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21/08/2014

Arrêt sur images : Chefchaouen

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20/08/2014

Traversée marocaine -1-

L’année dernière nos vacances estivales furent italiennes, cette fois-ci nous les avons voulues marocaines, bien nous en a pris ! Nous pensions crouler sous une chaleur torride, et bien nous n’avons jamais eu trop chaud, pourtant tous ceux à qui j’avais annoncé vouloir voir le Maroc l’été m’avaient mise en garde en me disant : «  Tu vas cuire, t’es cinglée ! ». Il est vrai que ça n’est pas une destination souvent choisie à cette époque de l’année, les touristes préfèrent découvrir ce pays plutôt en automne ou au printemps. D’ailleurs sur le ferry nous emmenant de Tanger à Sète, nous étions sans doute les seuls, mon homme et moi avec un autre couple de marseillais et leur moto de trial, au milieu d’un nombre infini de ressortissants retournant en famille au bled. Quelle ambiance étonnante et bon enfant sur ce grand bateau italien, la compagnie marocaine qui assurait ce genre de traversée ayant fait faillite. Nombreux étaient ceux qui regrettaient d’ailleurs l’époque où  l’on pouvait s’y restaurer gratis.

 

Après 36 heures de traversée, dont cinq longues heures à faire la queue pour obtenir son visa sur le passeport et le papier indispensable de la douane pour la voiture qui n’a pas le droit de rester plus de 6 mois au Maroc, queue qui permet de tailler des bavettes de et nouer des liens tant elle parait interminable, ainsi que quelques nombreuses heures à la lecture assidue du Manipulateur de John Grisham, roman d’un efficacité étourdissante qui m’a tenu en haleine pendant une grande partie du temps, nous débarquons à Tanger. C’est la lumière qui m’a frappée tout de suite, la lumière et le calme étonnant de la ville en cette fin de matinée, avant-dernier jour de ramadan oblige.

 

J’avais une image en tête bien précise de Tanger, une image de petite ville d’allées de maisons blanches bordées de palmiers, un peu comme sur la promenade des anglais à Nice, cette ville que Montherlant appelait, « Tanger à la gorge bleuâtre, tourterelle sur l’épaule de l’Afrique», seule ville d’Afrique où l’on se baigne le matin dans la Méditerranée et le soir dans l’océan Atlantique, qui sera peut-être un jour relié à L’Europe par un tunnel ferroviaire sur le modèle du tunnel sous la manche, j’y ai découvert une grande cité qui s’étend avec une ville nouvelle en pleine expansion. Tous les livres et les guides parlent de sa magie et il faut dire que la magie opère surtout dans la médina et son pittoresque Grand Socco. Pourtant elle opéra davantage sur moi à Tétouan, un morceau d’Andalousie qui se serait trompé de continent, sans doute par son échelle plus humaine et parce que plus proche de l’image que je me faisais de Tanger… C’est terrible de se faire des idées à l’avance, ça empêche parfois d’apprécier les choses telles qu’elles sont. Mais ce n’est ni une soirée à Tanger, ni une escale à Tétouan qui permettent de bien ressentir les lieux, dans ce pays étonnant de richesse, il faut prendre son temps. D’ailleurs la notion du temps n’est pas la même ici, que chez nous dans le Nord, on le comprend assez vite…

 

« Indéfiniment le bleu s’évade. Ce n’est pas à vrai dire, une couleur. Plutôt une tonalité, un climat, une résonance spéciale de l’air. Un empilement de clarté, une teinte qui naît du vide ajouté au vide, aussi changeante et transparente dans la tête de l’homme que dans les cieux. »

Arrivés à Chefchaouen, « la ville bleue », j’ai été subjuguée, et c’est alors que me sont revenus les mots de Maulpoix dans Une histoire de bleu… Chefchaouen, étape que nous avions prévue avant de descendre à Fès, petit village à 600m d’altitude, bleu des pieds à la tête si je puis dire, du pâle au plus foncé, dans toutes ses nuances, des linteaux des fenêtres au pas de porte, jusqu’au sol, tout à fait extraordinaire.  Se préparant derrière les murs à fêter l’Aîd le soir même, le village semblait à l’arrêt. On avait vraiment le sentiment d’être hors du temps, comme dans un conte de fée.  Nous y avons bu notre premier thé à la menthe, geste rituel qui se répétera souvent au cours de notre périple et avons délicieusement baguenauder dans les petites ruelles, nous enfonçant au cœur de la médina jusqu’à une grande place où nous avons pu déjeuner d’un tagine de poulet aux olives et citrons confits...

 

(à suivre)

 

 

19/07/2014

Jylian Gustlin's Sketchbook

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11/07/2014

Vladimir Kush

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04/07/2014

L'air du large

 

poésie, musique, chanson, découverte, gaële, partage, humain


podcast

- Gaële -

 

 

 

 

 

Le souffle des ressacs

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" Les mots chantent

D'avoir retrouvé

Leurs branches lumineuses."

 

- Mokhtar El Amraoui -

 

Comme chaque matin je reçois une tonne de courrier, des factures surtout, des rappels à l’ordre, des publicités de toutes sorte, et en ce moment pléthore d’invitations pour le salon du prêt à porter qui a lieu ce week-end à Paris. Au milieu de toute cette paperasse qui me donne des suées froides, j’ai le bonheur de remuer une enveloppe différente des autres, adresse manuscrite, expéditeur enchanteur, vignette lointaine. Oh ! Serait-ce ne dernier recueil de mon ami Mokhtar ? Oui, c’est lui ! Je frémis de plaisir. J’ouvre au hasard et je tombe sur le court poème de la page 109 : Souffle…

 

" Donne à la glaise des mots

Leur souffle de crépuscule

Et à tes mains leurs aile des jours. "

 

Je me régale. Je lis avec émotion la dédicace, et murmure à mon doux poète : oui, il me plait beaucoup ton nouveau bébé… Je décide alors de continuer, au fond la poésie est faite pour adoucir nos jours aussi, pour nous emmener, pour nous faire rêver… Là, à nouveau, page 71, j’en ai des frissons dans le dos avec son : Ton souffle, tes pas !

 

" Ton souffle, tes pas

Et toutes ces étoiles d’ombres

Que sème ton corps éclairé

Au silence du vent

Qui écoute la flûte des mers

Le bercer de tes fleurs Semées dans les paumes chaudes de tes rêves !

 

Ton souffle, tes pas !

Un papillon enivré par son butin de lèvres

Et un soleil qui joue aux damiers des ombres !

 

Ton souffle, tes pas !

Et une belle rosée de souvenirs

Parfumée à l’envol de nos jours à venir ! " 

 

Oh ! Comme c’est beau.

J’appelle Mokhtar pour le remercier de tant de grâces… On ne s’est pas parlé depuis fort longtemps, pourtant on retrouve instantanément cette complicité qui nous est chère… rosée de souvenirs…

Merci bel ami d’enchanter ainsi notre existence et longue vie au Souffle des ressacs qui emporte comme ces étoiles ivres qui s’embarquent par milliers dans ta chevelure nocturne offerte au vent ! (Offrande p :92)

 

  

23/06/2014

Lee Jeffries

 

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" Ce que la voix peut cacher, le regard le livre. "

- Georges Bernanos -

 

 

 

28/05/2014

Rachael Lander

 

 

10/05/2014

Dan Mc Caw

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art,peinture,découverte,émotion,partage,humain

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- Toiles de Dan Mc Caw -

 

 

" Échapper au soi solidifié. Le liquéfier, le gazéifier, le disperser aux milles vents."

- Felwine Sarr - 

 

 

30/04/2014

Ailleurs

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L'ailleurs peut être un moyen de s'ouvrir à l'autre et du coup à soi-même, voyager n'est sans doute pas guérir son âme, mais l'enrichir, ça c'est certain. On ressort toujours grandi d'explorer, les portes sont faites pour être franchies...

 

 

26/04/2014

Wouahou !

 

 

25/04/2014

Barbara Hepworth

Si j'avais dû être sculpteur, j'aurais aimé être cette femme là. Ces sculptures me donnent un frisson rare et j'aime sa manière non seulement de les créer mais de les entourer...

 

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Lieux, bâtisses, création

" Nous devons préserver les lieux de la création, les lieux du luxe de la pensée, les lieux de l'invention de ce qui n'existe pas encore, les lieux de l'interrogation d'hier, les lieux du questionnement. Ils sont notre belle propriété, nos maisons, à tous et à chacun. Les impressionnants bâtiments de la certitude définitive, nous n'en manquons pas, cessons d'en construire..."
 
- Jean-Luc Lagarce -
 
 
 

20/04/2014

Open your ears

 

 

Fanny Nushka Moreaux

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Pour Nushka

« Chloé, dit-elle, toi, l’image, approche » ; Chloé, Vera, Lou ou Claire, n’ont de cesse de revenir en mémoire à chaque montée d’escaliers. Ces exclamants fantomatiques, à la peau de cire, qui tendent une main ont pourtant le regard rempli de soupçons. Entre postures fantomatiques et tournures d’anges, d’où viennent ces corps, ces traits étoilés, ces grains d’harmonie. Nushka leur offre des marches, des escaliers, des draps, des chaises, des pierres et des poutres, pour les faire tourner, prendre soin d’eux, les mettre en avant, les renverser. Ils volent mais elle ne les regarde plus qu’en tant qu’énigmes de la vie moderne, Lucian Freud n’ayant pas tout résumé. Mais nous sommes à Paris, et ces escaliers sont stendhaliens, ils grimpent jusqu’aux nuages, entrent dans une peinture sourdante d’un lieu sous terre – écho du monde social d’Orphée – sur des tableaux désarmants, une réalisation pulsionnelle qui enlève, frappe, saisit ; c’est un labyrinthe de peintures naissant, une matrice inamovible formalisée en un palladium de trois volontés : hostinato rigore, douceur, légèreté. Jenny Saville, à Oxford, nomme aussi la fabrication d’une œuvre d’un terme étrange avant de laisser chacun s’exclamer: les belles choses, les désarmantes, se font sans tenir de compte ; et ces lambeaux d’étoiles de Nushka, de tissus et de peaux, côtoyant un si fort besoin de tracer et de scier le temps, transportés de toits en toits, donnent mille feux à une œuvre qui montre, pas à pas, d’une beauté irisée, ce que peut la peinture : former le désir au goût de l’éternité.

- Jeremy Mercier, 8 juillet 2012, Oxford -

 

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Nushka est née en 1983, elle vit et peint à Paris.

Diplomée de Sciences Po, puis d’HEC en juin 2010, Nushka peint depuis plus de dix ans. C’est le patrimoine et la culture qui ont attiré Nushka à Science Po, le management culturel qui l’ont conduit à HEC. Nushka considère en effet que la création est un tout, le résultat d’un savoir multi-facette. D’où sa soif d’apprendre, partout, n’importe où.

C’est au côté de trois peintres qu’elle a appris la peinture et le dessin : le peintre américain Zawacky lui a d’abord enseigné l’art du trait à Detroit. Maggie Siner l’a ensuite acceptée à ses côtés pour lui apprendre la mécanique des couleurs. Nushka la considère encore comme son mentor et entretient avec elle une relation forte d’élève à maître.

De retour à Paris, elle rencontre la peintre Hashpa qui lui enseigne la sensualité du modèle et l’art délicat de la composition.

C’est pourquoi la peinture de Nushka allie une maîtrise technique et un style, des sujets des plus modernes. Son pinceau mêle harmonieusement inspirations américaines et européennes, une dualité qui sous-tend l’originalité de son travail.

 

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18/04/2014

Sans paroles

 

 

04/04/2014

"Féroces" de Robert Goolrick

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18/03/2014

Lou Ros

 

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" Le trait vivant et vibrant au lieu du beau trait net et droit."

- Lou Ros -

 

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Rendre compte de la peinture de Lou Ros implique nécessairement le passage par la reconnaissance de sa proximité avec ceux qui viennent avant : de Bacon à Jenny Saville, ces visionnaires de la chair. Jeune peintre (né en 1984) Lou Ros a commencé sa pratique dans la rue. Mais très vite, le graff, rapide, éphémère et spontané, laisse place à des œuvres plus élaborées et plus construites. Très vite aussi, le corps émerge comme sujet premier de toiles dont le sens, et c’est une constante dans son travail, est moins dans le propos, le thème abordé, que dans la capacité qu’a la matière peinte à rendre compte des palpitations du réel.

 

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De l’autoportrait à l’autre portrait.

« Le propre d’une face, c’est bien sûr de se tenir en face de nous. C’est, aussi, de faire du face-à-face une relation de regard. Point n’est besoin de voir distinctement un faciès, une physionomie, des traits, pour qu’une face nous regarde, pour que sa distance nous affecte et nous touche. Il suffit pour cela que nous prêtions à ce qui nous fait face le pouvoir de nous rendre un regard, le pouvoir de lever les yeux sur nous. »

Extrait de « La ressemblance par contact » de Georges DIDI-HUBERMAN

 

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 - Lou Ros -

 

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10/03/2014

Domenico Grenci

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01/03/2014

Robert et Shana Parkeharrison

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