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19/12/2013

Dar Si Saïd

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Une nouvelle fois à Marrakech, une nouvelle fois l’émotion, une nouvelle fois l’énergie, l’emballement, la passion pour les beautés de ce pays. Là-bas, je me sens emportée. J’ai l’imaginaire en folie, et la douceur de vivre coule dans mes veines. J’aime. Le Dar Si Saïd, imposant riad du XIXème siècle a été bâti par le frère du grand vizir Ba Ahmed ben Moussah, fameux propriétaire du palais de la Bahia, superbe monument de style arabo-andalou. Un endroit magique. Surtout ce patio couvert de zelliges réservé aux concubines.

J’y suis restée à rêvasser une bonne heure, seule au milieu des mosaïques... J’ai pensé, en regardant le ciel encadré par une généreuse moulure en cèdre sculpté, à ce que devait être la vie des femmes d’alors, comment vivaient-elles, que ressentaient-elles, qu’elles étaient leurs désirs ? Et puis j’ai pensé à la mienne, à ma belle et riche vie, à tous les possibles qui me sont offerts, à ce que j’en faisais, à ce que je vais en faire. Nous sommes faits de la matière de nos songes, découvrait Shakespeare. Ne sommes-nous faits que de cela ?

 

 

17/07/2013

La tour de Sauvabelin

Aprés une soirée brésilienne dansante à souhait au festival de Montreux, nous nous sommes tranquillement remis sur pied à Lausanne où nous avions élus domicile. Notre hôte, un homme charmant et drôle nous a emmené Pat et moi au bord du lac Léman pour déjeuner et puis, voulant nous faire prendre de la hauteur pour avoir une vue d'ensemble sur la ville, il nous a fait découvrir la tour de Sauvabelin, une tour en bois massif de trois essences de plus de 35 mètres, 151 marches de sapin de Douglas chacune affublée d'une plaque de métal gravée d'un message. Grand objet tout à fait étonnant !

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16/03/2013

Même sommeil, même réveil*

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* Paul Eluard


04/02/2013

Cloud

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- Tomàs Saraceno -

 

Il faut du courage pour créer une pièce de 1.200 mètres carrés, suspendu à 20 mètres du sol, formé par trois membranes qui deviennent autant de niveaux accessibles au public. Un spectacle de la science et de la créativité que l'artiste argentin Tomàs Saraceno (San Miguel de Tucuman, 1973) a été déployé dans le centre d'art Hangar Bicocca à Milan, avec la collaboration de l'entreprise de pneumatiques Pirelli. L'établissement est ouvert jusqu'au 17 Février est nommé sur la mousse espace-temps, un physicien Paul Davies expression faisant référence à un concept de la physique quantique qui inclut l'idée de déplacer les particules subatomiques capables de mutations responsables en la matière l'espace-temps.
 
«Le travail transforme l'architecture dans un organisme vivant, qui réagit aux mouvements des voyages d'utilisateur, ce qui rend visibles les relations qui nous lient avec l'espace. D'un simple étape pour un flux d'air peut déclencher un effet papillon, afin que les gens qui partagent l'espace, apprendre rapidement et instinctivement la nécessité d'équilibrer, agir de manière responsable envers les autres », a déclaré Saraceno, connu pour créations gonflables inspirés par la morphologie des bulles, toiles d'araignées, les réseaux neuronaux ou les formations de nuages.
 
Visible ci-dessous, et accessible par le haut, sur la mousse espace-temps, dont l'accès est interdit aux enfants de moins de 18 ans et ne convient pas à ceux qui souffrent de vertige ou de claustrophobie, est un doux, surface instable qui engage les visiteurs dans un jeu l'interdépendance. "C'est une métaphore de la façon dont nous vivons en interdépendance. Génèrer la nécessité d'une instance de dialogue continu, car tout léger mouvement peut réduire le solde en entier et avoir à réapprendre comment l'interpréter », explique l'artiste, qui considère cette pièce une étape importante de son projet Cloud-villes, une série de travaux basés sur l'utopie de plates-formes de création vivable, respectueux de l'environnement et suspendu.
 
Pendant six mois, jusqu'au dernier Novembre, a montré Saraceno Nuage ville, un autre épisode de la série, sur le toit du Metropolitan Museum de New York. "Cloud ville visuelle, car il inclut de nombreuses surfaces réfléchissante qui permettent aux différents aspects de la réalité perçue en même temps et, en même temps, a déménagé dans des contextes autres". Saraceno a été soutenue par les experts de l'Institut de technologie du Massachusetts. Il continuera à développer la mousse sur l'espace-temps pour en faire une réserve de biosphère autonome peut flotter l'énergie et de l'eau par panneaux solaires et un système rustique pour dessaler l'eau. «Nous voulons Emplazarla entre les Maldives, parce qu'il représente l'exemple parfait d'un paradis que dans 15 ou 20 ans en raison du changement climatique, pourraient disparaître", a déclaré Saraceno, à Milan pour un colloque organisé par Hangar Bicocca. La réunion, qui a rassemblé des penseurs comme le sociologue Bruno Latour, historien de l'art Molly Nesbit et le commissaire du projet, Andrea Lissoni, liée à des œuvres Saraceno avec de gros problèmes comme la nécessité de trouver de nouveaux moyens de vie et de trouver des solutions pour créer une architecture respectueuse de l'environnement et ne sont pas approuvés pour améliorer la relation de l'individu avec son environnement naturel et bâti.
 
 


27/07/2009

Marc Corbiau

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9782870097519FS.gifCORBIAU01.jpgDepuis trente ans, Marc Corbiau bâtit des maisons comme on en voit peu, vastes et luxueuses, destinées à une clientèle exigeante et cultivée. Avec la complicité des meilleurs artisans, décorateurs, artistes et architectes de jardins, il les meuble complètement, les orne d'oeuvres d'art, les entoure de jardins de rêve. Chacune de ses créations est réalisée en relation étroite avec les goûts, la culture ou les souvenirs des futurs occupants.

Malgré cette diversité, on y reconnaît chaque fois une unité d'inspiration qui trouve ses sources dans la compréhension de l'art et de l'architecture antiques, dans la connaissance du Palladianisme, mais aussi dans une sympathie profonde pour le Minimalisme américain. De cette approche, qui concilie classicisme et modernité, souci d'harmonie et recherche de géométries élémentaires, résulte un extraordinaire sentiment de sérénité et d'apaisement.

Longue promenade à travers ces maisons qui n'ont jamais été révélées au public, ce livre évoque un art de vivre, et révèle en même temps le talent d'un architecte comme il en existait autrefois, ordonnateurs des espaces, mais aussi du cadre de vie et même des enthousiasmes esthétiques de ses clients et amis.

 

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En plus de l'art, je suis sensible à l'architecture, à l'architecture d'intérieur et aux jardins. Ca m'a toujours passionnée car tellement lié à l'art de vivre, on n'en mesure même parfois pas à quel point, je ne vous parlerais pas de Feng Shui, ni suis pas particulièrement attirée mais j'ai quand même un faible pour certaines affiliations au modèle asiatique, au dépouillement, même si je dois dire vivre personnellement dans un capharnaüm "picassonesque"! Marc Corbiau est un architecte belge de grand talent, il a pour lui, je trouve le bon dosage dans la relation entre l'intérieur et l'extérieur, le jeu de la lumière et toujours beaucoup de raffinement et de simplicité dans ces aménagements intérieurs, j'ai eu l'occasion dans mon périple professionnel de m'en rendre compte, c'est vraiment toujours beau, pour peu évidemment que l'on soit sensible à ce genre d'architecture contemporaine, ce n'est pas froid ni gigantesque, et toujours en accord avec l'environnement .Vraiment quelqu'un dont j'apprécie beaucoup le démarche. Son livre est remarquable.

 

 

01/04/2009

facteur cheval

 

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 Un humble facteur a, pendant 33 ans, érigé seul un étrange palais bâti sur des rêves ...

 

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Voilà un homme qui a travaillé pendant toute sa vie pour érigé le palais de ses rêves. Moi, ça me bouleverse, pas forcément le résultat qu'on aime ou qu'on aime pas, mais la démarche, cette quête et surtout de la mettre en oeuvre inlassablement pierre par pierre, morceau par morceau, de bric et de broc, comme dans sa tête.

J'ai un grand respect pour ses individus hors des sentiers battus qui défendent leur vision . J'ai le sentiment que cela aide à avancer, à progresser ou du moins à s'interroger. De l'amour aussi, ne pas avoir peur de son ombre, ne pas craindre d'être ce que l'on est et de l'exprimer, même si cela peut paraître folie aux yeux du monde.

Toujours eu cette soif d'un idéal, il m'habite, me fait vibrer, m'égare aussi parfois.

Dois-je lui permettre une expression libre, comme a su faire Cheval ( bon! ce mot n'a pas de bonnes vibrations pour moi en ce moment, passons) ou doit on se plier, au prix de migraines effroyables et de sensations d'étouffements qui confèrent à la folie. J'ai choisi la voie de l'expression, tous les jours un peu plus, bonant malant.

C'est assez fréquent que l'on me dise que je suis folle, trop à brûler, trop en demande, impulsive. Assez souvent aussi de parler sans réfléchir, et d'être trop dans l'émotion. Je construis comme facteur Cheval une sorte de palais, un lieu, juste dicté par mes rêves parfois fous, parfois indescriptibles, souvent trop impossibles, cet idéal.

Ce besoin de vivre à pleine respiration, de tout ressentir complètement sans détour, cette sensibilité que j'ai exercée à trop , ce besoin de me mouiller, d'agir, de dire, de vivre.

Etrange palais qu'un cerveau!

 

04/10/2008

Hundertwasser

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Friedrich Stowasser (* Vienne, 15 décembre 1928; † Nouvelle-Zélande, 19 février 2000), mieux connu sous le nom de Friedensreich Hundertwasser, était un artiste peintre, penseur et un architecte autrichien ou plutôt comme il l'a annoncé dans son manifeste prononcé le 24 janvier 1990, un médecin de l'architecture.


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Il invente son nom d'artiste à partir de Frieden qui signifie «paix» et Reich «le royaume» ou bien reich «riche», Friedensreich se traduisant donc par le «Royaume de la paix» ou «riche en paix». Sto étant le mot tchèque pour «cent» (hundert en allemand) et wasser se traduisant par «eau», Hundertwasser veut donc dire «cent eaux».

 

Dans le premier cas, la mise bout-à-bout des deux termes donne : «Le royaume de la paix (aux) cent eaux». Hundertwasser aimait souvent à citer la traduction japonaise de son nom (hyaku-sui).
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Bien qu'il soit né et ait grandi en Autriche, la patrie de choix de Hundertwasser était cependant la Nouvelle-Zélande, et sa principale maison le navire Regentag (jour de pluie), un ancien navire de commerce réorganisé.

 

 

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Son message est profondément, viscéralement écologiste et s'exprime très tôt par des performances remarquées, des manifestes écologiques, artistiques et architecturaux et dans toutes ses réalisations (peintures, affiches, timbres, maisons, architectures, livres...).


images-1.jpegSes manifestes portent des titres comme Ton droit à la fenêtre où il affirme que dans un habitat collectif, l'habitant est maître de tout ce qu'il peut atteindre de sa fenêtre autrement dit, le concepteur doit tenir compte des désirs de l'utilisateur, Pour une société sans déchet, La folie du nettoyage, La toilette-humus, etc. Il se soucie de "l'empreinte écologique" du citoyen et du citadin moderne. En conséquence il crée des immeubles avec des arbres aux fenêtres (l'arbre-locataire), conçoit et réalise en ville et à la campagne des maisons dont les toits sont recouverts de verdure et de végétaux, des sols à niveau inégal et encourage les propriétaires et les ouvriers à être créatifs et à apporter une touche personnelle à leur travail, par exemple grâce à la mosaïque. Il aime l'asymétrie et tout ce qui vient rompre l'ordre et la monotonie de la géométrie pure.


huwaha46_b~We-Live-in-Paradise-Affiches.jpgSon œuvre picturale est caractérisée par le foisonnement organique des formes et repose sur la brillance des couleurs. Couleurs qu'il emploie fréquemment (souvent plus douces) en architecture comme l'Or, emprunt au style baroque rococo.

 

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On peut affirmer que Hundertwasser est un artiste inclassable marqué par un immense amour de la nature et l'un des grands pionniers d'une architecture humaniste et écologique qui tente de concilier créativité artistique et écologie.

Complètement d'avant garde !