il a été fait Officer de l'Ordre de l'Empire britannique. (source Wiki)

 

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Ce côté glamour, réaliste, à la Hopper, j'aime. Ces femmes fatales, félines, féminines et langoureuses, ça me parle, ça me fascine, j'aime, j'aimerai toujours cette image "gilda", elle m'énergise. Pourtant, je sais que ça peut paraître caricatural. Mais l'idée de la femme, femme, fière et heureuse de l'être, animale, sensuelle, sûre d'être, c'est pour moi le chemin de la liberté de la féminité. J'aime plaire, j'aime être désirée et j'aime, bien plus que plus jeune, être femme. Chez Vettriano, l'ambiance invite au plaisir et sa peinture "érostisitique" invite à se donner. Comment dire. C''est si fabuleux d'être femme, comment ne pas en profiter?

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04/05/2013

Tutu

 

Mise en abîme

arat,émotion,réflexion,rencontre,partage,humain

- René Magritte -



03/05/2013

Krikri, cuisine, art et marché aux poissons.

Comme nous étions cinq couples, JB avait suggéré qu'on fasse chacun notre tour par paire le dîner du soir. Il commenca le premier avec son chéri et nous concocta un dîner typiquement créole: petits boudins noirs pimentés, gigot d'agneau aux épices avec différents gratins dont le fameux de christophines achetés chez le boucher le matin, un autre de bananes plantains et un troisième de patates douces, les trois un vrai régal. En dessert un ananas frais coupé en fines tranches et un petit café pour ceux qui le voulaient. Nous étions Pat et moi de service pour le lendemain. Nous avions décidé de faire du poisson avec une petite sauce spéciale que le frère de Pat nous avait ramenée de Papeete, en entrée une salade de mangue aux crevettes et en dessert de l'ananas flambé pour changer de l'ananas frais goûté la veille. Tout ne s'est pas tout à fait passé comme on le voulait, en cuisine il faut parfois savoir innover. Les mangues n'étaient comme il aurait fallu qu'elles soient, trop filandreuses. Par chance nous avions des avocats, nous avons alors changé notre fusil d'épaule et préparé un mille-feuilles d'avocats, compote de mangue et crevettes éffilées.

Pour notre plat, il nous fallait du poisson. Au marché le matin, nous avions acheté les fruits et les légumes nécessaires mais le poisson a son marché à lui et jamais le Dimanche. J'y suis donc allée le lendemain, sans Pat, qui pendant ce temps passait son baptême de plongée. J'ai fait l'acquisition avec Maurice, un autre des convives qui m'a accompagnée et m'a conseillée, de belles tranches de dorade coryphène, un impressionnant et magnifique poisson caméleon qui peut changer radicalement de couleurs à quelques minutes d'intervalles. Dingue! Son corps peut passer du jaune brun au bleu, puis blanc, laissant apparaître de grosses pigmentations rouges, bleues, noires... Ses nageoires sont également très colorées, bleu à bleu vert pour la dorsale, jaune ou bleu à bleu vert pour l'anale. Tout un programme. Avec sa machette et le geste précis le pêcheur me l'a tronçonnée sous les yeux. J'ai pensé à en prendre quelques clichés.

 

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J'avais le poisson. Il me fallait maintenant trouver tous les autres ingrédients et bizarrement sur une île tout se complique, pourtant gingembre, cives, sauce nuoc-mâm, citrons verts, ça ne devait pas être la mer à boire! Il a fallu faire plusieurs lieux, plusieurs adresses, et pour le coriandre indispensable à la recette, accepter de l'acheter surgelé. J'ai tout trouvé. JB m'a emmenée partout où il fallait, Maurice aussi de son côté pensait au repas qu'il voulait nous préparer: un colombo de poulet et un gratin d'agrumes. C'est comme ça que nous nous sommes retrouvés tous les deux chez le glacier, avec ses glaces justes divines et ses sorbets aux fruits frais! C'est ce que j'aime (entre autres) dans la cuisine, cette jubilation à trouver les produits et cette exigence à ce qu'ils soient de qualité. Une omelette aussi simple soit-elle est toujours meilleure avec des oeufs de poule élevées au grain!

Pendant toutes ces pérégrinations à trouver nos ingrédients, JB, lui pensait à sa déco. Il voulait absolument emplir ses murs blancs de dessins et tableaux et avait déjà pour se faire écumé les parages. Il est tombé sur une galerie incroyable sur la marina de St François, un passionné qui chine et collectionne depuis des années des toiles, des dessins, des fusains et qui crée lui-même quelques pièces, comme cette grosse dame "Botéroïsée", Niki de Saint Phalle locale, à l'entrée de sa galerie. C'est toujours sympa et régénérant de savoir et de voir que l'art se véhicule et se transmet, se partage et permet des rencontres différentes et enrichissantes.

 

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Les midis, nous allions tous les dix nous régaler d'un poulet boucané ou d'une langouste sauce chien dans des lolos au bord des plages. Deux fois nous sommes allés à la case créole à krikri parceque c'est trop bon, parce ce petit bout de bonne femme dynamique est vraiment sympathique et parce que ses planteurs au jus de fruits frais sont un délice parfait et ses accras à tomber.

 

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Ensuite nous laissions nos grands corps s'endormir sur la plage sous les cocotiers...

 

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" Dé lè sé adan an bwèt zôdi ou ka trouvé an pyé lanbi."

- Proverbe créole -


De manière littérale : Il arrive que parfois l’on trouve du lambis dans une poubelle.
Signifie que bien que l’on soit dans une mauvais situation, quelque chose de bon peut en sortir.

 

Demain ou plus tard, je vous parlerai des Saintes, un endroit fantastique loin de tout, un petit paradis...

02/05/2013

Good day for (the) Blue(s)

 

Drôle de rencontre

Extrait de journal: 

- 27 Avril -

Ce matin, la lumière était à couper le souffle. Après un petit déjeuner copieux: ananas frais, melon, banane juste coupée en rondelles, fromage blanc 0%, thé vert de Chine, pain grillé, et différentes confitures toutes plus exotiques et plus déliceuses les unes que les autres, avec vue sur une mer d' huile bleue outremer, j'ai eu une envie irrépressible de plonger dans la piscine qui jouxte la grande terrasse blanche et grise face à une nature sauvage s'étendant jusqu'à l'eau. Sans même réfléchir ni mettre un doigt de pied pour tester la température, je plonge derechef dans le rectangle bleu et goûte avec bonheur la fraîcheur de l'eau du bassin.

Je nage tranquillement seule jouissant du calme et de la légère brise dehors et je me laisse aller, divinement bien. Tout d'un coup je sursaute. Je viens de me télescoper avec un objet non- identifié et visqueux. Je surmonte ma frayeur et me retourne et tombe nez à nez avec une bête pustullée, dans un dégradé de kaki et de brun, deux gros yeux globuleux et des pattes charnues. J'ai un frisson de dégoût qui me parcoure toute entière et je bondis hors de l'eau. Pouah!


Est-ce là, mon prince du jour, tentant de retrouver forme humaine?


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01/05/2013

Anse à la barque

Entre Sainte Anne et Saint François, l’Anse-à-la-Barque, mouillage anticyclonique, est un site magnifique. Je viens d'y vivre huit jours de rêve et j'ai vu la Guadeloupe comme je ne l'avais pas encore vue. Nous étions dix. Dix à investir la maison d'hôte d'un couple d'amis commun. Nous ne nous connaissions pas tous et le premier soir nous avons tout de suite pensé au dix petits nègres. Qui allait être le premier à passer à la trappe! La vue de la terrasse de cette maison blanche accrochée à la colline était juste sublime et changeante suivant les différentes lumières du jour. Nous prenions sur une grande table blanche, elle aussi, nos petits déjeuners festifs et pantragruéliques colorés par des grandes assiettes carrées de fruits frais. L'ambiance a toujours été bonne et joyeuse. Nous avions en commun, je crois, le désir que les choses se passent au mieux et aussi l'envie de passer du bon temps ensemble. Nous étions tous là pour nous détendre. L'air de la mer, la chaleur, la beauté des paysages, l'ambiance particulière qui se dégage de cette vie insulaire, le rythme qui change, le goût de se laisser faire et puis l'extrême gentillesse de nos hôtes ont donné le ton. Ce fut une semaine bleue à foison.

 

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 JB, notre hôte est un organisateur hors-pair. Il nous a concoté très vite un programme au poil pour nous faire découvrir les trésors du coin. Chaque jour a eu son lot d'émotions et de découvertes. Arrivés en fin de journée Samedi, nous étions déjà en pleine action le lendemain au coeur du marché local de St François. Quelle ambiance! Quittant un Nord froid et gris, se retrouver en si peu de temps plongée dans un tableau aux mille couleurs toutes plus vives les unes que les autres, au milieu de " Qu'est ce que tu veux doudou?" avec l'accent créole et des étals de fruits et légumes débordants d'exotisme est on ne peut plus stimulant pour l'esprit et l'imaginaire. Les petits boudins et les gratins de chistophines dans leurs barquettes alu chez le boucher-traiteur à l'angle de la place avec son affichette très drôle sur le paiement comptant, les dizaines de bouteilles de rhum arrangé rangées bien gentiment sur une toile cirée à l'entrée du marché (on les a tous goûtés), les carioles d'ananas frais, la marchande de fleurs qui fait rêver avec ces bouquets atypiques nous ont tous plongés dans l'ambiance et c'est en très peu de temps qu'on s'est tropicalisé!

 

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Le temps est changeant sous les Tropiques, et souvent il tourne passant d'un soleil de plomb à une pluie diluvienne en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Les premiers jours furent plutôt couverts et mouillés avec quelques belles pointes de soleil fort, mais le tout premier jour ressemblait plutôt au temps qu'on a sur la côte bretonne, pas étonnant qu'ils soient si nombreux dans le coin: les bretons. D'ailleurs La Pointe des châteaux, péninsule située à l'extrême Est de l'île de Grande-Terre, à quelques kilométres de St François, large bande littorale balayée par des vents souvent violents, fait tout de suite penser à la Bretagne et ses falaises ventées. L'escalade de la "Grande-Croix" située au sommet de la Pointe des Châteaux offre une vue magnifique et c'est le souffle coupé qu'on a pu admirer de là-haut l'île de la Désirade éructant au large de l'océan et qu'on s'est donné des frayeurs en s'approchant du vide avec en bas une mer enragée se fracassant contre les rochers. Là nous est revenu nos dix petits nègres. Hé,hé, comme nous étions tous, c'était pas compliqué!

 

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J'avais emmené plein de lectures mais je n'ai pas pu tout lire et n'ai ouvert et fini que deux de la dizaine de livres que j'avais emmenée. Lou, histoire d'une femme libre de Françoise Giroud (vous en reparlerai) et surtout Le démon de Selby Jr. qui m'a scotchée. Je n'avais pas été remuée à ce point par une écriture depuis celle de Christian Mistral avec son Valium et son Vautour. Pourtant j'avais déjà lu ce livre il ya plus de vingt ans mais n'en avais pas gardé de souvenir marquant. Il faut dire que je n'étais pas tout à fait la même non plus, que depuis j'ai changé et suis plus en contact avec moi-même que je ne l'étais. C'est un ami très cher qui me l'avait fait lire. Notre amitié particulière nous permettait à l'époque de beaucoup partager et de frissonner ensemble, puis nous nous sommes perdus de vue pendant plus de deux bonnes dizaines d'années et voilà que par les mystérieux hasards de la toile nous nous sommes retrouvés, notre relation intacte a pu reprendre tous ses droits. Il m'a re-parlé de ce livre qu'il m'avait prêté, j'ai eu envie de le re-lire et je n'ai pas été déçue, bien au contraire. J'ai été secouée. Ce vertige éblouissant d'un don Juan moderne, aux prises avec ses obsessions sur le seuil de l'enfer est un véritable chef-d'oeuvre. Lire un ouvrage de cette nature au milieu des cocotiers peut paraître incongru, je le reconnais. Je ne suis pas à une surréalité près!

 

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Beaucoup de choses encore à raconter: Le marché aux poissons, les repas du soir, les Saintes, ma rencontre avec un prince charmant dans l'eau de la piscine, Caro, Kri-kri, le ti punch, la recette des bananes flambées du capitaine du bâteau, Françis, etc... J'en garde un peu pour demain et pour après-demain, le temps de distiller.

En attendant la suite, je vous souhaite à tous un excellent 1er Mai, et vous offre, plus couleur locale, une fleur d'hibiscus à la place du muguet...

 

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