16/03/2013
Même sommeil, même réveil*
22:41 Publié dans art de vivre, poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paul éluard, art de vivre, architecture, poésie, décoration, envie, partage, humain
16/02/2013
lettre à K.
Cher Franz,
je reviens tout juste de votre ville de Prague, la grande Praha, si magique à la tombée de la nuit. Je l'ai traversée de long en large, montant, descendant, usant mes semelles sur ses mosaïques de petits pavés gris et blanc qui changent tous les dix métres et j'ai bravé la neige, le vent, le froid pour découvrir et ressentir cette cité mythique que beaucoup de guides touristiques donnent pour une des plus belles d'Europe avec Paris et puis Venise. Je ne sais dire, la beauté est si subjective. Pour moi elle est si dépendante de l'état d'esprit dans lequel on est et tellement liée à des idées qu'on se fait des choses. Difficile à dêméler. Praha n'est pas époustouflante de beauté comme peut l'être Rome ou Florence, du moins à mon humble avis mais elle dégage une sorte de mystère qui agit progressivement au fur et à mesure qu'on la découvre. C'est sans doute l'euphorie architecturale qui donne à cette cité un ton particulier, tous ces bâtiments qui s'entrechoquent et s'entrecoisent, tous plus chargés les uns que les autres en sculptures, en fresques, en ornements, avec en contraste, parfois, au milieu de cette opulence gracieuse un bâtiment austère, cubiste, à la serpe venant calmer le jeu. J'ai adoré tenter vous comprendre mieux en marchant sur vos pas. Comprendre dans quel état d'esprit vous pouviez être, tenter de me mettre à votre place dans vos endroits. Saviez-vous qu'un musée à votre intention a été créé, un musée qui tente de rendre votre angoissant univers et la tristese infinie de votre oeuvre? Je n'ai pas visité cet endroit, j'ai préféré mille fois baguenauder dans la Ruelle d'or, le long de la muraille nord du château qui domine la ville, cet "amas de petites maisons délabrées" je vous cite, dans lesquelles vous avez vécu au numéro 22 et qui semble vous avoir inspiré. Rénovées depuis, impressionnantes de petitesse, ces maisonnettes incongrues pas plus hautes qu'un homme, et plutôt un homme de petite taille, renferment une sorte de magnétisme, j'ai particulièrement été touchée par celle de la diseuse de bonne aventure, Matylda Prusova, plus connue sous le nom de mystique Madame de Thébes qui malgré la perte de son fils à la guerre de 14 continua à lire dans sa boule de cristal leurs fortunes aux gens du peuple. La pauvre, ayant prévu la chute du Troisième Reich, est morte aux mains de la Gestapo. La minuscule pièce qui ne contient qu'un divan recouvert d'un tapis d'Orient cramoisi, un guéridon rond, une chaise et un bureau sur lequel trône un crâne humain blanchi ressemble à un confessional, il a du s'en dire des choses dans cette alcove propice aux confidences. Et puis, surtout, pour mieux vous suivre, j'ai erré dans les cafés de la ville. Et là, je peux bien vous le dire tout de go, je me suis régalée. Le café Louvre d'abord, celui où vous aviez votre rond de serviette au premier étage de la rue Nationale, avec ses murs rose et crème, ses moulures en stucs néo-rococo, ses grands luminaires en vasque d'albâtre où le temps d'un chocolat chaud, onctueux à souhait, on retrouve l'art de vivre chaleureux et cosy de la Belle Epoque. Vous ignorez sans doute que cet endroit qui permettait aux visiteurs, dont vous faisiez parti, d'user du téléphone comme bon leurs semblaient et dont certains étaient passés maître dans l'art de s'y montrer passant parfois plusieurs coups de fil bruyants au cours d'une même soirée, a été fermé en Mai 1948 par les communistes pour en faire des bureaux et n'a été réhabilité qu'un 1992? Albert Einstein y avait aussi ses habitudes, ainsi les arts, la littérature et la science se côtoyaient autour de cafés et de mets. Votre ami Brod fut exclu du cercle philosophique qui y siégait? Diable, et pourquoi donc? Remarquez cela ne vous a pas empêché de continuer à visiter votre café préféré! J'y suis resté pendant quelques heures à regarder déambuler de table en table des corps masculins tendus dans de seyants gilets noirs, attentifs au moindre désirs des personnes attablées. Ce qui m'a frappée outre le décor, c'est qu'on peut y fumer. Et plus encore c'est dans le coin fumeur que la vie se fait plus active, à croire que la cigarette délie les langues et rassemble les individus. J'ai vu plusieurs groupes de femmes entre elles riant à gorges déployées, deux vieux copains qui semblaient en veine de se dire, et, tout près de moi, j'ai observé un long moment un monsieur d'un certain âge, mèche grisonnante, veste à carreaux plutôt criarde, en jeans comme la plupart des gens dans le lieu, se levant d'un bond à chaque fois qu'une grande brune faisait son apparition et se rasseyant dépité, la belle ne venant jamais dans sa direction. Je crois bien que tout son paquet de blondes y est passé. J'en étais presque désolée pour lui et aurais donné cher pour connaître son affaire, mais il ne parlait que tchèque. Quelle langue improbable! Impossible de s'y retrouver. Je serai bien incapable, Franz, de vous lire autrement que traduit en français, l'allemand est plus abordable que le tchèque mais est encore beaucoup trop une montagne pour moi. M'étant bien imprégnée du Louvre, il me restait vous concernant à visiter le Slavia. Magnifique endroit! Vaste, éclairé, de grandes baies s'ouvrant sur la Valtva, fleuve plus connu sous le nom de Moldau, avec un point de vue magique sur le château et la cathédrale trônant en hauteur derrière la multitudes de ponts rythmant ainsi l'image de carte postale quelle que soit l'heure. Le Slavia m'a plus fait songer à la Coupole de Paris, le genre grande brasserie truculente, symbole de l'histoire tumultueuse de la ville et de sa très riche vie intellectuelle, de sa façon de vivre, de se penser, de parler de soi. Ici, aussi, le personnel est en frac, à l'ancienne, tout comme le vestiaire à l'entrée. Les traditions sont respectées! Faisant face au théâtre national, ce lieu a accueilli nombreux intellectuels et artistes, on le sent fortement, il y a une liberté d'expression et une décontraction tout a fait sympathique invitant l'esprit à gambader et gamberger. Là aussi, j'ai stationné, n'en pouvant plus, je veux bien vous l'avouer de marcher et marcher encore, de musée en musée, 700 parait-il, rien que pour votre ville! Je ne les ai pas tous arpentés, de tous ceux que j'ai eu envie de faire, c'est le Veltrzni Palac, immense bâtiment construit dans le style constructiviste à l'autre bout de la ville qui m'a le plus secouée. Mais je vous en reparlerai, j'y ai fait une découverte si émouvante qu'il faudra bien une autre missive pour vous ne parler que d'elle, j'y suis encore, par la pensée. Oh! C'est que pour aller jusque là il m'a fallu prendre le métro. Je n'avais jamais encore pris un escalator aussi raide pour investir les entrailles de la terre. Quelle émotion! Mais,revenons à vos cafés. Aux cafés de votre ville sourde et gracieuse qui se découvre petit à petit. Hier, dernier jour de ma visite, j'ai voulu prendre un dernier liquoreux chocolat chaud dans le seul café cubiste au monde. Vraiment tous les styles se côtoient dans cette ville: roman, gothique, baroque, art nouveau, art déco, cubiste... A nouveau à l'étage, c'est le mobilier bien sûr qui m'a attiré l'oeil jusque dans les moindres détails: patères, poignées de porte, luminaires. Je n'ai pas tellement aimé les jupettes vertes en abat-jour sur les grand lustres de métal forgé mais par contre la rigueur et la pureté des tables et des sièges méritent le détour. Finalement pour nous, ce qui était sans aucun doute avant-gardiste à l'époque est devenu presque dépassé voire un tantinet vieillot mais c'est rigolo de se replonger ainsi dans des ambiances totales jusqu'aux tasses à café, on a un peu l'impression d'être dans un décor de ciné et de faire de la figuration. J'y ai vu une jeune femme slave de toute beauté, perdue dans ses pensées, seule, écrivant sur son petit carnet noir des bribes de choses et d'autres, sirotant entre deux coups de stylo son cappucino. J'avais pour ma part à la main un de vos livres, Un artiste de la faim à la colonie pénitentiaire et autres récits, votre médecin de campagne m'a fait froid dans le dos, et "Un rêve", Joseph K. rêvait, m'a subjuguée. Je ne vous avez plus lu depuis pas mal d'années, le dernier livre que j'ai repris de vous il y a peu était lettre au père qui m'avait inspiré une lettre à ma mère beaucoup moins dense, pour, comme vous l'écrivez vous-même "rendre à tous deux la vie et la mort plus faciles", pensez-vous cela possible? Je veux y croire même si parfois encore j'en doute. Je ne sais s'il est possible d'extraire de soi tout le poison que notre éducation nous a "intraveiné". D'ailleurs, je ne veux pas vous ennuyer avec ça mais j'ai fait pas mal de cauchemars entre vos murs, je me suis demandée s'il n'y avait pas une alchimie particulière qui m'a ainsi ramenée aux fantômes du passé. Comment séparer les choses qu'on décide et celles qui se décident malgré nous? Cher K., en tout cas, ces quelques jours en votre compagnie furent un régal et Prague sous son grand manteau blanc une poétique découverte pleine d'instants que je garde en mémoire comme des petits trésors brûlants. Merci d'avoir été et d'être encore au travers de vos mots aussi remuant.
Bien à vous.
Blue
12:24 Publié dans art, art de vivre, écriture, photographie | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : écriture, kafka, correspondance, prague, voyage, littérature, décoration, partage, découverte, humain
08/09/2012
La Finca Vigia -1-
- Portrait d'Ernest Hemingway -
Après une journée chargée et torride à la Havane, nous avions décidé de prendre un peu l'air et de nous faire dorer la couenne sur les plages de l'Est à quelques encablures de la ville. La Finca Vigia était un petit détour mais me semblait un passage obligé de notre séjour cubain. Il y a une sorte de jubilation à pouvoir voir la maison de quelqu'un, sentir dans quel environnement il a vécu et oeuvré et ce qui composait son quotidien. L'intérieur de notre maison nous ressemble et en dit long sur nous. Celle où Hemingway a vécu pendant prés de vingt ans avec sa quatrième femme est un véritable enchantement: une belle villa colonniale noyée dans une végétation luxuriante avec une vue magnifique sur la Havane au loin, des terrasses accueillantes, une piscine au bout d'une allée de palmiers, une décoration apaisante, une belle luminosité et puis des livres partout: dans le salon, dans les différents bureaux, dans la chambre à coucher et même dans la salle de bains. Un endroit où je me suis tout de suite sentie bien malgré la présence inquiétante de nombreux trophées de chasse. La tour adjacente où Hemingway entretenait sa demi centaine de chats et au sommet de laquelle il entreposait sa "bibliothèque de guerre" est un endroit rêvé pour écrire et réfléchir, je m'y voyais déjà. Tout, d'ailleurs, à la Finca est objet de plaisir. L'air qu'on y respire, la lumière au travers des feuillages denses, l'ombre, le calme et l'échelle humaine du lieu. On sent tout de suite qu'on ne peut que si sentir bien. D'ailleurs nous sommes restés un long moment à nous détendre, à rêvasser et à causer. A part quelques ouvriers qui continuent la restauration entreprise par le centre national du patrimoine culturel et du bureau de l'historien de la Havane, depuis qu'après sa mort, par sa volonté, elle fut offerte au gouvernement cubain; quelques gardiennes de musée tentant de nous soutirer quelques cuc de plus en nous prenant en photo ou en nous proposant des petits souvenirs fait maison nous étions seuls au monde, Pat et moi, et nous avons pu sans trop d'effort faire comme à la casa!
09:09 Publié dans art de vivre, Voyage | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : voyage, cuba, art de vivre, décoration, hemingway, émotion, partage, humain
24/05/2011
Plissés
"J'ai toujours été davantage attiré par les gens dans la rue. J'ai sans cesse essayé de comprendre comment ils vivent et s'habillent."
- Issey Miyaké -
C'est sans doute le mélange d'un "cocotte" affectueux et d'une réponse plus pointue qu'un origami sur la visite de l'exposition de madame Grès que je me suis mise à penser à Issey Miyaké, ce créateur japonais fasciné par les plissés et maître en la matière. Les vêtements d'Issey sont étonnants, ils n'ont pas d'âge, se lavent en machine à 30°, ne se repassent pas, ne se froissent pas, s'adaptent à toutes les morphologies, dans mon jargon on dit qu'ils ont une grande vestibilité, ils sont atypiques, inclassables, artistiques, indémodables mais justement pas forcément du goût de tout le monde. J'en ai pas mal dans mon armoire et j'ai toujours un malin plaisir à en ressortir un de temps en temps, j'aime bien mélanger une pièce de cet acabit avec un jean, le côté précieux, théâtral et sculptural avec le vêtement le plus basique qui soit, j'apprécie assez cette sorte de contraste, tout comme le mélange des genres en matière de déco. Il y a un pont indéniable et un écho entre la mode et la décoration, l'art de se meubler et l'art de se vêtir ne sont que deux des nombreuses facettes de l'art de vivre. Ceux qui arrivent à franchir le rubicond de l'établi et du ce qu'il faut avoir chez soi ou sur soi, peuvent ainsi s'exprimer et développer leur style. Certains y arrivent, d'autres, pas. Parfois on est surpris, et c'est sans doute la toute la différence entre l'intérieur et l'extérieur, ce qu'on montre à tout le monde et ceux à qui on ouvre sa porte. J'ai souvent découvert des antinomies remarquables entre la manière dont une personne s'habille, très "branché", très "in", très "fashion" tel que c'est codifié et son intérieur, à l'inverse bigrement classique ou complètement désuet. Ce contraste n'existe plus quand la personne se libère des diktats de la mode et se permet de s'habiller comme elle le sent, comme elle a envie d'être vue ou perçue ou plutôt comme elle se voit et se perçoit, comme elle se sent bien, en congruence avec ce quelle porte. La relation avec sa maison est de même nature, l'intérieur respire comme l'extérieur, pas de surprise. Je me demande bien comment vit Issey d'ailleurs et à quoi ressemble son espace personnel entre les plis...
17:59 Publié dans mode | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : mode, art de vivre, issey miyaké, réflexion, prêt à porter, décoration, humain
02/02/2011
Grand Hôtel de Roubaix Story
En Février 2010 je vous parlais d'un projet qui nous tenait à coeur mon homme et moi, ce genre de projet qui vous anime de l'intérieur quand vous êtes décorateurs, rendre son âme et sa vivance à un lieu, pas plus éloigné de ce que je fais quotidiennement pour les femmes qui viennent me voir en les habillant. Un projet ambitieux, louable et particulièrement intéressant parce qu'humain! Il avait suscité cette note particulière faisant appel à l'écriture et aux fantasmes de chacun, et puis ce petit court donnant corps à ma nouvelle hôtelière inspirée du projet et de l'humeur et la sensibilité du moment.
Je me suis vite prise d'amitié pour la maîtresse de ces lieux, courageuse, lucide, efficace, intelligente, sensible et l'enfant est né après moult déboires, surprises, déceptions, tuiles et contraintes aussi car les normes dans la matière sont loin d'être contournables, un lieu qui doit recevoir tant de gens demande beaucoup de vigilance et de connaissance en terme de sécurité, on ne s'imagine même pas à quel point!
- Claire, directrice du Grand Hôtel, and me -
J'aimerais faire comprendre ce qu'est l'élaboration d'un projet, l'énergie et les compétences de chacun que cela demande, il faut voir un chantier de cet acabit pour comprendre que toute personne y participant pose sa petite pierre et que chaque geste demande une coordination, une confiance, un savoir-faire.
J'ai toujours eu beaucoup de respect pour ces gens qui savent faire de leurs mains, pour ceux qui savent faire faire en conceptualisant et pour ceux qui permettent que les choses se fassent en entreprenant. Finalement l'aboutissement d'un tel projet qui a demandé plus d'une année à voir le jour, beaucoup d'encre, de pixels, de mails, de sueurs, de bennes, de câbles, de matières, d'energie, de gueulantes, de déceptions, d'apprentissages, de réflexions, de courage, d'argent, de foi, d'amour aussi je crois, de conscience, montre qu'on peut y arriver... qu'on peut le faire et que chacun peut donner le meilleur de soi, engagé dans un même projet, rendre à un lieu sa beauté et son efficacité.
L'avant, plus aux normes, le pendant qui dépasse l'entendement et puis le projet qui s'élabore tenant compte de l'environnement. On n'intervient pas dans un lieu aussi dense et beau en soi sans délicatesse, le but n'est pas de dénaturer, d'intervenir coûte que coûte, mais juste rendre à l'endroit de sa superbe et de son histoire et Dieu sait comme elle est déjà riche d'intrigues et de célébrités et d'artistes qui y ont séjournés. La rénovation de bâtiment ancien demande plus de doigté et d'amour de l'art aussi, de respect de ce qui est déjà fait, de connaissance, c'est comme en littérature, ou en musique, s'approprier ce qui est déjà là, ce qui existe et finalement le sublimer en le dépoussiérant, en faisant le lien, on est juste des passeurs en plus d'être acteurs de ce passage, c'est vraiment ce que j'aime dans ce métier-là, ce qui me touche, retouver l'âme d'un lieu et lui permettre de re-devenir!
Et puis, sans avoir à lire dans la boule de cristal au bout de la rampe d'escalier, arrive enfin le jour où l'on ouvre au public tout son ouvrage et toutes ses espérances, comme dans toute construction d'un projet, on a le trac, même si on n'en est que des humbles artisans, et de tout son coeur on tient à ce que la sauce prenne, que chaque personne qui va passer va sentir tout le coeur qu'on y a mis et la mobilisation de ses neurones, et il faut dire que seul le fait que chacun s'y sente bien est la réponse et la récompense au travail fourni. Comme dans n'importe quel art, que ce soit celui de peindre, d'écrire, d'aimer, de recevoir, d'être, ce n'est que si la personne qui l'aborde, l'affleure, le partage, est touchée qu'on sait qu'on a transformé l'essai!
L'inauguration, en présence du maire de la ville himself, le moment qui valide l'ouverture du lieu au monde, le lever de rideau! Belle soirée indeed!
Il y avait une ambiance à la "Dolce Vita!"
Alors quand vous passerez dans mon petit Nord, grand de coeur, venez donc boire un verre ou vous abreuver plus amplement, le chef cuisine aussi bien qu'il danse!
Merci Claire de ta confiance.
Grand Hôtel - Roubaix - 22 Avenue JB Lebas - 03 28 52 13 98
* Photos et dessins de Patrick Natier
18:15 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (29) | Tags : art de vivre, projet, hôtel, roubaix, nord, décoration, humain
23/01/2011
l'art de créer des décors et de vêtir des corps...
L'expression savoureuse est de Christian, elle symbolise parfaitement une partie de ce à quoi j'oeuvre et qui me passionne aussi. Cinq jours d'immersion dans le monde de la déco et de la mode, cinq journées parisiennes bien remplies et puis je vous retrouve. Bon Dimanche à vous. Enjoy!
- Dior - 2010 - photo piquée à James Bort -
" La beauté échappe aux modes passagères."
- Robert Doisneau -
07:47 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : christian mistral, art de vivre, mode, décoration, écriture, blog, paris, humain