05/12/2013
L'origine du monde
J’ai revu ce tableau, il y a peu.
J’ai été troublée.
J’en avais oublié la quintessence et la puissance…
08:11 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : art, l'origine du monde, émotion, partage, humain
02/12/2013
Alberto
- Sculpture Alberto Giacometti -
" La grande aventure, c'est de voir surgir quelque chose d'inconnu, chaque jour, dans le même visage. C'est plus grand que tous les voyages autour du monde."
- Alberto Giacometti -
09:45 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art, art de vivre, aventure, sculpture, partage, humain
27/11/2013
Serge Poliakoff, le rêve des formes
" Une forme doit s'écouter et non pas se voir."
- Serge Poliakoff -
Du 18 Octobre 2013 au 23 Février 2014, le musée d'art moderne de Paris propose une rétrospective du peintre abstrait Serge Poliakoff (1900-1969) regroupant 70 peintures et de nombreuse oeuvres réalisées sur papier entre 1936 et 1969. L'exposition, conçue comme un cheminement s'organisant en plusieurs séquences articulées autour d'oeuvres-clés, depuis les années de recherches lorsque Poliakoff appartient à l'avant-garde abstraite d'après-guerre, jusqu'à ses dernières peintures d'une modernité épurée, est un pur ravissement. J'ai découvert Poliakoff à ma dernière visite à la Fiac, je ne savais alors encore rien de lui, de son parcours, de ses recherches, de ses origines et de sa vie. Mais les deux tableaux que j'ai alors pu voir de lui m'avaient profondément émue, alors ça va sans dire, cette accumulation dans le cadre élégant et lumineux du musée d'art moderne a été une véritable source de bonheur intense, trois toiles plus que les autres m'ont littéralement subjuguée par leur musicalité, Serge était guitariste et a longtemps gagné sa vie en jouant dans des cabarets russes, par leur matière profonde et vibrante et par leur singularité, ce "rêve des formes en soi" qui est le grand mystère à élucider de "l'abstrait"...
" Quand un tableau est silencieux, cela signifie qu'il est réussi."
- Serge Poliakoff -
Pour Poliakoff, la maîtrise de la couleur est essentielle : il utilise pour cela des pigments purs qui confèrent une qualité énergétique à ses rouges, ses orangés et ses jaunes éclatants. La superposition des tons contribue à la vie sous-jacente de la peinture que le spectateur devine, et participe à l'effet souvent jugé mystérieux de l'oeuvre.
Poliakoff déclare que l'une des qualités de la peinture est d'être géométrique, mais cette géométrie doit être sans sécheresse. Et c'est vraiment ce que je ressens face à ses toiles, l'absence de sécheresse, l'extrême sensualité de l'assemblage forme-matière-couleurs, tout à fait stupéfiant, la surface vibrante de ses toiles semblent éclairée de l'intérieur, l'oeuvre parait vivante.
" Une chaleur humaine teintée de mysticisme auquel s’ajoutent la richesse de la matière " résume avec exactitude et pudeur Dina Vierny. On pourrait aussi appeler ça de la poésie, je la ressens en regardant cette exposition. J’ai l’impression que ces formes angulaires qui se frottent ou se repoussent ont quelques choses à me dire. Peut-être voudraient - elles me suggérer un peu de silence. Poliakoff serait dans son genre un passeur de silence? « Je suis vraiment dans mon cosmos à moi » prévenait-il. Ses toiles invitent à la contemplation...
16:26 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : art, peinture, poliakoff, exposition, partage, émotion, humain
24/11/2013
Tony Toste
" Dans nos ténèbres, il n'y a pas une place pour la beauté. Toute la place est pour la beauté."
- René Char -
" Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver."
- René Char -
Voilà Plumi, Tony Toste est un artiste portugais originaire des Açores, je ne sais rien de lui, si ce n'est qu'il est un " Shy Digital Artist ", comme il se qualifie lui-même et que j'aime beaucoup sa sensibilité. Son travail de photomanipulation me touche, me parle, me remue. Il n'a pas de site, pas de blog et sévit sur facebook en postant chaque jour une de ses oeuvres, je t'en ai sélectionné quelques unes. J'espère que cela va satisfaire ta curiosité...
11:51 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : art, rencontre, découverte, partage, humain
20/11/2013
Féminité
- Tony Toste -
15:33 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : art, femme, réflexion, émotion
18/11/2013
Hans Bellmer
«Le corps est comparable à une phrase qui nous inviterait à la désarticuler pour que se recomposent à travers une série d’anagrammes sans fin ses contenus véritables.»
- Hans Bellmer -
" Les produits et valeurs les plus élevés de la civilisation relèvent de la sublimation. Ces produits constituant une des quatre destinées de la pulsion. De fait, la sublimation est une défense contre la pulsion d'une part, et elle est le produit de la pulsion d'autre part. Ce qui signifie que d'un côté on a un symptôme, de l'autre une œuvre d'art. "
- Céline Masson -
À l'arrivée au pouvoir en Allemagne des nazis en 1933, Hans Bellmer décide de ne plus rien faire qui puisse être utile à l'État. Il confectionne alors, en 1934, son œuvre la plus connue : La Poupée. C'est une sculpture représentant en taille quasi-réelle (1,40 m) une jeune fille multiforme, aux cheveux foncés, coupés en frange sur le front, ornés sur le haut de la tête d'un grand nœud raide, seulement vêtue de chaussettes blanches et d'escarpins de vernis noir, une grande poupée composée de nombreux membres pouvant être articulés les uns aux autres par des boules, une grosse boule, le ventre, sur laquelle peuvent s'articuler encore deux bas-ventres, quatre hanches articulées aux quatre cuisses, celles-ci articulées aux quatre jambes, et un buste à plusieurs seins, la tête et le cou amovibles. Hans Bellmer joue avec sa Poupée et multiplie les variations avec les différents éléments de son corps; tantôt, par exemple, amputée aux genoux, la tête, décapitée, posée en arrière des deux boules des hanches figurant jeune arbre; ou, autre exemple, devenu monstre à quatre jambes, deux en haut, deux en bas, articulées à la boule centrale du ventre, mobile et suggérant la danse et la provocation du désir d'autrui, photographiée ici dans les bois, là sur un parquet, dans un grenier, vautrée tordue sur un matelas, deux jambes habillées d'un pantalon noir d'homme; ou à moitié démantelée, amputée d'une jambe, jetée dans un duvet, froissé par sa chute et son poids. Les photos étaient polychromes, Bellmer les coloriait de teintes changeantes sur la même photo, tantôt pastel, chair, rose pâle, rose plus soutenu, mauve, bleu clair, mais aussi de couleurs vives, rouge, jaune, bleu canard. La Poupée est érotique, c'est une « créature artificielle aux multiples potentialités anatomiques », par laquelle Bellmer entend découvrir la « mécanique du désir » et démasquer « l'inconscient physique » qui nous gouverne; elle est enfantine, mais également victime de perversions sadiques; ainsi démembrée, violentée, violée, elle correspond au désir de l'artiste de voir la femme accéder « au niveau de sa vocation expérimentale ». ( Source Wikipédia )
08:00 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art, expression, découverte, réflexion
06/10/2013
Francesca Woodman
11:15 Publié dans art, photographie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art, photographie, émotion, découverte, partage, humain
05/10/2013
Youn Sun Nah
15:26 Publié dans art, Musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voix, jazz, musique, émotion, partage, humain
Eric Legnini & Emi Meyer
09:26 Publié dans art, Musique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art, musique, jazz, découverte, partage, humain
04/10/2013
Remembering
09:25 Publié dans art, Musique | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : art, musique, jazz, blue note, avishai cohen trio, émotion, partage, humain
29/09/2013
Ton parfum sera mon souffle
12:17 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art, peinture, poésie, émotion, partage, humain
25/09/2013
Ethan Johns
00:08 Publié dans art, état d'âme, Musique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : émotion, découverte, musique, art, partage, humain
24/09/2013
De passage
- Photo Guy Bourdin -
07:05 Publié dans art, photographie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : art, photographie, trace, blue, partage, humain
22/09/2013
Birthdays
Soixante années de vie dont la moitié ensemble. Je nous souhaite d'en être qu'au tiers. C'est son anniversaire et celui deux jours après de notre fils aîné. Il en fallu de peu que ça soit le même, Dame nature en a décidé autrement. Aujourd'hui, aux fourneaux depuis tôt ce matin, je prépare un repas pour ces deux hommes et les deux autres hommes de ma vie. Un repas d'amour, familial et festif. J'ai bien l'intention de profiter de ce moment présent en toute conscience, et d'y être toute entière. Tous les sens en action. Attentive, confiante et aimante.
C'est si bon d'aimer.
Happy Birthday.
11:22 Publié dans art, art de vivre, écriture | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : art, art de vivre, anniversaire, écriture, peinture, partage, humain
21/09/2013
Souhait du moment
08:21 Publié dans art, pensée du moment, photographie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : art, photographie, aspiration, pensée, poésie, partage, humain
14/09/2013
Sylvia Makris
08:33 Publié dans art, photographie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : art, photographie, mouvement, émotion, découverte, partage, humain
11/09/2013
Air
07:47 Publié dans art, art de vivre | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : art, art de vivre, beauté, sculpture, rencontre, partage, humain
09/09/2013
Jean Arp
" Les hirondelles croient aux anges des nuages."
- Jean Arp -
" Dans ses sculptures, dans ses reliefs, ses peintures ou ses poèmes, seul ou en collaboration, Arp manifeste la permanence de son attitude devant l ’art et la vie. L’humour si particulier que l ’on y décèle souvent, et qui ne fut certes pas étranger à la participation très active de Arp au mouvement Dada, n’est pas le signe d’un vain goût pour la plaisanterie gratuite, mais celui d’un état de défense contre la bêtise qui se prend au sérieux, d’une curiosité ravie devant les découvertes de l ’esprit créateur, et, aussi, une forme exquise de la pudeur. Artiste pour qui le sentiment et la sensualité existent, et jamais enclin à se soustraire aux exigences les plus difficiles à exprimer de son tempérament, Arp est plasticien le plus naturellement du monde. Il possède la faculté rare d’unir, en art, la tendresse à la puissance."
- L. Degand -
« For Arp, art is Arp ».
L’expression est de Marcel Duchamp.
En dépit de son évidence, cette allitération nous incite à interroger l’art selon Arp, qui ne répond pas à une définition, une appartenance, un style, une technique, mais tend davantage à se faufiler entre tout et tous. Son parcours, en effet, invalide une lecture linéaire et sans nuances de l’histoire des avant-gardes : des jalons documentaires très choisis montreront qu’il a su faire fi des querelles de chapelle et concilier l’inconciliable, par exemple l’expressionnisme et Dada, Dada et le surréalisme, le surréalisme et l’art constructif.
« J'emploie très peu de rouge.
Je me sers de bleu, de jaune,
un peu de vert, mais surtout,
comme tu le dis, du noir,
du blanc, du gris.
Il y a en moi un certain besoin
de communication avec l'être humain.
Le noir et le blanc, c'est de l'écriture. »
- Jean Arp -
Jean Hans Arp est né en 1886 à Strasbourg, en Alsace annexée, d’une mère française et d’un père d’origine allemande. Le double prénom de Jean et Hans qu'il aime à se donner illustre sa double appartenance. Il parle français avec ses parents et allemand à l'école. Mais surtout, en famille comme avec ses camarades, il utilise le dialecte alsacien.
Exclusivement occupé par la passion du dessin, Arp fait des études médiocres. En désespoir de cause, ses parents le confient au strasbourgeois Georges Ritleng, pour qu'il guide ses débuts de peintre. Dès 1903 paraissent en revue deux premières œuvres : une gravure accompagnée d'un poème écrit en dialecte strasbourgeois. Après des études à l'Académie de Weimar, il suit à Paris les cours de l'Académie Julian.
A 24 ans, Jean Arp se met à voyager : il rencontre Kandinski, Delaunay, Ernst, Modigliani, Picasso, Jacob, Apollinaire. Lorsque éclate la guerre, il part s'installer à Zurich où il expose ses premiers collages et fait la connaissance de Sophie Taeuber, qu'il épousera en 1922.
En février 1916, Arp, Tzara, Hülsenbeck et Hugo Ball fondent le mouvement Dada. A la fin de la guerre Arp et Tzara portent le dadaïsme à Paris et entrent en contact avec la revue Littérature, dirigée par Aragon, Breton et Soupault.
De 1926 à 1928, Arp et sa femme travaillent avec Theo van Doesburg à l'aménagement de l'Aubette à Strasbourg. Les expositions consacrées aux sculptures de Jean Arp se multiplient en Europe et aux Etats-Unis. En 1940, Arp et sa femme se réfugient à Grasse, puis, en 1942, quittent la France pour la Suisse. C'est là que, l’année suivante, Sophie Taeuber trouve la mort. 1963 : Grand Prix National des Arts en France. 1965 : Prix Goethe de l'Université de Hambourg., 1966: restauration d'une église à Oberwill en Suisse (autel, fonds baptismaux, bénitier ).
Jean Hans Arp meurt à Bâle le 7 juin 1966.
Texte © Editions Arfuyen
CUIS-MOI UN TONNERRE
Arrose-moi la lune.
Brosse-moi les dents de mes échelles.
Transporte-moi dans ta valise de chair sur mon toit d'os.
Cuis-moi un tonnerre.
Enferme-moi les tremblements de terre dans une cage
et cueille-moi un bouquet d'éclairs.
Coupe-toi en deux et mange une de ces moitiés.
Ejacule-toi en l'air plus fier que les jets d'eaux de Versailles
Brûle-toi roule toi en boule.
Sois une boule au rire archaïque
qui roule autour d'une pilule.
Tire toutes tes langues aux roses.
Donne tes langues aux doux rhinocé-roses.
Rata-toi en ratatouille.
Grenouille-toi en grenouille.
Appose-toi en signature sous ma lettre.
"Le voilier dans la forêt"
- Jean Arp -
"L'homme fait à tous les instants des déclarations définitives sur la vie, l'homme et l'art, et ne sait pas plus que le champignon ce qu'est la vie, l'homme et l'art."
- Jean Arp -
09:30 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : art, sculpture, écriture, découverte, partage, humain
07/09/2013
En vie
- Exposition Reza, berges de Seine -
" On circule, on avance. Vers quoi, vers qui se dirige-t-on ? Le bout de la promenade ? La fin de journée ? Peut-être le repas du soir, le film du dimanche à la télévision, la tiédeur su sommeil... Demain, de quoi sera-t-il fait ? Et plus tard, qu'est-ce que ça veut dire ? A quoi cette vie tient-elle ? Un battement de montre contre le poignet ? Des espoirs, des projets, des désirs ? Quoi au juste ? Du bonheur ? Connaît-on la recette ? Retourner sur la promenade ? Manger d'autres glaces à la fraise ? Regarder courir les enfants ? C'est quoi, demain ? C'était quoi, hier ? Nos visages un peu dans le vent ? Quelque chose qui n'est pas encore arrivé ? Une escale ? Un oubli ?
On circule toujours, on avance. On se pose sur un banc, comme font les oiseaux sur les branches. Il semble qu'on ne souffre pas, mais parfois qu'on s'ennuie un peu. Comme si l'on attendait que quelque chose se passe, comme si l'on espérait davantage. Heureusement c'est l'été; il fait doux. On tiendra bien ainsi jour après jour, jusqu'à l'hiver. On a des provisions en soi. De quoi, au juste, on ne sait pas. On s'alimente par les yeux, les heures, les pas. L'important, se dit-on, est de subsister sans chagrins. Ailleurs, c'est guerre, tueries, famine... De pleines charrettes de misère."
- Jean-Michel Maulpoix - Une histoire de bleu -
07:20 Publié dans art, art de vivre, réflexion | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : art, art de vivre, réflexion, promenade, vie, photographie, partage, humain
02/09/2013
Mains
23:20 Publié dans art, Musique | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : art, musique, piano, émotion, partage, humain